Des rappeurs, animateurs et hommes politiques ... ont fait face à la presse, ce lundi pour réclamer la libération de leur camarade Mor Talla Guèye dit «Nit Doff » arrêté par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. En effet, le procureur de la République s'est autosaisi en ordonnant l'interpellation du rappeur puis l'ouverture d'une enquête, suite à un live dans lequel Mor Talla Guèye avait proféré ‘’des insultes à tout-va, et appelant à la révolte’’. Selon ces camarades, le procureur a changé les chefs d’accusation pour charger l’accusé. Nit Doff est poursuivi finalement pour "diffusion de fausse nouvelle, outrage aux magistrats et menace de mort".
« Le procureur de la République s'est autosaisi en ordonnant l'interpellation de Mor Talla Guèye suite à son live qu’il avait fait le 12 janvier. Ils sont restés jusqu’au 18 janvier, au lieu de lui apporter une convocation, ils sont allés le cueillir directement chez lui comme si c’était un criminel. Ils l’ont conduit au commissariat central où il a été mis en garde à vue. Le procureur dit qu’il est poursuivi pour appel à l’insurrection, outrage à magistrat, appel à la violence, etc. Après un autre retour de parquet, qui n’a aucune nomenclature juridique, il a été remis au doyen des juges le 24 janvier qui l’a placé sous mandat de dépôt. Tout ce que le procureur a mis comme charge dans ce dossier, le juge n’a pris que juste trois : diffusion de fausse nouvelle, outrage aux magistrats et menace de mort sur les autorités judiciaires », a rappelé Ben Talla.
Pour son producteur Shaeim Diop, « Mor Talla Guèye a toujours été la cible des autorités au pouvoir. S’il y a de grands concerts où il y a des hommes politiques derrière, ils te disent clairement n’inviter pas Nit Doff. La preuve les étudiants de l’UGB de Saint-Louis avaient invité Nit Doff pour animer leur concert. Ils ont envoyé le cachet est tout, mais le jour du concert nous sommes allés. Arrivé à l’entrée de Saint-Louis, c’est là qu’on nous a bloqués. On nous dit qu’il pleuvait donc nous ne pouvons pas tenir ce concert. Nous avons appelé les étudiants qui nous ont dit qu’il n’y a rien de tout cela. Nit Doff m'a demandé de surseoir à tout. Ce qui montre qu’il n’est pas un homme de violence. C’est ainsi que nous avons replié pour éviter des problèmes. Beaucoup de nos activités ont été annulées, bloquées de façon injuste. Il a toujours été victime d’injustice ».
Kilifa ne dira pas le contraire. « Nous savons tous que si vous militez pour un parti appelé Pastef, vous savez ce qui vous attend. Alors Nit Doff est juste victime de cela. Un rappeur engagé a deux facettes. Parfois, il est doux, comme il peut être violant face à l’injustice. Quand j’ai vu les chefs d’accusation, je me suis dit est ce qu’il n’y a pas un autre live. Quand j’ai réécouté tout le live, il n’y a nulle part ou il a menacé quelqu’un de mort, ou d’appeler à la violence. C’est leur méthode et tout le monde le sait. Mais j’interpelle directement le président de la République qui est derrière tout ça. Et je demande aux magistrats qui acceptent le jeu de l’exécutif d’arrêter. Trop, c’est trop. Nit Doff, son seul tors, est qu’il n’est pas apériste. Il est juste victime de son appartenance politique. Nous allons continuer le combat pour sa libération immédiate », a interpellé Killifa de Yen à marre.
Simon kouka, Kilifa, Malal Talla, Yanko, Ndongo Darra-J, RexT, Pape Sidy, animateur de la 2stv, des hommes politiques etc... ont tous répondu présent à cette conférence de presse pour soutenir Nit Doff. Tous pour les mêmes causes et le même combat: la libération de l'artiste.
« Le procureur de la République s'est autosaisi en ordonnant l'interpellation de Mor Talla Guèye suite à son live qu’il avait fait le 12 janvier. Ils sont restés jusqu’au 18 janvier, au lieu de lui apporter une convocation, ils sont allés le cueillir directement chez lui comme si c’était un criminel. Ils l’ont conduit au commissariat central où il a été mis en garde à vue. Le procureur dit qu’il est poursuivi pour appel à l’insurrection, outrage à magistrat, appel à la violence, etc. Après un autre retour de parquet, qui n’a aucune nomenclature juridique, il a été remis au doyen des juges le 24 janvier qui l’a placé sous mandat de dépôt. Tout ce que le procureur a mis comme charge dans ce dossier, le juge n’a pris que juste trois : diffusion de fausse nouvelle, outrage aux magistrats et menace de mort sur les autorités judiciaires », a rappelé Ben Talla.
Pour son producteur Shaeim Diop, « Mor Talla Guèye a toujours été la cible des autorités au pouvoir. S’il y a de grands concerts où il y a des hommes politiques derrière, ils te disent clairement n’inviter pas Nit Doff. La preuve les étudiants de l’UGB de Saint-Louis avaient invité Nit Doff pour animer leur concert. Ils ont envoyé le cachet est tout, mais le jour du concert nous sommes allés. Arrivé à l’entrée de Saint-Louis, c’est là qu’on nous a bloqués. On nous dit qu’il pleuvait donc nous ne pouvons pas tenir ce concert. Nous avons appelé les étudiants qui nous ont dit qu’il n’y a rien de tout cela. Nit Doff m'a demandé de surseoir à tout. Ce qui montre qu’il n’est pas un homme de violence. C’est ainsi que nous avons replié pour éviter des problèmes. Beaucoup de nos activités ont été annulées, bloquées de façon injuste. Il a toujours été victime d’injustice ».
Kilifa ne dira pas le contraire. « Nous savons tous que si vous militez pour un parti appelé Pastef, vous savez ce qui vous attend. Alors Nit Doff est juste victime de cela. Un rappeur engagé a deux facettes. Parfois, il est doux, comme il peut être violant face à l’injustice. Quand j’ai vu les chefs d’accusation, je me suis dit est ce qu’il n’y a pas un autre live. Quand j’ai réécouté tout le live, il n’y a nulle part ou il a menacé quelqu’un de mort, ou d’appeler à la violence. C’est leur méthode et tout le monde le sait. Mais j’interpelle directement le président de la République qui est derrière tout ça. Et je demande aux magistrats qui acceptent le jeu de l’exécutif d’arrêter. Trop, c’est trop. Nit Doff, son seul tors, est qu’il n’est pas apériste. Il est juste victime de son appartenance politique. Nous allons continuer le combat pour sa libération immédiate », a interpellé Killifa de Yen à marre.
Simon kouka, Kilifa, Malal Talla, Yanko, Ndongo Darra-J, RexT, Pape Sidy, animateur de la 2stv, des hommes politiques etc... ont tous répondu présent à cette conférence de presse pour soutenir Nit Doff. Tous pour les mêmes causes et le même combat: la libération de l'artiste.