Est-il possible de respecter la parole donnée en politique ? Nombre de nos concitoyens répondraient par la négative si une telle question leur était posée. Non qu’ils ne croient pas à la compatibilité entre politique et vérité. Loin s’en faut. Mais ils désespèrent de la plupart des hommes politiques dans le pays tant sont nombreuses leurs promesses non tenues jusque-là. Dès lors ils accordent très peu ou pas de crédit du tout à la parole venant d’un politicien.
Si l’ère du wax-waxeet décomplexé semble avoir été inaugurée sous la présidence de Wade, elle a atteint un palier supérieur avec son successeur, qui lui a emboîté le pas avec une facilité déconcertante; se cachant parfois sous le manteau élastique d’un conseil constitutionnel gadgétisé.
Le soutien – euphémisme pour ne pas dire transhumance – apporté récemment à l’APR par Gadio n’arrange surtout pas les choses. Au contraire, il va remuer le couteau dans la plaie déjà très béante de la palinodie dans l’atmosphère politique. Après entre autres Souleymane Ndéné Ndiaye, Moussa Sy, Pape Samba Mboup, voilà que l’un des rares anciens ministres ayant longtemps survécu à plusieurs gouvernements caméléonesques du président Wade fait allégeance à Macky Sall au prix d’un reniement, toute honte bue, à l’instar de ses anciens camarades de parti. Ces transhumances ne restent pas moins du wax-waxeet puisque leurs auteurs avaient juré fidélité à leur parti d’origine quel qu’en fût le prix. Les preuves de leur abjuration sont heureusement encore visibles dans des vidéos sur Internet. Cette situation doit pousser nos concitoyens à réfléchir davantage sur le comportement et le profil des personnes qu’ils aimeraient voir les diriger. Car les prochaines élections présidentielles en février 2019 seront l’occasion pour eux de faire peau neuve ou d’opter pour la continuité.
Personne n’est dupe, le bien-être du peuple est le cadet des soucis de la plupart des politiciens qui tournent casaque dans le pays pour rejoindre le parti au pouvoir. Celui-ci veut préserver un train de vie onéreux, celui-là pense se mettre à l’abri d’une éventuelle poursuite judiciaire pour ses crimes financiers en se rangeant du côté du pouvoir ; celui-là encore est à la recherche de nouvelles opportunités…
Le dernier mot reste toutefois au peuple, qui doit être très vigilant dans le choix de la personne à qui il veut confier les rênes du pays prochainement. S’il se choisit un MAÎTRE, disrespectueux à son égard, ignorant que c’est avec l’argent du contribuable qu’il est payé; un profiteur juste mû par ses intérêts personnels, familiaux et partisans, il aura droit à cinq bonnes années de plaintes, de protestations, de peur et de souffrance devant lui. Si, au contraire, il se choisit un « SERVITEUR », quelqu’un de véridique et de compatissant à son égard, il ne verra pas certes tous ses problèmes disparaître mais nombre d’entre eux pourront être allégés.
Croire aux promesses de nos immoraux politiciens, c’est aussi accepter de se faire rouler dans la farine. Ils sont pires que les boulangers. Attention, à ne pas se faire rôtir au four.
Si l’ère du wax-waxeet décomplexé semble avoir été inaugurée sous la présidence de Wade, elle a atteint un palier supérieur avec son successeur, qui lui a emboîté le pas avec une facilité déconcertante; se cachant parfois sous le manteau élastique d’un conseil constitutionnel gadgétisé.
Le soutien – euphémisme pour ne pas dire transhumance – apporté récemment à l’APR par Gadio n’arrange surtout pas les choses. Au contraire, il va remuer le couteau dans la plaie déjà très béante de la palinodie dans l’atmosphère politique. Après entre autres Souleymane Ndéné Ndiaye, Moussa Sy, Pape Samba Mboup, voilà que l’un des rares anciens ministres ayant longtemps survécu à plusieurs gouvernements caméléonesques du président Wade fait allégeance à Macky Sall au prix d’un reniement, toute honte bue, à l’instar de ses anciens camarades de parti. Ces transhumances ne restent pas moins du wax-waxeet puisque leurs auteurs avaient juré fidélité à leur parti d’origine quel qu’en fût le prix. Les preuves de leur abjuration sont heureusement encore visibles dans des vidéos sur Internet. Cette situation doit pousser nos concitoyens à réfléchir davantage sur le comportement et le profil des personnes qu’ils aimeraient voir les diriger. Car les prochaines élections présidentielles en février 2019 seront l’occasion pour eux de faire peau neuve ou d’opter pour la continuité.
Personne n’est dupe, le bien-être du peuple est le cadet des soucis de la plupart des politiciens qui tournent casaque dans le pays pour rejoindre le parti au pouvoir. Celui-ci veut préserver un train de vie onéreux, celui-là pense se mettre à l’abri d’une éventuelle poursuite judiciaire pour ses crimes financiers en se rangeant du côté du pouvoir ; celui-là encore est à la recherche de nouvelles opportunités…
Le dernier mot reste toutefois au peuple, qui doit être très vigilant dans le choix de la personne à qui il veut confier les rênes du pays prochainement. S’il se choisit un MAÎTRE, disrespectueux à son égard, ignorant que c’est avec l’argent du contribuable qu’il est payé; un profiteur juste mû par ses intérêts personnels, familiaux et partisans, il aura droit à cinq bonnes années de plaintes, de protestations, de peur et de souffrance devant lui. Si, au contraire, il se choisit un « SERVITEUR », quelqu’un de véridique et de compatissant à son égard, il ne verra pas certes tous ses problèmes disparaître mais nombre d’entre eux pourront être allégés.
Croire aux promesses de nos immoraux politiciens, c’est aussi accepter de se faire rouler dans la farine. Ils sont pires que les boulangers. Attention, à ne pas se faire rôtir au four.