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L'essentiel


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Livre de Cheikh Yérim Seck : L'analyse de Abdourahmane Sarr

POLITIQUE
Jeudi 19 Janvier 2023

Nous avons lu le dernier livre de Cheikh Yerim Seck (CYS) avec beaucoup d'attention. La thèse principale qui semble avoir été soutenue ou que nous avons retenue, à la lecture des pages sur des sujets variés, est celle-ci:

"Macky Sall n'a pas fait émerger le Sénégal, ne devrait pas solliciter un mandat supplémentaire, et devrait désigner un dauphin, position qui pourrait revenir à son Premier Ministre Amadou Bâ qui pourrait assurer ses arrières au vu de ses atouts énumérés et rallier les libéraux". Pour étayer cette thèse, CYS semble avoir décrédibilisé, d'une manière ou d'une autre, toutes les alternatives.

En ce qui nous concerne, nous retenons le passage ci-dessous du livre qui est tout à fait vrai et qui définit notre principal challenge: Prendre notre destin en main et faire développer ce pays par ses fils et ses filles, bons ou mauvais, qui en ont toutes les capacités.

Cheikh Yerim Seck nous dit:

"Macky Sall n'a pas développé le Sénégal. S'il a réalisé des résultats sur le front de l'économie, les chiffres, dans leur froideur, établissent de façon péremptoire que le Plan Sénégal Emergent n'a pas réalisé l'émergence. Au bout de dix années au cours desquelles des digues n'ont pas été érigées pour les protéger, les Sénégalais sont aujourd'hui fortement éprouvés par les conséquences économiques dramatiques de la Covid-19, une forte inflation due à la dépendance vis-à-vis de l'extérieur, une hausse vertigineuse des produits des hydrocarbures, un renchérissement des prix des matières premières, un gonflement du prix du fret, une appreciation du dollar par rapport à l'euro...la vulnérabilité face à ces chocs exogènes s'explique par les lacunes structurelles de notre économie: faiblesse de la productivité du travail dans des secteurs comme l'agriculture, non-maitrise des facteurs de production, déficit structurel d'épargne et de moyens de financement de l'économie, lenteur des réformes de l'administration et de l'environnement des affaires, niveau élevé de la corruption qui place le pays dans les profondeurs du classement mondial.....Macky Sall a échoué à faire les ruptures stratégiques pour inverser la tendance de la régression....Il est temps de soigner la plaie de l'économie locale pour arrêter la saignée de devises.... L'hémorragie a trop duré et a vidé de leur sang des sénégalais mal nourris, mal instruits, mal soignés, mal abrités, mal pourvus en filets sociaux.....Si des efforts ont été entrepris et des initiatives nouvelles mises en oeuvre, les années Macky Sall ont marqué une amélioration des indicateurs macroéconomiques. Elles ont toutefois pas éradiqué la pauvreté, ni ordonné l'anarchie démographique, encore moins cassé la spirale épouvantable du sous-développement" Pages 139-144.

Si tel est le bilan, notre challenge est de rivaliser de propositions pour nous en sortir et laisser de côté la décrédibilisation de notre classe politique qui a un rôle à jouer. Nous devons opérer les ruptures nécessaires pour créer de la richesse pour le développement de nos concitoyens qui ne savent pas par quel chemin passer mais qui sont les acteurs d'une démocratie majeure. Ils s'exprimeront en février 2024 qu'il pleuve ou qu'il neige.

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