Mais que se passe t-il ces dernières semaines au Sénégal ? Quel vent nouveau souffle sur nos côtes pourtant impactées par le réchauffement climatique ? Est-ce le calme avant la tempête électorale de février prochain ? La trêve de Noël ? Toujours est-il que le pays semble avoir repris espoir et retrouvé sa marche en avant vers un avenir que l’on souhaite meilleur pour nos enfants.
Est-ce une perception fausse ou une réelle situation qui résulte du comportement des Sénégalais et de leur classe dirigeante ?
Oh, ce n’est pas encore La La Land en Téranga, mais quelque chose me dit que le climat social s’apaise et que les Sénégalais sont en train de réaliser que le travail de notre gouvernement et les projets engagés par le président Macky Sall commencent à porter leurs fruits.
Il faut dire que Macky Sall est partout. Il a visiblement décidé de passer à la vitesse supérieure ! Il déroule sa foulée !
En France cette semaine avec un Amadou Ba olympique et un Mountaga Sy combatif, au sein d’une délégation d’experts qui au sortir du groupe consultatif, s’est illustrée au niveau international, en mobilisant 8.091 milliards Fcfa, un montant qui catapulte les 2.850 milliards de francs attendus, pour le financement de la phase 2 du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Laissons pour l’instant de côté le fait que cette prouesse économique ait été critiquée par une opposition alarmiste dont certains membres invitent les bailleurs de fonds à mener un audit de gestion des finances publiques sénégalaises, dont la situation serait dans le rouge. Ils sont à la limite de l’antipatriotisme ce faisant !
Sérieusement, peut-on décrier le fait que le Sénégal se développe économiquement, quand de plus, beaucoup d’agences de notation financières dont Moody’s, Standard & Poor’s et Fitchratings confirment que le Sénégal dispose d’une bonne signature ? Peut-on penser que ces institutions n’ont pas pris leurs dispositions et que les bailleurs de fonds sont des enfants de chœur qui jouent à se faire peur à dix semaines de l’élection présidentielle ?
Je disais donc, un jour à Paris, le lendemain à Louga où il procède à l'inauguration de quelques infrastructures socio-économiques, un troisième jour à Touba où il préside au lancement de l’autoroute « Ila Touba ». Observons à cette occasion que le président de la République a choisi de conduire lui-même sa voiture. Ce qui est rare mais hautement symbolique, pour marquer l’instant, comme s’il voulait tester lui-même les mesures qu’il prend pour son peuple.
J’étais à Paris, je l’ai vu de mes yeux, le regard sur notre pays a changé. De la tenue, de l’audace, de la fierté, oui, même l’opposition s’est opposée dignement. Je n’ai vu aucun folklore à Paris, du genre de celui qui m’avait choqué lors du premier groupe consultatif et m’avait inspiré le très sévère papier Black MicMac à Paris en 2014…Des fonctionnaires sénégalais dévoués, respectables et respectés. J’ai interrogé Monsieur Bassirou Niasse, le secrétaire général du ministère des finances sur ce qui se passait là, il m’a rétorqué pince sans rire, qu’ils sont droits dans leurs bottes, que c’est moi qui suis aveugle !
Oui, je sais m’opposer moi-même et je conserve un esprit critique, mais avouons que les infrastructures et services de transports ont été renouvelés dans notre pays, que beaucoup de villages ont été électrifiés grâce au développement du mix-énergétique, que l’agriculture a fait un bond en avant et que les conditions pour une éducation de qualité pour tous sont aujourd’hui réunies. Comme on dit, Rome ne s’est pas faite en un jour. Il y a encore tant à faire.
Macky Sall nous avait raconté récemment ses blessures dans son livre-événement, aujourd’hui, c’est un président infatigable, galvanisé par la reconnaissance de son peuple que nous redécouvrons. En véritable coureur de fond qui ne cesse de se réinventer, il est sur tous les fronts, annonçant ici sa décision de mettre un terme à l’exonération fiscale accordée à certaines entreprises, dénonçant là le laxisme du secteur privé, concernant la construction de l’Université de Diamniadio qui n’est pas encore achevée, promettant par ailleurs de remédier aux lenteurs de l’administration fiscale…
Comme l’indique L’Observateur, Bruno Lemaire, ministre français de l’Economie et des Finances, estime que « Le Sénégal, sous l’autorité de Macky Sall, change de vitesse » et soutient qu’il incarne « une crédibilité politique et que la France rêve d’avoir le même chiffre de croissance que le Sénégal ».
Signalons au passage, que la France cotise 1,5 milliard d’euros, soit près de 975 milliards de Fcfa dans cette belle moisson, qui comme l’a rappelé notre président en remerciant les autorités françaises et le groupe de la Banque mondiale, sera utilisée, gageons-le, « à bon escient dans des projets qui aideront le Sénégal à réaliser l’émergence ».
Nous en saurons plus à ce sujet en janvier 2019, où se tiendra à Dakar, la conférence internationale sur l’émergence, dont l’objectif doit rester de pouvoir améliorer de manière sensible les conditions de vie des populations.
Alors que l'année 2019 s’annonce riche d'élections et de débats d’idées, je fais le vœu ici que nous retrouvions notre enthousiasme à vivre ensemble et le goût pour la politique au sens du bien commun.
OUMOU WANE
Est-ce une perception fausse ou une réelle situation qui résulte du comportement des Sénégalais et de leur classe dirigeante ?
Oh, ce n’est pas encore La La Land en Téranga, mais quelque chose me dit que le climat social s’apaise et que les Sénégalais sont en train de réaliser que le travail de notre gouvernement et les projets engagés par le président Macky Sall commencent à porter leurs fruits.
Il faut dire que Macky Sall est partout. Il a visiblement décidé de passer à la vitesse supérieure ! Il déroule sa foulée !
En France cette semaine avec un Amadou Ba olympique et un Mountaga Sy combatif, au sein d’une délégation d’experts qui au sortir du groupe consultatif, s’est illustrée au niveau international, en mobilisant 8.091 milliards Fcfa, un montant qui catapulte les 2.850 milliards de francs attendus, pour le financement de la phase 2 du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Laissons pour l’instant de côté le fait que cette prouesse économique ait été critiquée par une opposition alarmiste dont certains membres invitent les bailleurs de fonds à mener un audit de gestion des finances publiques sénégalaises, dont la situation serait dans le rouge. Ils sont à la limite de l’antipatriotisme ce faisant !
Sérieusement, peut-on décrier le fait que le Sénégal se développe économiquement, quand de plus, beaucoup d’agences de notation financières dont Moody’s, Standard & Poor’s et Fitchratings confirment que le Sénégal dispose d’une bonne signature ? Peut-on penser que ces institutions n’ont pas pris leurs dispositions et que les bailleurs de fonds sont des enfants de chœur qui jouent à se faire peur à dix semaines de l’élection présidentielle ?
Je disais donc, un jour à Paris, le lendemain à Louga où il procède à l'inauguration de quelques infrastructures socio-économiques, un troisième jour à Touba où il préside au lancement de l’autoroute « Ila Touba ». Observons à cette occasion que le président de la République a choisi de conduire lui-même sa voiture. Ce qui est rare mais hautement symbolique, pour marquer l’instant, comme s’il voulait tester lui-même les mesures qu’il prend pour son peuple.
J’étais à Paris, je l’ai vu de mes yeux, le regard sur notre pays a changé. De la tenue, de l’audace, de la fierté, oui, même l’opposition s’est opposée dignement. Je n’ai vu aucun folklore à Paris, du genre de celui qui m’avait choqué lors du premier groupe consultatif et m’avait inspiré le très sévère papier Black MicMac à Paris en 2014…Des fonctionnaires sénégalais dévoués, respectables et respectés. J’ai interrogé Monsieur Bassirou Niasse, le secrétaire général du ministère des finances sur ce qui se passait là, il m’a rétorqué pince sans rire, qu’ils sont droits dans leurs bottes, que c’est moi qui suis aveugle !
Oui, je sais m’opposer moi-même et je conserve un esprit critique, mais avouons que les infrastructures et services de transports ont été renouvelés dans notre pays, que beaucoup de villages ont été électrifiés grâce au développement du mix-énergétique, que l’agriculture a fait un bond en avant et que les conditions pour une éducation de qualité pour tous sont aujourd’hui réunies. Comme on dit, Rome ne s’est pas faite en un jour. Il y a encore tant à faire.
Macky Sall nous avait raconté récemment ses blessures dans son livre-événement, aujourd’hui, c’est un président infatigable, galvanisé par la reconnaissance de son peuple que nous redécouvrons. En véritable coureur de fond qui ne cesse de se réinventer, il est sur tous les fronts, annonçant ici sa décision de mettre un terme à l’exonération fiscale accordée à certaines entreprises, dénonçant là le laxisme du secteur privé, concernant la construction de l’Université de Diamniadio qui n’est pas encore achevée, promettant par ailleurs de remédier aux lenteurs de l’administration fiscale…
Comme l’indique L’Observateur, Bruno Lemaire, ministre français de l’Economie et des Finances, estime que « Le Sénégal, sous l’autorité de Macky Sall, change de vitesse » et soutient qu’il incarne « une crédibilité politique et que la France rêve d’avoir le même chiffre de croissance que le Sénégal ».
Signalons au passage, que la France cotise 1,5 milliard d’euros, soit près de 975 milliards de Fcfa dans cette belle moisson, qui comme l’a rappelé notre président en remerciant les autorités françaises et le groupe de la Banque mondiale, sera utilisée, gageons-le, « à bon escient dans des projets qui aideront le Sénégal à réaliser l’émergence ».
Nous en saurons plus à ce sujet en janvier 2019, où se tiendra à Dakar, la conférence internationale sur l’émergence, dont l’objectif doit rester de pouvoir améliorer de manière sensible les conditions de vie des populations.
Alors que l'année 2019 s’annonce riche d'élections et de débats d’idées, je fais le vœu ici que nous retrouvions notre enthousiasme à vivre ensemble et le goût pour la politique au sens du bien commun.
OUMOU WANE