Prenant part à la séance de travail sur le renforcement de la coopération entre les Brics et l’Afrique au dixième sommet des Brics qui se tient à Johannesburg, le Président de la République, Macky Sall a fait savoir que l’Afrique doit exploiter ses propres ressources pour aspirer au développement. Dans le communiqué reçu hier, vendredi 27 juillet, il ajoute qu’il faut également s’appuyer sur des partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques.
Pour stimuler son développement, l’Afrique doit miser sur ses propres ressources. C’est ce qu’a fait savoir le Président de la République, Macky Sall qui prenait part à la séance de travail sur le thème : «Comment renforcer le coopération entre les Brics et l’Afrique pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ? » au dixième sommet des Brics qui se tient à Johannesburg «Nous voulons une gouvernance mondiale plus juste, plus équitable et plus inclusive. Le Nepad vise le même objectif, pour une Afrique qui se construit par elle-même, en comptant sur ses propres ressources et sur des partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques.
/> (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Le dialogue Brics-Afrique va dans le même sens en nous invitant à rechercher les moyens de renforcer notre coopération pour une croissance inclusive et une prospérité partagée», a déclaré Macky Sall dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, vendredi 27 juillet. Selon lui, «le renforcement de la coopération entre l’Afrique et les Brics demande une vision partagée et novatrice des relations internationales contemporaines et des modalités de collaboration pour asseoir un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique». «La vision, c’est de constater qu’avec les profondes mutations internationales en cours, il y a un nouveau monde qui se dessine, et que ce nouveau monde ne peut plus être gouverné par les règles et les mécanismes anciens», lit-on dans le document.
Pour en arriver, le Président de la République y voit deux modalités. Il s’agit de «considérer l’essor des Brics comme une contribution à l’avènement d’un nouvel ordre mondial plus inclusif, où les intérêts de nos pays pourraient être mieux pris en charge», «d’agir sur nos complémentarités en développant nos ressources humaines, naturelles et technologiques, pour constituer entre les Brics et l’Afrique un pôle d’opportunités et d’échanges économiques, apte à donner une nouvelle dynamique à la gouvernance mondiale».
Sur ce second point, Macky Sall mise sur les mécanismes de collaboration pratique dans des domaines comme les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, la formation, etc. «Sur les infrastructures par exemple, l’Afrique, à travers le Nepad, dispose déjà d’une banque de projets (dont certains sont en cours) avec le Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (Pida) qui vise la transformation structurelle de l’Afrique par la réalisation d’infrastructures interétatiques de base : routes, autoroutes, ponts, chemins de fer, barrages, centrales électriques, parcs industriels et infrastructures numériques», a fait savoir Macky Sall dans le communiqué. Il a aussi soutenu que la «collaboration autour du Pida devrait être facilitée parce que c’est l’Afrique du Sud, membre des BRICS, qui est aussi coordonnateur du Pida ; ensuite, parce que la réalisation du PIDA, telle que définie par le NEPAD, repose davantage sur le partenariat que l’aide».
/> (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); A en croire Macky Sall, même si l’aide est un instrument de solidarité ponctuelle, elle ne peut être une stratégie de développement. C’est pourquoi, dit-il, «pour stimuler une croissance inclusive et une prospérité partagée, les BRICS et l’Afrique devraient donc imaginer des mécanismes qui facilitent l’investissement, les échanges et l’accès au crédit pour le financement de projets d’intérêt commun».