Le bâtonnier trouve que les magistrats doivent être beaucoup plus sensibles à la liberté des citoyens. «Il suffit d’entrer dans un commissariat de police, brigade de gendarmerie ou une prison centrale pour se rendre compte que ce n’est pas évident d’être dans la posture d’une personne détenue. Il nous faut plus qu’avant, être regardant sur la liberté du citoyen. Nous devons être plus humains, moins mécaniques sur la liberté des citoyens. On ne peut envoyer une personne en prison sans l’entendre lui et son conseiller.»
Et Me Guèye de suggérer aux participants de voir si les pratiques anciennes doivent être maintenues lorsqu’on parle de liberté de la personne, avant de les inviter à faire attention aux sentiments d’absence de liberté ou d’injustice.
Et le bâtonnier d’appeler les hommes de droit et de justice à rétablir la balance et à être plus regardant sur la liberté du citoyen. «Le peuple vous écoute, j’en suis persuadé», a-t-il dit à l’endroit des procureurs.