Maître,
L'histoire ne vous a pas donné raison; car contre le souhait exprimé par la plus grande majorité des sportifs sénégalais, férue de football, vous aviez refusé de vous séparer de Aliou Cissé et maintenant, revoilà le résultat : Échec d'une énième campagne.
Certes vous allez dire qu'il a fait du bon travail, vous allez énumérer le nombre de ses victoires obtenu pour la plupart contre des équipes faibles, la première place africaine de son équipe, mais après cela, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a de satisfaisant à tout cela si la victoire finale n'est pas au rendez-vous après plus 3 ans ? Comme Habib Bèye l'a dit sur le plateau de Canal Plus Horizon, c'est un Échec, et il faut accepter que vous avez échoué une fois de plus, provoquant encore et encore la frustration de nos plus jeunes enfants, de notre population, et surtout de tous ceux qui avaient vu venir et qui avaient tiré sur la sonnette de l'alarme.
Nous avons tous vu la satisfaction de Cissé après le match contre la Tunisie. Il m'a semblé qu'il avait atteint là son objectif après avoir battu la Tanzanie 131e classement Fifa, le Kenya 105e, le Bénin 88e et la Tunisie 25e.
Quelle joie peut-on tirer de ces victoires contre des nains du football continental ? Djamel Belmadi aussi était très content après son match difficile contre le Nigeria. Mais lui, contrairement à Aliou Cissé n'a pas fait encore un an à la tête de l'équipe d'Algérie. Son contentement débordant était alors très logique, légitime même. On aurait pu dire pour lui «boufayémone sakh mou nékh».
Que dire de celui qui après plus de 3 campagnes d'échecs et de remords n'est jamais parvenu à asseoir une équipe compétitive capable d'aller au bout et surtout capable de prendre le dessus sur une grande équipe africaine ? Que dire d'un entraîneur qui est incapable de changer de tactique de jeu durant un match ? L'Algérie grand pays de foot, 65e au classement Fifa nous a battu 2 fois.
La presse sportive algérienne, particulièrement le journal en ligne DZsport écrit ceci à propos de Djamel : «L’étude de ses adversaires et la variation de ses schémas : enfin, outre ses choix de joueurs, Djamel Belmadi est un coach tactique de haut niveau, il a étudié methodiquement le jeu africain malgré sa jeune expérience sur le continent. L’ancien entraîneur d’Al Duhail tente plusieurs schémas durant un match, tout d’abord il commence ses rencontres par un 4-3-3 avant de le changer et le varier en fonction du résultat du match et de sa physionomie.»
Un bon entraîneur n'aurait jamais perdu ce match contre l'Algérie après avoir en cours de compétition été battu par cette même équipe. En football, la règle cardinale est d'assurer d'abord sa base arrière. Durant tout le tournoi cela nous a fait défaut. C'est pourquoi j'ai parlé dans ma précédente contribution de «manque d'intelligence de lecture du jeu» dans les comportements d’Aliou Cissé.
Si le Sénégal a pu gagner la France en coupe du monde en 2002, c'est que feu Metsu avait compris qu'il devait avoir une bonne défense. Comme il était intelligent, il avait accepté la proposition de Mawade Wade de faire jouer Diatta et Pape Malick Diop dans l'axe et lui Aliou Cissé en couverture de la défense.
Comment expliquer alors ses choix étonnamment fragiles et dangereux pour l'équipe, de Kouyaté et de Sané, des milieux défensifs dans l'axe central ? Plus d'une fois, ils ont perdu leurs repères devant de grands attaquants. Ces faits sont plus qu'écœurants et cruels. Ces deux joueurs sont fautifs sur le but de Bagdad Bounédja qui les embarque en solo et en vitesse. Pourtant hormis sa hargne et son désir de gagner Bounédja n'est pas un joueur technique et adroit comme Mahres.
Tous les grands amateurs de foot savent comment le football maghrébin fonctionne. Après le but, le match était gagné pour l'Algérie. Ils ont mis respectivement un marquage à deux très discret sur Sadio Mané et sur Ismaila Sarr en étant persuadés que le Sénégal n'aurait pas de moyens de scorer, sauf sur un tir lointain, ou un coup de pied arrêté. Ce qu'ont fait Sabaly et Mbaye Niang avec brio. L'autre fait choquant c'est de mettre deux petits milieux Gana et Pape Ndiaye sans répondant physique véritable face à des adversaires comme Belaili, Guedioura et Bennacer, puis faire jouer Henri Saivet comme animateur, quel suicide devant une équipe qui vous est supérieure sur tous les plans !
Dans ce match Cissé part avec la conviction qu'il peut gagner. En aucun moment il ne pense qu'il peut perdre parce qu’il ne prend pas les précautions nécessaires pour cela. Je le redis, Kouyaté ne doit pas jouer dans l'axe. Nous avons un défenseur central Pape Abdou Cissé, il est bon il est solide il est professionnel et en l'absence de Kara Mbodj qu'il n'a pas sélectionné pour des motifs erronés, il ne la jamais fait jouer.
Kouyaté doit jouer en couverture de la défense, c'est là où il peut donner le meilleur de lui-même. Que dire de Henri Saivet qui n'apporte rien au jeu, qui se précipite sur les balles arrêtées et qui les vendange ? Le Sénégal n'a pas dominé l'Algérie dans le jeu, l'Algérie a tactiquement laissé le ballon au sénégalais pour protéger son avantage. On domine quand l'autre accepte de jouer.
Aliou Cissé ne gagne jamais devant de grosses équipes c'est la toute l'équation qui me fait dire qu'il n'est pas un TOP entraîneur. Nous avions dit après le fiasco de la coupe du monde, qu'avec Aliou nous ne gagnerons rien, mais le président de Senghor, avait vu autre chose. C'est normal, parce que c'est un avocat qui devait être dans les tribunaux et non à la tête du foot sénégalais. C'est mon sentiment.
Monsieur le président Augustin Senghor, Maintenant que vous avez encore de nouveau échoué, maintenant que la véracité de l'incapacité de ton protégé Aliou Cissé à gagner un trophée continental après plus de 3 ans est palpable, allez-vous prendre votre courage à deux mains et nous trouver un entraîneur capable de porter cette équipe avant que cette génération talentueuse ne s'éteigne?
Mamadou Yoro Ndiaye
L'histoire ne vous a pas donné raison; car contre le souhait exprimé par la plus grande majorité des sportifs sénégalais, férue de football, vous aviez refusé de vous séparer de Aliou Cissé et maintenant, revoilà le résultat : Échec d'une énième campagne.
Certes vous allez dire qu'il a fait du bon travail, vous allez énumérer le nombre de ses victoires obtenu pour la plupart contre des équipes faibles, la première place africaine de son équipe, mais après cela, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a de satisfaisant à tout cela si la victoire finale n'est pas au rendez-vous après plus 3 ans ? Comme Habib Bèye l'a dit sur le plateau de Canal Plus Horizon, c'est un Échec, et il faut accepter que vous avez échoué une fois de plus, provoquant encore et encore la frustration de nos plus jeunes enfants, de notre population, et surtout de tous ceux qui avaient vu venir et qui avaient tiré sur la sonnette de l'alarme.
Nous avons tous vu la satisfaction de Cissé après le match contre la Tunisie. Il m'a semblé qu'il avait atteint là son objectif après avoir battu la Tanzanie 131e classement Fifa, le Kenya 105e, le Bénin 88e et la Tunisie 25e.
Quelle joie peut-on tirer de ces victoires contre des nains du football continental ? Djamel Belmadi aussi était très content après son match difficile contre le Nigeria. Mais lui, contrairement à Aliou Cissé n'a pas fait encore un an à la tête de l'équipe d'Algérie. Son contentement débordant était alors très logique, légitime même. On aurait pu dire pour lui «boufayémone sakh mou nékh».
Que dire de celui qui après plus de 3 campagnes d'échecs et de remords n'est jamais parvenu à asseoir une équipe compétitive capable d'aller au bout et surtout capable de prendre le dessus sur une grande équipe africaine ? Que dire d'un entraîneur qui est incapable de changer de tactique de jeu durant un match ? L'Algérie grand pays de foot, 65e au classement Fifa nous a battu 2 fois.
La presse sportive algérienne, particulièrement le journal en ligne DZsport écrit ceci à propos de Djamel : «L’étude de ses adversaires et la variation de ses schémas : enfin, outre ses choix de joueurs, Djamel Belmadi est un coach tactique de haut niveau, il a étudié methodiquement le jeu africain malgré sa jeune expérience sur le continent. L’ancien entraîneur d’Al Duhail tente plusieurs schémas durant un match, tout d’abord il commence ses rencontres par un 4-3-3 avant de le changer et le varier en fonction du résultat du match et de sa physionomie.»
Un bon entraîneur n'aurait jamais perdu ce match contre l'Algérie après avoir en cours de compétition été battu par cette même équipe. En football, la règle cardinale est d'assurer d'abord sa base arrière. Durant tout le tournoi cela nous a fait défaut. C'est pourquoi j'ai parlé dans ma précédente contribution de «manque d'intelligence de lecture du jeu» dans les comportements d’Aliou Cissé.
Si le Sénégal a pu gagner la France en coupe du monde en 2002, c'est que feu Metsu avait compris qu'il devait avoir une bonne défense. Comme il était intelligent, il avait accepté la proposition de Mawade Wade de faire jouer Diatta et Pape Malick Diop dans l'axe et lui Aliou Cissé en couverture de la défense.
Comment expliquer alors ses choix étonnamment fragiles et dangereux pour l'équipe, de Kouyaté et de Sané, des milieux défensifs dans l'axe central ? Plus d'une fois, ils ont perdu leurs repères devant de grands attaquants. Ces faits sont plus qu'écœurants et cruels. Ces deux joueurs sont fautifs sur le but de Bagdad Bounédja qui les embarque en solo et en vitesse. Pourtant hormis sa hargne et son désir de gagner Bounédja n'est pas un joueur technique et adroit comme Mahres.
Tous les grands amateurs de foot savent comment le football maghrébin fonctionne. Après le but, le match était gagné pour l'Algérie. Ils ont mis respectivement un marquage à deux très discret sur Sadio Mané et sur Ismaila Sarr en étant persuadés que le Sénégal n'aurait pas de moyens de scorer, sauf sur un tir lointain, ou un coup de pied arrêté. Ce qu'ont fait Sabaly et Mbaye Niang avec brio. L'autre fait choquant c'est de mettre deux petits milieux Gana et Pape Ndiaye sans répondant physique véritable face à des adversaires comme Belaili, Guedioura et Bennacer, puis faire jouer Henri Saivet comme animateur, quel suicide devant une équipe qui vous est supérieure sur tous les plans !
Dans ce match Cissé part avec la conviction qu'il peut gagner. En aucun moment il ne pense qu'il peut perdre parce qu’il ne prend pas les précautions nécessaires pour cela. Je le redis, Kouyaté ne doit pas jouer dans l'axe. Nous avons un défenseur central Pape Abdou Cissé, il est bon il est solide il est professionnel et en l'absence de Kara Mbodj qu'il n'a pas sélectionné pour des motifs erronés, il ne la jamais fait jouer.
Kouyaté doit jouer en couverture de la défense, c'est là où il peut donner le meilleur de lui-même. Que dire de Henri Saivet qui n'apporte rien au jeu, qui se précipite sur les balles arrêtées et qui les vendange ? Le Sénégal n'a pas dominé l'Algérie dans le jeu, l'Algérie a tactiquement laissé le ballon au sénégalais pour protéger son avantage. On domine quand l'autre accepte de jouer.
Aliou Cissé ne gagne jamais devant de grosses équipes c'est la toute l'équation qui me fait dire qu'il n'est pas un TOP entraîneur. Nous avions dit après le fiasco de la coupe du monde, qu'avec Aliou nous ne gagnerons rien, mais le président de Senghor, avait vu autre chose. C'est normal, parce que c'est un avocat qui devait être dans les tribunaux et non à la tête du foot sénégalais. C'est mon sentiment.
Monsieur le président Augustin Senghor, Maintenant que vous avez encore de nouveau échoué, maintenant que la véracité de l'incapacité de ton protégé Aliou Cissé à gagner un trophée continental après plus de 3 ans est palpable, allez-vous prendre votre courage à deux mains et nous trouver un entraîneur capable de porter cette équipe avant que cette génération talentueuse ne s'éteigne?
Mamadou Yoro Ndiaye