Médicaments frauduleux
«Nous avons les initiatives de gratuité, parmi la prise en charge, avec plus de 7 millions de cas de moins de 5 ans, entre 2015 et 2017. 314 mille personnes âgées de 60 ans et plus, 11 mille femmes pour la seule année 2017, dans le cadre de la gratuité des césariennes. Il y a également le renforcement de services de qualité dans les structures sanitaires. Nous avons l’amélioration de l’accès aux médicaments, avec la mise en place des initiatives de la pharmacie nationale d’approvisionnement. Vous avez mon soutien total sur la lutte contre les médicaments frauduleux. Le Sénégal doit se donner les moyens d’éradiquer cette fraude. Parce que c’est une fraude mortifère, qui tue des milliers d’individus. Et nous ne pouvons rester sans réagir. De la même façon dont nous avons engagé une guerre contre le trafic de bois en Casamance, nous engagerons cette guerre contre le trafic de médicaments qui sème mort et désolation.»
Financement de la santé
«J’invite les maires à être concrets dans la réponse qu’ils apporteront dans le financement de la santé. L’une des mesures que vous pourrez prendre, c’est de faire en sorte qu’au sein de vos collectivités, vous accompagnez l’enrôlement des mutuelles de santé des femmes, des jeunes, mais surtout des écoliers. Ce qui est concrètement une participation dans le financement de la santé. Nous devons renforcer nos acquis, en mettant en place un dispositif de financement permettant de lever les contraintes majeures. On peut citer parmi ces contraintes, la faiblesse des ressources consacrées à la santé. Nous arriverons à atteindre les 15%. Mais, il faudra savoir où va l’argent de la santé. Où iront ces 15%. C’est un exercice de transparence et d’efficience. Autant vous pouvez compter sur moi sur la mobilisation davantage de ressources en faveur du secteur de la santé, autant il faudra compter sur moi sur l’exigence de résultats attendus, par rapport à la qualité des soins dans les établissements de santé. Il y a des efforts à faire, dans la gestion du fonds de dotation santé et des hôpitaux. Et aujourd’hui, dans la participation des Collectivités locales aux mutuelles de santé. Un autre souci est la non-soutenabilité des initiatives de gratuité. Nous ne sommes pas en régime communiste. D’abord, le communisme n’a réussi nulle part. J’ai moi-même été par moments, jeune maoïste. Ce sont des idéologies très intéressantes, il y a des politiques extrêmement positives dans ce mécanisme de socialisation globale. Mais, le tout étant le tout gratuit, ça n’existe nulle part. Tout ne peut être pris en charge par le secteur public. Il faut absolument que public et privé travaillent de concert pour nous permettre d’atteindre nos objectifs de soins pour tous et de qualité. Nous avons, à ce niveau, une nécessité absolue de maîtriser le système de payement de la Couverture maladie universelle. A terme et pour la transparence, l’Agence de la Cmu ne devrait pas être logée au ministère de la Santé. A partir de 2018, on la sortira du ministère de la Santé, elle pourra être dans un autre ministère ou à la Primature et travaillera étroitement avec le ministère de la Santé (…).»
Stratégie nationale de protection sociale
«La santé est un secteur qui retient particulièrement mon attention, en ce qu’il constitue un préalable pour disposer d’un capital humain de qualité indispensable à notre quête de développement. C’est pourquoi j’ai tenu à présider ce forum, dont le thème porte sur «la mobilisation des ressources pour le financement de la santé». Je voudrai saluer cette importante initiative, qui vise à augmenter les ressources pour le financement de ce secteur vital. La protection sociale est au cœur de nos politiques de développement. Laquelle, comme vous le savez, est portée par le Plan Sénégal émergent. Cette option fondamentale résulte de mon ambition de bâtir un Sénégal prospère dans l’équité et la solidarité. Gage de stabilité sociale et de cohésion nationale. C’est dans cet esprit que j’ai initié une stratégie nationale de protection sociale, qui privilégie l’articulation entre le système de protection sociale, la couverture maladie universelle et la gratuité de soins pour certaines catégories vulnérables. C’est tout cela qui constitue le socle de la protection sociale, le cœur même de l’axe 2 du Plan Sénégal émergent. La mise en œuvre de cette stratégie, suivant une démarche inclusive et multisectorielle, a permis d’obtenir des résultats probants. Parmi lesquels, je peux citer la création de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle, dont l’action a entamé une augmentation significative, avec la mise en place d’environ 675 mutuelles de santé (…).»
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«Nous avons les initiatives de gratuité, parmi la prise en charge, avec plus de 7 millions de cas de moins de 5 ans, entre 2015 et 2017. 314 mille personnes âgées de 60 ans et plus, 11 mille femmes pour la seule année 2017, dans le cadre de la gratuité des césariennes. Il y a également le renforcement de services de qualité dans les structures sanitaires. Nous avons l’amélioration de l’accès aux médicaments, avec la mise en place des initiatives de la pharmacie nationale d’approvisionnement. Vous avez mon soutien total sur la lutte contre les médicaments frauduleux. Le Sénégal doit se donner les moyens d’éradiquer cette fraude. Parce que c’est une fraude mortifère, qui tue des milliers d’individus. Et nous ne pouvons rester sans réagir. De la même façon dont nous avons engagé une guerre contre le trafic de bois en Casamance, nous engagerons cette guerre contre le trafic de médicaments qui sème mort et désolation.»
Financement de la santé
«J’invite les maires à être concrets dans la réponse qu’ils apporteront dans le financement de la santé. L’une des mesures que vous pourrez prendre, c’est de faire en sorte qu’au sein de vos collectivités, vous accompagnez l’enrôlement des mutuelles de santé des femmes, des jeunes, mais surtout des écoliers. Ce qui est concrètement une participation dans le financement de la santé. Nous devons renforcer nos acquis, en mettant en place un dispositif de financement permettant de lever les contraintes majeures. On peut citer parmi ces contraintes, la faiblesse des ressources consacrées à la santé. Nous arriverons à atteindre les 15%. Mais, il faudra savoir où va l’argent de la santé. Où iront ces 15%. C’est un exercice de transparence et d’efficience. Autant vous pouvez compter sur moi sur la mobilisation davantage de ressources en faveur du secteur de la santé, autant il faudra compter sur moi sur l’exigence de résultats attendus, par rapport à la qualité des soins dans les établissements de santé. Il y a des efforts à faire, dans la gestion du fonds de dotation santé et des hôpitaux. Et aujourd’hui, dans la participation des Collectivités locales aux mutuelles de santé. Un autre souci est la non-soutenabilité des initiatives de gratuité. Nous ne sommes pas en régime communiste. D’abord, le communisme n’a réussi nulle part. J’ai moi-même été par moments, jeune maoïste. Ce sont des idéologies très intéressantes, il y a des politiques extrêmement positives dans ce mécanisme de socialisation globale. Mais, le tout étant le tout gratuit, ça n’existe nulle part. Tout ne peut être pris en charge par le secteur public. Il faut absolument que public et privé travaillent de concert pour nous permettre d’atteindre nos objectifs de soins pour tous et de qualité. Nous avons, à ce niveau, une nécessité absolue de maîtriser le système de payement de la Couverture maladie universelle. A terme et pour la transparence, l’Agence de la Cmu ne devrait pas être logée au ministère de la Santé. A partir de 2018, on la sortira du ministère de la Santé, elle pourra être dans un autre ministère ou à la Primature et travaillera étroitement avec le ministère de la Santé (…).»
Stratégie nationale de protection sociale
«La santé est un secteur qui retient particulièrement mon attention, en ce qu’il constitue un préalable pour disposer d’un capital humain de qualité indispensable à notre quête de développement. C’est pourquoi j’ai tenu à présider ce forum, dont le thème porte sur «la mobilisation des ressources pour le financement de la santé». Je voudrai saluer cette importante initiative, qui vise à augmenter les ressources pour le financement de ce secteur vital. La protection sociale est au cœur de nos politiques de développement. Laquelle, comme vous le savez, est portée par le Plan Sénégal émergent. Cette option fondamentale résulte de mon ambition de bâtir un Sénégal prospère dans l’équité et la solidarité. Gage de stabilité sociale et de cohésion nationale. C’est dans cet esprit que j’ai initié une stratégie nationale de protection sociale, qui privilégie l’articulation entre le système de protection sociale, la couverture maladie universelle et la gratuité de soins pour certaines catégories vulnérables. C’est tout cela qui constitue le socle de la protection sociale, le cœur même de l’axe 2 du Plan Sénégal émergent. La mise en œuvre de cette stratégie, suivant une démarche inclusive et multisectorielle, a permis d’obtenir des résultats probants. Parmi lesquels, je peux citer la création de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle, dont l’action a entamé une augmentation significative, avec la mise en place d’environ 675 mutuelles de santé (…).»
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