« Je le dis clairement, pour cette deuxième phase, on constate de l’amateurisme, du manque de sérieux envers les impactés. Nous sommes sans nouvelles des autorités en charge de ce projet depuis longtemps. Et ce silence ne cesse de nous inquiéter. Nous voulons être édifiés sur notre sort, suite au recensement des enquêteurs de l’APIX et de l’ANSD », a protesté le coordonnateur des impactés du TER, Ibra Fall Diouf.
Mandaté pour parler au nom des impactés, il dénonce une injustice volontairement commise par les autorités pour installer l’angoisse à leur niveau. « Nous dénonçons avec la plus grande énergie cette injustice et nous sommes inquiets. Parce que bon nombre d’impactés sont en location et d’autres avaient contracté des prêts bancaires destinés à la construction pour sécuriser définitivement leurs familles. De grandes familles sont déjà disloquées. Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une précarité aux conséquences inqualifiables », poursuit-il.
Avec le Témoin