Pour le Président de la République, il est difficile en Afrique pour les chefs d’Etat de présenter un bilan, à cause des lourdeurs dans les procédures administratives.
« Puisque nous voulons plus de démocratie en Afrique, nous disons, il faut limiter les mandats, soit. Mais si au même moment, les procédures qui datent des années 60 sont les mêmes qui conditionnent le décaissement, quand est-ce que ces régimes mis en place vont avoir un bilan ? », se demande-t-il.
Avant d’ajouter : « Donc, tous les cinq (5) ans, on va virer des régimes, ça va être un éternel recommencement, contraire à l’idée du développement ».
Ainsi, pour que la limitation de mandat en Afrique soit opportune, Macky Sall propose la digitalisation des procédures administratives.
« Il faut qu’en interne, les administrations se réforment, qu’elles digitalisent leurs procédures. Mais également du côté des partenaires, qu’il y ait cette évolution aussi. Pour que nous puissions dans des délais convenus, pouvoir assurer le développement des populations », a fait savoir le chef de l’Etat qui souligne que « trop souvent ces formalités et procédures retardent la formulation et l’exécution des projets. Ce qui fragilise l’action publique et suscite des attentes finalement déçues ».
« Puisque nous voulons plus de démocratie en Afrique, nous disons, il faut limiter les mandats, soit. Mais si au même moment, les procédures qui datent des années 60 sont les mêmes qui conditionnent le décaissement, quand est-ce que ces régimes mis en place vont avoir un bilan ? », se demande-t-il.
Avant d’ajouter : « Donc, tous les cinq (5) ans, on va virer des régimes, ça va être un éternel recommencement, contraire à l’idée du développement ».
Ainsi, pour que la limitation de mandat en Afrique soit opportune, Macky Sall propose la digitalisation des procédures administratives.
« Il faut qu’en interne, les administrations se réforment, qu’elles digitalisent leurs procédures. Mais également du côté des partenaires, qu’il y ait cette évolution aussi. Pour que nous puissions dans des délais convenus, pouvoir assurer le développement des populations », a fait savoir le chef de l’Etat qui souligne que « trop souvent ces formalités et procédures retardent la formulation et l’exécution des projets. Ce qui fragilise l’action publique et suscite des attentes finalement déçues ».