Les saccages récurrents d’installations universitaires et les violences répétées des étudiants pour appuyer diverses revendications ont finalement mis hors de lui le président de la République. Récemment à Kolda, à Ziguinchor, à St-Louis, à Thiès, puis à Kaolack et très souvent à Dakar, les étudiants manifestent violemment en détruisant souvent des biens publics pour dénoncer leurs conditions d’études ou réclamer des bourses si ce n’est e « master pout tous ».
Des violences qui commencent à révulser les plus hautes autorités du pays, notamment le président de la République. Macky Sall a d’ailleurs mis à profit la pause de la première pierre de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (Isep) de Matam, hier, pour mettre sévèrement en garde les étudiants auteurs de casses.
Le chef de l’Etat est fortement énervé par l’attitude des étudiants qui, pour un oui ou un non, sèment le chaos dans les campus universitaires et dans les espaces publics. Une terreur de la violence qui, selon lui, ne peut plus continuer. De Matam hier où il posait la première pierre de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel, il a lancé une mise en garde aux étudiants. « Il ne faut pas que les étudiants pensent que pour un oui ou pour un non, on doit détruire ou casser... Nous allons mettre un terme à tout cela » a-t-il menacé.
Dans un message intitulé «l’appel aux étudiants», le chef de l’État a déploré la série de manifestations qui continuent de se propager dans les universités. «Rien que durant le mois de mai, nous avons payé plus de huit milliards de francs en bourses pour les étudiants. Le Sénégal dépense des moyens qu’aucun pays africain, toutes proportions gardées, ne dépense pour ses étudiants et pour ses élèves.
Alors, il ne faudrait pas simplement parce qu’il y a une volonté de perturbation que tous ces moyens soient annulés. Notre volonté, c’est de couvrir davantage l’université, rapprocher les enseignements et les apprentissages pour créer des étudiants et des familles. Cela demande énormément de ressources. Il faut recruter autant d’enseignants, construire autant universités et d’institutions supérieures, des logements et des restaurants. Donc si on a un pays qui fait autant de sacrifices, il ne faudrait pas que tous ces sacrifices soient annulés par des gens qui ne sont même pas animés par les études, mais qui pensent que l’université doit être un espace de perturbation», a vigoureusement tonné le président Macky Sall.
Sans chercher à faire les yeux doux « aux enfants gâtés » de la République, Macky Sall a tout simplement menacé de mettre un terme à toute cette forme de destruction des biens publics. Il invite également les universités à prendre leurs responsabilités pour éviter toute perturbation dans l’espace universitaire. «Ceux qui veulent étudier ne doivent pas accepter qu’on compromette leur carrière et leur volonté de réussir et d’aller servir leur pays et de contribuer à son développement. Nous allons continuer les efforts et le ministre de l’Enseignement supérieur plaide tous les jours pour qu’on lui donne davantage de ressources.
Vous savez qu’aujourd’hui, ce ministère est le premier ou le deuxième en termes de consommation de ressources devant des ministères comme les Forces armées, devant la santé des populations. Donc, la communauté universitaire doit en être consciente et comprendre qu’il y a des limites dans ce que nous faisons. Nous allons poursuivre les efforts, construire tous les quarante cinq ENO dans les quarante six départements, nous allons construire des espaces numériques ouverts dès l’année prochaine. Il ne faut pas également que les gens pensent que les moyens sont illimités et que pour un oui ou pour un non on commence à détruire ou à casser. A un moment donné, on mettra un terme à tout cela.
Sur le plan pédagogique, il faudrait que les universités prennent leurs responsabilités pour éviter toute perturbation. Car, on n’est pas à l’université pour perturber. Nous sommes là-bas pour étudier et partir. Surtout que le gouvernement est disposé et qu’on a amélioré toutes les conditions d’études », a ajouté le président Macky Sall sur un ton ferme lors de la pause de la première pierre de l’institut supérieur d’enseignement professionnel de Matam... Espérons que son appel sera entendu par les étudiants.
Des violences qui commencent à révulser les plus hautes autorités du pays, notamment le président de la République. Macky Sall a d’ailleurs mis à profit la pause de la première pierre de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (Isep) de Matam, hier, pour mettre sévèrement en garde les étudiants auteurs de casses.
Le chef de l’Etat est fortement énervé par l’attitude des étudiants qui, pour un oui ou un non, sèment le chaos dans les campus universitaires et dans les espaces publics. Une terreur de la violence qui, selon lui, ne peut plus continuer. De Matam hier où il posait la première pierre de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel, il a lancé une mise en garde aux étudiants. « Il ne faut pas que les étudiants pensent que pour un oui ou pour un non, on doit détruire ou casser... Nous allons mettre un terme à tout cela » a-t-il menacé.
Dans un message intitulé «l’appel aux étudiants», le chef de l’État a déploré la série de manifestations qui continuent de se propager dans les universités. «Rien que durant le mois de mai, nous avons payé plus de huit milliards de francs en bourses pour les étudiants. Le Sénégal dépense des moyens qu’aucun pays africain, toutes proportions gardées, ne dépense pour ses étudiants et pour ses élèves.
Alors, il ne faudrait pas simplement parce qu’il y a une volonté de perturbation que tous ces moyens soient annulés. Notre volonté, c’est de couvrir davantage l’université, rapprocher les enseignements et les apprentissages pour créer des étudiants et des familles. Cela demande énormément de ressources. Il faut recruter autant d’enseignants, construire autant universités et d’institutions supérieures, des logements et des restaurants. Donc si on a un pays qui fait autant de sacrifices, il ne faudrait pas que tous ces sacrifices soient annulés par des gens qui ne sont même pas animés par les études, mais qui pensent que l’université doit être un espace de perturbation», a vigoureusement tonné le président Macky Sall.
Sans chercher à faire les yeux doux « aux enfants gâtés » de la République, Macky Sall a tout simplement menacé de mettre un terme à toute cette forme de destruction des biens publics. Il invite également les universités à prendre leurs responsabilités pour éviter toute perturbation dans l’espace universitaire. «Ceux qui veulent étudier ne doivent pas accepter qu’on compromette leur carrière et leur volonté de réussir et d’aller servir leur pays et de contribuer à son développement. Nous allons continuer les efforts et le ministre de l’Enseignement supérieur plaide tous les jours pour qu’on lui donne davantage de ressources.
Vous savez qu’aujourd’hui, ce ministère est le premier ou le deuxième en termes de consommation de ressources devant des ministères comme les Forces armées, devant la santé des populations. Donc, la communauté universitaire doit en être consciente et comprendre qu’il y a des limites dans ce que nous faisons. Nous allons poursuivre les efforts, construire tous les quarante cinq ENO dans les quarante six départements, nous allons construire des espaces numériques ouverts dès l’année prochaine. Il ne faut pas également que les gens pensent que les moyens sont illimités et que pour un oui ou pour un non on commence à détruire ou à casser. A un moment donné, on mettra un terme à tout cela.
Sur le plan pédagogique, il faudrait que les universités prennent leurs responsabilités pour éviter toute perturbation. Car, on n’est pas à l’université pour perturber. Nous sommes là-bas pour étudier et partir. Surtout que le gouvernement est disposé et qu’on a amélioré toutes les conditions d’études », a ajouté le président Macky Sall sur un ton ferme lors de la pause de la première pierre de l’institut supérieur d’enseignement professionnel de Matam... Espérons que son appel sera entendu par les étudiants.