Toutefois, au cours des derniers jours, des pays importants de la CEDEAO «Ont décidé de réduire au minimum leur niveau de représentation à ce sommet, en raison de leur désaccord avec l'invitation adressée au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu », selon le ministère marocain.
Le roi « souhaite que sa première présence à un sommet de la CEDEAO n'intervienne pas dans un contexte de tension et de controverse, et tient à éviter tout amalgame ou confusion », conclut le communiqué, laissant entendre que le roi ne se rendrait pas au sommet.
Une information confirmée par une source au ministère des Affaires étrangères. Après son retour réussi au sein de l'Union africaine (UA) début 2017, le Maroc s'est porté candidat pour devenir membre de la CEDEAO, et a développé en conséquence ces derniers mois une intense activité diplomatique en Afrique de l'Ouest pour y parvenir.
Le Premier ministre israélien doit se rendre au sommet de Monrovia à partir de dimanche à la tête d'une importante délégation diplomatique et économique, a indiqué son bureau.
L'Etat hébreu est lui aussi très actif diplomatiquement et économiquement sur le continent. M. Netanyahu s'est rendu l'an passé dans quatre pays africains, dont le Togo, où il devrait rencontrer en octobre une trentaine de dirigeants africains au cours d'un sommet Afrique-Israël.