La procédure de levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko est enclenchée à l’Assemblée nationale avec la réunion de bureau et celle de la conférence des présidents qui sont convoquées ce jeudi en mode « fast track » par le président Moustapha Niasse. A quelques heures de ces réunions les avocats du député Ousmane Sonko ont interpellé le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, sur la prise en compte de quatre éléments qui doivent figurer, selon eux, dans la saisine d’une demande de levée d’immunité parlementaire diligentée par le Juge d’Instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors-classe de Dakar...
En clair pour les avocats de Sonko, la prise en compte de la demande du Juge d’instruction contiendrait des vices de formes qui devraient aboutir au rejet de sa requête. Ils semblent ignorer que Moustapha Niasse n’ose as contrarier la volonté du président Macky Sall ! Le camp du Patriote en chef ne veut donner aucune opportunité au président Macky Sall et Cie de liquider Ousmane Sonko. Hier, les avocats du leader de Pastef, par l’entremise d’un d’entre eux, à savoir Me Bamba Cissé, ont saisi le président de la deuxième institution de la République pour l’interpeller à propos de sa saisine par le Juge d’Instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors-classe de Dakar pour lever l’immunité parlementaire de leur client.
« Au titre de la procédure visant l’honorable député Ousmane Sonko, Président du parti Pastef-Les Patriotes, votre autorité a été saisie d’une demande de levée d’immunité parlementaire, diligentée par le Juge d’Instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors-classe de Dakar, à l’initiative de Monsieur le Procureur de la République Près le Tribunal de Grande Instance Hors-Classe de Dakar », rappellent d’emblée les avocats du député Ousmane Sonko. Après quoi, ils ont prié Moustapha Niasse, pour un meilleur avis sur la suite à donner à cette affaire Ousmane Sonko, de bien vouloir requérir des deux autorités de saisine, la production : « du seul rapport médical existant, produit moins de 24 heures après les faits supposés de viol ; des déclarations des témoins et de l’accusatrice ; de la déposition d’un des témoins ayant nommément cité une personnalité, membre du Groupe Benno Bokk Yakaar, majoritaire dans votre Assemblée chargée d’examiner la question immunitaire d’un député opposant à ce groupe ; du réquisitoire introductif du Parquet, lequel constitue un acte de poursuite initié avant même que l’immunité ne soit levée, en violation de la loi. »
« De tels évènements vous déterminent sur la suite à donner à la levée de son immunité parlementaire... » Le tout, indiquent les avocats du député Ousmane Sonko au président de l’Assemblée nationale, « sans qu’on ne puisse vous opposer le secret de l’instruction en ceci que des pièces et informations vous ont déjà été transmises. » « De tels éléments vous déterminent, sans aucun doute, sur la suite à donner à la requête tendant à la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable député Ousmane Sonko », disent les conseillers du leader du parti Pastef-Les Patriotes.
Ces mêmes avocats d’Ousmane Sonko jurent qu’au moment de rédiger la lettre adressée au président de l’Assemblée Nationale, ils ne connaissaient toujours pas le contenu de la saisine du Juge d’instruction. Malgré tout, ils ont tenu à demander au président Moustapha Niasse et au bureau de l’Assemblée nationale de rejeter la requête pour vices de forme. C’est trop demander à Moustapha Niasse qui s’est défini lui-même comme étant le « gardien du champ de manioc » du président Macky Sall !
En clair pour les avocats de Sonko, la prise en compte de la demande du Juge d’instruction contiendrait des vices de formes qui devraient aboutir au rejet de sa requête. Ils semblent ignorer que Moustapha Niasse n’ose as contrarier la volonté du président Macky Sall ! Le camp du Patriote en chef ne veut donner aucune opportunité au président Macky Sall et Cie de liquider Ousmane Sonko. Hier, les avocats du leader de Pastef, par l’entremise d’un d’entre eux, à savoir Me Bamba Cissé, ont saisi le président de la deuxième institution de la République pour l’interpeller à propos de sa saisine par le Juge d’Instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors-classe de Dakar pour lever l’immunité parlementaire de leur client.
« Au titre de la procédure visant l’honorable député Ousmane Sonko, Président du parti Pastef-Les Patriotes, votre autorité a été saisie d’une demande de levée d’immunité parlementaire, diligentée par le Juge d’Instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors-classe de Dakar, à l’initiative de Monsieur le Procureur de la République Près le Tribunal de Grande Instance Hors-Classe de Dakar », rappellent d’emblée les avocats du député Ousmane Sonko. Après quoi, ils ont prié Moustapha Niasse, pour un meilleur avis sur la suite à donner à cette affaire Ousmane Sonko, de bien vouloir requérir des deux autorités de saisine, la production : « du seul rapport médical existant, produit moins de 24 heures après les faits supposés de viol ; des déclarations des témoins et de l’accusatrice ; de la déposition d’un des témoins ayant nommément cité une personnalité, membre du Groupe Benno Bokk Yakaar, majoritaire dans votre Assemblée chargée d’examiner la question immunitaire d’un député opposant à ce groupe ; du réquisitoire introductif du Parquet, lequel constitue un acte de poursuite initié avant même que l’immunité ne soit levée, en violation de la loi. »
« De tels évènements vous déterminent sur la suite à donner à la levée de son immunité parlementaire... » Le tout, indiquent les avocats du député Ousmane Sonko au président de l’Assemblée nationale, « sans qu’on ne puisse vous opposer le secret de l’instruction en ceci que des pièces et informations vous ont déjà été transmises. » « De tels éléments vous déterminent, sans aucun doute, sur la suite à donner à la requête tendant à la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable député Ousmane Sonko », disent les conseillers du leader du parti Pastef-Les Patriotes.
Ces mêmes avocats d’Ousmane Sonko jurent qu’au moment de rédiger la lettre adressée au président de l’Assemblée Nationale, ils ne connaissaient toujours pas le contenu de la saisine du Juge d’instruction. Malgré tout, ils ont tenu à demander au président Moustapha Niasse et au bureau de l’Assemblée nationale de rejeter la requête pour vices de forme. C’est trop demander à Moustapha Niasse qui s’est défini lui-même comme étant le « gardien du champ de manioc » du président Macky Sall !