Cheikh Thiam
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Que Cheikh Thiam, Directeur du quotidien Le Soleil, se le tienne pour dit, le syndicat des travailleurs dudit quotidien ne compte plus se laisser faire. Dans un communiqué, le personnel de la Société sénégalaise de presse et de publicité (Sspp) qui édite Le Soleil entend croiser le fer avec la direction de leur structure, si jamais leurs revendications ne sont pas prises en compte d’ici la semaine prochaine.
«En tant que responsables et défenseurs des travailleurs, nous refusons que M. Thiam nous mène en bateau. Nous refusons de revivre les dures périodes connues, il y a quelques années,, avec quatre mois sans salaires sous l’ancien directeur. C’est pourquoi, nous prenons à témoin les autorités de ce pays pour qu’elles prêtent attention à ce patrimoine national qu’est Le Soleil», déclarent-ils. Avant de poursuivre: «Dès la semaine prochaine, nous comptons passer à la vitesse supérieure avec un port de brassards rouges et un concert de sifflets. Par ailleurs, une conférence de presse est aussi prévue».
La cause de cette colère des travailleurs du quotidien Le Soleil n’est autre que «le refus» de leur directeur de les recevoir pour les nombreux problèmes qui secouent leur société. «Le Directeur général, Cheikh Thiam, nous a opposé une fin de non-recevoir, depuis que nous lui avons soumis la plateforme revendicative axée sur une dizaine de points, à l’occasion de la célébration de la fête des travailleurs, le 1er mai 2017. A la place d’un face à face sérieux et productif pour l’intérêt des travailleurs, M. Thiam nous a servi, par le biais de sa secrétaire, une note sèche, laconique, en renvoyant sine die le rendez-vous tant attendu par les syndicalistes», ont-ils dénoncé.
D’après l’intersyndicale Sspp Le Soleil, par cet acte, Cheikh Thiam a décidé volontairement et unilatéralement de rompre le fil du dialogue avec les responsables syndicaux. «Aujourd’hui, le personnel est plongé dans un désarroi sans nom, à cause de la mauvaise gestion de l’entreprise. Les travailleurs vivent dans l’insécurité la plus totale, avec les vols récurrents constatés dans l’entreprise. Curieusement, pour M. Thiam, tout cela n’est qu’un petit larcin, oubliant que ces séries de forfaits ont plongé la maison dans un climat de suspicion et de méfiance entre agents», ont-ils fait savoir.
«Cheikh Thiam à la fois journaliste, commercial, agent de recouvrement, comptable, Drh»
A en croire les syndicalistes du Soleil, Cheikh Thiam n’est intéressé que par ses projets dont la pertinence laisse à désirer. «Se croyant plus intelligent que tout Le Soleil réuni, M. Thiam est à la fois journaliste, commercial, agent de recouvrement, comptable, DRH et règne sans partage dans son douillet fauteuil de directeur. Impensable pour lui d’assister aux réunions de rédaction et pendant ce temps, il gère à sa guise les pages du journal, en compromettant la ligne éditoriale de notre quotidien», fustige l’intersyndicale Sspp Le Soleil, avant de conclure: »A force de vouloir tout gérer dans cette maison, M. Thiam est aujourd’hui à bout de souffle et ressemble à ce commandant dont le bateau oscille et menace de dériver»
Ndèye Khady Fall (Les Echos)
«En tant que responsables et défenseurs des travailleurs, nous refusons que M. Thiam nous mène en bateau. Nous refusons de revivre les dures périodes connues, il y a quelques années,, avec quatre mois sans salaires sous l’ancien directeur. C’est pourquoi, nous prenons à témoin les autorités de ce pays pour qu’elles prêtent attention à ce patrimoine national qu’est Le Soleil», déclarent-ils. Avant de poursuivre: «Dès la semaine prochaine, nous comptons passer à la vitesse supérieure avec un port de brassards rouges et un concert de sifflets. Par ailleurs, une conférence de presse est aussi prévue».
La cause de cette colère des travailleurs du quotidien Le Soleil n’est autre que «le refus» de leur directeur de les recevoir pour les nombreux problèmes qui secouent leur société. «Le Directeur général, Cheikh Thiam, nous a opposé une fin de non-recevoir, depuis que nous lui avons soumis la plateforme revendicative axée sur une dizaine de points, à l’occasion de la célébration de la fête des travailleurs, le 1er mai 2017. A la place d’un face à face sérieux et productif pour l’intérêt des travailleurs, M. Thiam nous a servi, par le biais de sa secrétaire, une note sèche, laconique, en renvoyant sine die le rendez-vous tant attendu par les syndicalistes», ont-ils dénoncé.
D’après l’intersyndicale Sspp Le Soleil, par cet acte, Cheikh Thiam a décidé volontairement et unilatéralement de rompre le fil du dialogue avec les responsables syndicaux. «Aujourd’hui, le personnel est plongé dans un désarroi sans nom, à cause de la mauvaise gestion de l’entreprise. Les travailleurs vivent dans l’insécurité la plus totale, avec les vols récurrents constatés dans l’entreprise. Curieusement, pour M. Thiam, tout cela n’est qu’un petit larcin, oubliant que ces séries de forfaits ont plongé la maison dans un climat de suspicion et de méfiance entre agents», ont-ils fait savoir.
«Cheikh Thiam à la fois journaliste, commercial, agent de recouvrement, comptable, Drh»
A en croire les syndicalistes du Soleil, Cheikh Thiam n’est intéressé que par ses projets dont la pertinence laisse à désirer. «Se croyant plus intelligent que tout Le Soleil réuni, M. Thiam est à la fois journaliste, commercial, agent de recouvrement, comptable, DRH et règne sans partage dans son douillet fauteuil de directeur. Impensable pour lui d’assister aux réunions de rédaction et pendant ce temps, il gère à sa guise les pages du journal, en compromettant la ligne éditoriale de notre quotidien», fustige l’intersyndicale Sspp Le Soleil, avant de conclure: »A force de vouloir tout gérer dans cette maison, M. Thiam est aujourd’hui à bout de souffle et ressemble à ce commandant dont le bateau oscille et menace de dériver»
Ndèye Khady Fall (Les Echos)