Ils veulent anéantir le magistrat Souleymane Téliko
C’est ce 19 avril à 11h à Saint-Louis que le magistrat Souleymane Teliko sera entendu par le Conseil de discipline. En effet, le mardi 11 avril 2017, il lui a été notifié l'ouverture d'une procédure disciplinaire à son encontre. Le premier président de la Cour d'appel de Saint-Louis, qui a été désigné rapporteur, lui a, à cet effet, remis une convocation pour une audition.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
La raison ? Un e-mail daté du 22 mars 2017, adressé à ses collègues mandants pour leur rendre compte de magistrats affectés après consultation à domicile du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Les griefs retenus contre lui sont : la violation des délibérations du CSM, le discrédit jeté sur le CSM, l’instigation à une réunion de l'Assemblée générale de l'UMS. Au-delà des motifs ci-dessus indiqués et qui paraissent pour le moins légers, il existe indubitablement d'autres raisons, non avouées, qui ont déterminé l'ouverture de cette procédure disciplinaire.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Ces reproches sont légers en ce sens qu’ils ne violent en rien le secret professionnel et ses obligations déontologiques. Ainsi, il semble, après avoir tenté en vain avec le juge Ibrahima Hamidou Dème, que Sidiki Kaba et le président du CSM, Macky Sall, veulent anéantir le rétif magistrat Téliko, connu pour son franc-parler et son amour pour la justice. Ainsi, au sein du CSM, l'instance faitière veut instaurer l’omerta et l’assujettissement de ses membres qui, apparemment doivent faire comme dans l’armée : obéir sans moufter mot.
Mais c’est un coup d’épée dans l’eau car pour qui connait Souleymane Téliko, il n’en est pas à son coup d’essai pour dire ce qu’il pense de la bonne marche de la Justice. N’est-ce pas lui qui remettait en cause, au cours d'une rentrée des Cours et Tribunaux, le fonctionnement de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) qui ne garantit pas tous les droits à la défense ?
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Aujourd’hui emberlificoté en pleine tempête politique dans l’affaire Khalifa Sall, le pouvoir a-t-il besoin d’ouvrir un autre front en s’attaquant à l'UMS ? Le Garde des Sceaux doit savoir qu’aujourd’hui, en 2017, bâillonner les magistrats ou les mettre tous au pas est une entreprise vaine et risquée.
Serigne Saliou Guèye
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
La raison ? Un e-mail daté du 22 mars 2017, adressé à ses collègues mandants pour leur rendre compte de magistrats affectés après consultation à domicile du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Les griefs retenus contre lui sont : la violation des délibérations du CSM, le discrédit jeté sur le CSM, l’instigation à une réunion de l'Assemblée générale de l'UMS. Au-delà des motifs ci-dessus indiqués et qui paraissent pour le moins légers, il existe indubitablement d'autres raisons, non avouées, qui ont déterminé l'ouverture de cette procédure disciplinaire.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Ces reproches sont légers en ce sens qu’ils ne violent en rien le secret professionnel et ses obligations déontologiques. Ainsi, il semble, après avoir tenté en vain avec le juge Ibrahima Hamidou Dème, que Sidiki Kaba et le président du CSM, Macky Sall, veulent anéantir le rétif magistrat Téliko, connu pour son franc-parler et son amour pour la justice. Ainsi, au sein du CSM, l'instance faitière veut instaurer l’omerta et l’assujettissement de ses membres qui, apparemment doivent faire comme dans l’armée : obéir sans moufter mot.
Mais c’est un coup d’épée dans l’eau car pour qui connait Souleymane Téliko, il n’en est pas à son coup d’essai pour dire ce qu’il pense de la bonne marche de la Justice. N’est-ce pas lui qui remettait en cause, au cours d'une rentrée des Cours et Tribunaux, le fonctionnement de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) qui ne garantit pas tous les droits à la défense ?
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Aujourd’hui emberlificoté en pleine tempête politique dans l’affaire Khalifa Sall, le pouvoir a-t-il besoin d’ouvrir un autre front en s’attaquant à l'UMS ? Le Garde des Sceaux doit savoir qu’aujourd’hui, en 2017, bâillonner les magistrats ou les mettre tous au pas est une entreprise vaine et risquée.
Serigne Saliou Guèye