Le président Macky Sall, par le truchement du tailleur-constitutionnaliste sur-mesure et un entourage de vieux roublards, a entaché de souillures la démocratie sénégalaise tant chantée dans les quatre coins du monde. Le Sénégal de la démocratie à ravir la vedette aux autres pays africains est révolu. Tout est l'œuvre d'un homme drapé dans des habits d'un démocrate, qui en réalité est un fils idéologique de Lénine.
Jamais dans l'histoire politique du Sénégal, un président n'a autant bafoué les fondements de la démocratie. Depuis son accession à la magistrature suprême, l'homme a restreint les contours du jeu démocratique qui l'a porté au triomphe. De la défunte CREI à l'instauration du système de parrainage, beaucoup d'eau a coulé, ravageant nos prairies démocratiques, acquises de hautes luttes.
Si l'amour de la démocratie est celui de l'égalité, comme disait Montesquieu, l'obsession du pouvoir conduit cet homme à ensevelir dans ses desseins despotiques les principes les plus élémentaires de la démocratie. La conquête du pouvoir étant par essence un jeu ouvert à tous, dans l'égalité et la légalité, le guerrier toucouleur, comme pour réinventer la démocratie, met à ses pieds le pouvoir judiciaire et une bonne partie de ce qui est censé être le quatrième pouvoir.
Les piliers d'un espace politique apaisé et sain, tels le dialogue et la concertation etc., rompus depuis 2012, le Sénégal sous Macky Sall traverse d'énormes difficultés où beaucoup de ses acquis démocratiques se verront annihiler. Le cortège de suspicions émaillant le processus électoral en vue, le filtre à souhait de ses adversaires à avoir en lice et l'existence de deux fichiers électoraux, sabordent l'esprit compétitif qui devait prévaloir dans les joûtes présidentielles du 24 Février prochain.
Nous allons vers des élections présidentielles où l'arbitre central semble accorder des faveurs au candidat sortant, lésant les autres. Ce qui fausse complètement le jeu.
Ainsi tous les signaux sont verts, le chemin d'une victoire sans effort balisé du côté du pouvoir pour une élection remportée au premier tour, subterfuges et magouilles aidants. Il y a de cela quelques semaines le premier ministre Dionne, nous délivrant une météo politique, annonçait qu'on aura cinq candidats aux élections à venir. Résultats des courses, cette divination politique semble se confirmée par le conseil constitutionnel.
Maintenant un adversaire politique en prison, contraignant un autre à s'exiler, le président Macky Sall a fait pire que Senghor lors de son coup d'État factice prêté à Mamadou Dia. Au régime de Macky Sall je répondrais, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Jamais dans l'histoire politique du Sénégal, un président n'a autant bafoué les fondements de la démocratie. Depuis son accession à la magistrature suprême, l'homme a restreint les contours du jeu démocratique qui l'a porté au triomphe. De la défunte CREI à l'instauration du système de parrainage, beaucoup d'eau a coulé, ravageant nos prairies démocratiques, acquises de hautes luttes.
Si l'amour de la démocratie est celui de l'égalité, comme disait Montesquieu, l'obsession du pouvoir conduit cet homme à ensevelir dans ses desseins despotiques les principes les plus élémentaires de la démocratie. La conquête du pouvoir étant par essence un jeu ouvert à tous, dans l'égalité et la légalité, le guerrier toucouleur, comme pour réinventer la démocratie, met à ses pieds le pouvoir judiciaire et une bonne partie de ce qui est censé être le quatrième pouvoir.
Les piliers d'un espace politique apaisé et sain, tels le dialogue et la concertation etc., rompus depuis 2012, le Sénégal sous Macky Sall traverse d'énormes difficultés où beaucoup de ses acquis démocratiques se verront annihiler. Le cortège de suspicions émaillant le processus électoral en vue, le filtre à souhait de ses adversaires à avoir en lice et l'existence de deux fichiers électoraux, sabordent l'esprit compétitif qui devait prévaloir dans les joûtes présidentielles du 24 Février prochain.
Nous allons vers des élections présidentielles où l'arbitre central semble accorder des faveurs au candidat sortant, lésant les autres. Ce qui fausse complètement le jeu.
Ainsi tous les signaux sont verts, le chemin d'une victoire sans effort balisé du côté du pouvoir pour une élection remportée au premier tour, subterfuges et magouilles aidants. Il y a de cela quelques semaines le premier ministre Dionne, nous délivrant une météo politique, annonçait qu'on aura cinq candidats aux élections à venir. Résultats des courses, cette divination politique semble se confirmée par le conseil constitutionnel.
Maintenant un adversaire politique en prison, contraignant un autre à s'exiler, le président Macky Sall a fait pire que Senghor lors de son coup d'État factice prêté à Mamadou Dia. Au régime de Macky Sall je répondrais, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.