Selon lui, cette Assemblée nationale en a marre d’être piétinée et humiliée depuis 1960. Son collègue de l’opposition Toussaint Manga, lui, souligne que depuis 2012, chaque fois qu’on vote des lois, il faut que le pouvoir en place sorte la police et la gendarmerie pour pouvoir « faire passer votre forfaiture ».
L’opposition n’ayant pas été associée à la décision portant suppression du poste de Pm, l’ancien patron des étudiants libéraux confie qu’il ne votera pas le projet de loi du gouvernement. Et de marteler : « Je ne voterai pas cette loi que je considère comme une tricherie électorale.
Parce que je ne peux pas concevoir que, durant la dernière campagne électorale, le président ait dissimulé cette loi sans en parler au peuple. Beaucoup de députés ont peur raison pour laquelle ils veulent voter cette loi. Parce que Macky Sall leur a dit que si vous ne la votez pas, je vais dissoudre l’Assemblée nationale. » À en croire Seydina Fall Boughazely, le peuple a confiance au président Macky Sall. C’est pourquoi même s’il voulait un troisième mandat, ce peuple allait le lui donner. Cheikh Seck du Parti socialiste a fait part de sa satisfaction.
Car, explique-t-il, auparavant, c’est le pouvoir qui voulait le dialogue mais « aujourd’hui je vois que c’est l’opposition qui appelle au dialogue. Je vois que vous avez évolué. Il faut donc formaliser ce dialogue qui semble aujourd’hui établi. Il faut donc faire vite parce que le Président n’a pas le temps de vous attendre. Je vois que vous n’êtes pas sincère raison pour laquelle vous n’êtes pas d’accord avec la suppression du poste de Premier ministre. Mais, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne est, lui, content. C’est pourquoi il a lui-même annoncé cela », a-t-il soutenu.
.SEYDOU DIOUF BENNO BOKK YAAKAR
« Un État qui ne se préserve pas est en danger »
Reprenant la parole, Seydou Diouf pense qu’un État qui ne se préserve pas est un État en danger. C’est pourquoi, soutient-il, il faut le protéger. Pour clore la liste des orateurs, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a pris la parole avant qu’Aymérou Gning, son alter ego du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar, demande à ceux qui pensent que le président Macky Sall est dans l’illégalité de faire des recours à la Cour Suprême. Parce qu’eux députés de la majorité présidentielle, ils respectent la séparation des pouvoirs. Lors de sa dernière prise de parole, le nouveau ministre de la Justice et garde des Sceaux, Me Malick Sall, a assuré que la suppression du poste de Premier ministre n’a aucun but politique. D’ailleurs, a-t-il soutenu, supprimer le poste de Premier ministre ne signifie en rien toucher à une institution. « Le président de la République n’est pas un pouvoiriste. Il respecte les institutions. Mais, je comprends certaines victimes de l’élection présidentielle du 24 février dernier. Malheureusement, je ne peux rien pour eux sinon leur dire ’’massa» », a-t-il ironisé avant de souligner que le député ne perd pas son mandat quand il est appelé à devenir ministre.
La première liste épuisée, le président Moustapha Niasse, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, souligne que deux autres listes peuvent être ouvertes si bien sûr ses collègues le veulent. Abdou Mbow demande la parole et propose la non ouverture d’une deuxième ou troisième liste. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly prend son contre-pied et demande la continuation des débats. Hélas, la majorité mécanique de Bennoo Bokk Yaakar (Bby) n’était pas de cet avis.
Les députés de « Macky » votent ainsi la non-ouverture d’une deuxième ou troisième liste. Les débats clos, l’amendement proposé par le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly sera lu par la rapporteure. Après son rejet sans surprise, Moustapha Niasse soumet le projet de loi au vote. Sur les 138 votants, 124 « députés de Macky » ont voté pour et 7 représentants du peuple contre...
L’opposition n’ayant pas été associée à la décision portant suppression du poste de Pm, l’ancien patron des étudiants libéraux confie qu’il ne votera pas le projet de loi du gouvernement. Et de marteler : « Je ne voterai pas cette loi que je considère comme une tricherie électorale.
Parce que je ne peux pas concevoir que, durant la dernière campagne électorale, le président ait dissimulé cette loi sans en parler au peuple. Beaucoup de députés ont peur raison pour laquelle ils veulent voter cette loi. Parce que Macky Sall leur a dit que si vous ne la votez pas, je vais dissoudre l’Assemblée nationale. » À en croire Seydina Fall Boughazely, le peuple a confiance au président Macky Sall. C’est pourquoi même s’il voulait un troisième mandat, ce peuple allait le lui donner. Cheikh Seck du Parti socialiste a fait part de sa satisfaction.
Car, explique-t-il, auparavant, c’est le pouvoir qui voulait le dialogue mais « aujourd’hui je vois que c’est l’opposition qui appelle au dialogue. Je vois que vous avez évolué. Il faut donc formaliser ce dialogue qui semble aujourd’hui établi. Il faut donc faire vite parce que le Président n’a pas le temps de vous attendre. Je vois que vous n’êtes pas sincère raison pour laquelle vous n’êtes pas d’accord avec la suppression du poste de Premier ministre. Mais, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne est, lui, content. C’est pourquoi il a lui-même annoncé cela », a-t-il soutenu.
.SEYDOU DIOUF BENNO BOKK YAAKAR
« Un État qui ne se préserve pas est en danger »
Reprenant la parole, Seydou Diouf pense qu’un État qui ne se préserve pas est un État en danger. C’est pourquoi, soutient-il, il faut le protéger. Pour clore la liste des orateurs, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a pris la parole avant qu’Aymérou Gning, son alter ego du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar, demande à ceux qui pensent que le président Macky Sall est dans l’illégalité de faire des recours à la Cour Suprême. Parce qu’eux députés de la majorité présidentielle, ils respectent la séparation des pouvoirs. Lors de sa dernière prise de parole, le nouveau ministre de la Justice et garde des Sceaux, Me Malick Sall, a assuré que la suppression du poste de Premier ministre n’a aucun but politique. D’ailleurs, a-t-il soutenu, supprimer le poste de Premier ministre ne signifie en rien toucher à une institution. « Le président de la République n’est pas un pouvoiriste. Il respecte les institutions. Mais, je comprends certaines victimes de l’élection présidentielle du 24 février dernier. Malheureusement, je ne peux rien pour eux sinon leur dire ’’massa» », a-t-il ironisé avant de souligner que le député ne perd pas son mandat quand il est appelé à devenir ministre.
La première liste épuisée, le président Moustapha Niasse, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, souligne que deux autres listes peuvent être ouvertes si bien sûr ses collègues le veulent. Abdou Mbow demande la parole et propose la non ouverture d’une deuxième ou troisième liste. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly prend son contre-pied et demande la continuation des débats. Hélas, la majorité mécanique de Bennoo Bokk Yaakar (Bby) n’était pas de cet avis.
Les députés de « Macky » votent ainsi la non-ouverture d’une deuxième ou troisième liste. Les débats clos, l’amendement proposé par le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly sera lu par la rapporteure. Après son rejet sans surprise, Moustapha Niasse soumet le projet de loi au vote. Sur les 138 votants, 124 « députés de Macky » ont voté pour et 7 représentants du peuple contre...