C’est la réponse du berger à la bergère. Après le communiqué de presse de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) dénonçant une enquête visant des membres du Conseil constitutionnel, le groupe parlementaire du Pds a répliqué. Dans un communiqué de presse, Mamadou Lamine Thiam et ses camarades ont dénoncé eux aussi l'immixtion de l’Ums dans les travaux des députés.
Selon le document, suite au communiqué du bureau exécutif de l’Ums, le groupe parlementaire «Liberté, Démocratie et Changement » réaffirme sa détermination à faire voter en séance plénière une résolution de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les faits graves de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui ont donné lieu aux deux décisions scandaleuses du Conseil Constitutionnel portant élimination de Karim Wade et de plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Le groupe parlementaire se félicite que la conférence des présidents ait soutenue à l’unanimité sa demande d’enquête parlementaire. «Toute la lumière sur cette affaire sera faite ; les députés élus par les Sénégalais conduiront sereinement leurs investigations et les Sénégalais jugeront ! », a martelé le groupe parlementaire du Pds. Il rappelle que l’Assemblée nationale est un pouvoir au même titre que le pouvoir judiciaire et vote les lois que les juges se doivent d’appliquer et respecter en toute intégrité. Le groupe parlementaire du Pds «dénonce l’immixtion » du bureau exécutif de l’Ums dans les travaux des députés de l’Assemblée nationale souveraine.
«L’Ums, qui en réalité est un syndicat de magistrats, n’est pas concernée par cette affaire et/ou ne peut pas interférer, sous quelque forme que ce soit, dans les travaux de l’Assemblée nationale, son dernier communiqué défiant cette dernière institution de la République et constituant une menace à celle-ci, d’une manière grave et immédiate, et donc à son fonctionnement régulier », déplore ce groupe parlementaire.
Il rappelle que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps judicaire (Article 2 de la Loi organique portant statut des magistrats). En plus, selon le Pds, le Conseil constitutionnel ne fait pas partie des Cours et Tribunaux du Sénégal (Article 88 de la Constitution). Les membres du Conseil constitutionnel, soutient le groupe parlementaire, ne relèvent pas du statut des magistrats ainsi qu’il résulte clairement de la loi organique n°2017-10 du 17 janvier 2017 portant Statut des magistrats. Il relève que le Conseil constitutionnel est composé de retraités de la magistrature (Mamadou Badio Camara Président, Ahmed Tidjane Coulibaly et autres) et d’une avocate (Me Awa Dièye). Ses membres, renseigne le Pds n’appartiennent pas à l’Ums et ne sont pas les collègues des magistrats du Sénégal.
Le groupe parlementaire du Pds rappelle que le bureau exécutif de l’Ums n’a aucun pouvoir pour stopper la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire ou interférer dans les travaux de l’Assemblée nationale.
Le groupe parlementaire du Pds met en garde le bureau exécutif de l’Ums contre toute tentative de sédition et manœuvre visant à embrigader et instrumentaliser les magistrats dans un scandale qui ne relève pas de leur compétence.
Aussi, le groupe parlementaire appelle instamment l’Ums à revenir d’urgence sur son «appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues»
Selon le document, suite au communiqué du bureau exécutif de l’Ums, le groupe parlementaire «Liberté, Démocratie et Changement » réaffirme sa détermination à faire voter en séance plénière une résolution de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les faits graves de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui ont donné lieu aux deux décisions scandaleuses du Conseil Constitutionnel portant élimination de Karim Wade et de plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Le groupe parlementaire se félicite que la conférence des présidents ait soutenue à l’unanimité sa demande d’enquête parlementaire. «Toute la lumière sur cette affaire sera faite ; les députés élus par les Sénégalais conduiront sereinement leurs investigations et les Sénégalais jugeront ! », a martelé le groupe parlementaire du Pds. Il rappelle que l’Assemblée nationale est un pouvoir au même titre que le pouvoir judiciaire et vote les lois que les juges se doivent d’appliquer et respecter en toute intégrité. Le groupe parlementaire du Pds «dénonce l’immixtion » du bureau exécutif de l’Ums dans les travaux des députés de l’Assemblée nationale souveraine.
«L’Ums, qui en réalité est un syndicat de magistrats, n’est pas concernée par cette affaire et/ou ne peut pas interférer, sous quelque forme que ce soit, dans les travaux de l’Assemblée nationale, son dernier communiqué défiant cette dernière institution de la République et constituant une menace à celle-ci, d’une manière grave et immédiate, et donc à son fonctionnement régulier », déplore ce groupe parlementaire.
Il rappelle que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps judicaire (Article 2 de la Loi organique portant statut des magistrats). En plus, selon le Pds, le Conseil constitutionnel ne fait pas partie des Cours et Tribunaux du Sénégal (Article 88 de la Constitution). Les membres du Conseil constitutionnel, soutient le groupe parlementaire, ne relèvent pas du statut des magistrats ainsi qu’il résulte clairement de la loi organique n°2017-10 du 17 janvier 2017 portant Statut des magistrats. Il relève que le Conseil constitutionnel est composé de retraités de la magistrature (Mamadou Badio Camara Président, Ahmed Tidjane Coulibaly et autres) et d’une avocate (Me Awa Dièye). Ses membres, renseigne le Pds n’appartiennent pas à l’Ums et ne sont pas les collègues des magistrats du Sénégal.
Le groupe parlementaire du Pds rappelle que le bureau exécutif de l’Ums n’a aucun pouvoir pour stopper la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire ou interférer dans les travaux de l’Assemblée nationale.
Le groupe parlementaire du Pds met en garde le bureau exécutif de l’Ums contre toute tentative de sédition et manœuvre visant à embrigader et instrumentaliser les magistrats dans un scandale qui ne relève pas de leur compétence.
Aussi, le groupe parlementaire appelle instamment l’Ums à revenir d’urgence sur son «appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues»