Au niveau du Palais, c’est la colère et la consternation après la sortie de Farba Ngom au niveau de la presse, faisant état de faits de corruption et avouant en avoir touché sa part ainsi que Thierno Alassane Sall lorsqu’il était Ministre de l’Energie.
On n’en revient pas de voir un proche de Macky avouer une telle infamie, surtout dans un contexte délétère où le monde entier est braqué sur le Sénégal après le reportage sur le pétrole et le gaz lequel mouille la famille présidentielle.
Les proches du Président Sall ne doutent pas un instant que Farba Ngom, député-Maire, très proche du locataire du Palais, a voulu défendre son mentor. Et c’est tout à son honneur. On ne doute pas une seconde qu’il a voulu bien faire. Mais la maladresse de sa communication a été jugée consternante.
Car, il reconnait avoir été corrompu, ce qui est grave, même s’il a voulu mouiller un opposant comme Thierno Alassane Sall qui prône les valeurs.
Or, cet aveu, venant d’un proche du Président, peut signifier que tout l’entourage de ce dernier est corrompu. Et cela ne fait que confirmer, dans une large mesure, les révélations faites dans le reportage de la BBC.
Pis, dans un Etat vraiment démocratique, de telles allégations auraient motivé une auto-saisine du Procureur afin de faire toute la lumière sur ces actes graves de supposée corruption.
Car, jusqu’ici, Farba Ngom n’a pas dit qu’elle est la personnalité qui leur a remis l’argent et à quelle fin. Qui plus est, on n’en connait pas le montant exact. Or, ces informations sont capitales.
Car, tout indique que si ces déclarations sont exactes, il s’agissait de questions liées à la gestion des affaires publiques, et donc de collusion d’intérêt. Donc, ce que Farba Ngom a voulu ignorer, c’est que de nombreuses personnalités sont impliquées dans une opération de corruption qui sera tôt ou tard éclaircie.
Nous interpellons ainsi le Procureur de la République qui a là une bonne raison d’ouvrir une enquête pour éclairer la lanterne des Sénégalais. Car l’aveu de corruption est comme l’aveu de vol, d’escroquerie ou de recel. Cela signifie que la personne qui s’auto-accuse soit veut aller en prison, soit pense être intouchable. Et c’est le cas pour Farba qui croit être au-dessus de la loi au point de reconnaitre avoir reçu des pots-de-vin, ce que personne n’ose avouer.
Malheureusement, sa communication a mis tout le Palais mal à l’aise.
Et ce n’est pas nouveau. La majorité souffre d’un problème grave de communication qui oblitère tous les efforts du Président Sall. Et ce dernier est le premier commettre des erreurs à ce niveau. N’importe qui ne peut pas aller dans les médias pour dire n’importe quoi qui engage le Président de la République et les institutions.
Malheureusement, lorsqu’il y a un problème, tout le monde s’empresse de réagir dans la presse pour, parfois, enfoncer le clou. Bien sûr, il est important que Thierno Alassane Sall, ainsi incriminé, puisse également réagir pour éclairer la lanterne des Sénégalais.
Car, nous sommes en train de montrer à l’opinion et à nos partenaires que nous sommes loin d’être faibles en partenariat et en affaires où la loyauté est requise.
C’est l’image que renvoient les hautes autorités face à des aveux qui viennent banaliser des faits graves de concussion ou de trafic d’influence.
Assane Samb
On n’en revient pas de voir un proche de Macky avouer une telle infamie, surtout dans un contexte délétère où le monde entier est braqué sur le Sénégal après le reportage sur le pétrole et le gaz lequel mouille la famille présidentielle.
Les proches du Président Sall ne doutent pas un instant que Farba Ngom, député-Maire, très proche du locataire du Palais, a voulu défendre son mentor. Et c’est tout à son honneur. On ne doute pas une seconde qu’il a voulu bien faire. Mais la maladresse de sa communication a été jugée consternante.
Car, il reconnait avoir été corrompu, ce qui est grave, même s’il a voulu mouiller un opposant comme Thierno Alassane Sall qui prône les valeurs.
Or, cet aveu, venant d’un proche du Président, peut signifier que tout l’entourage de ce dernier est corrompu. Et cela ne fait que confirmer, dans une large mesure, les révélations faites dans le reportage de la BBC.
Pis, dans un Etat vraiment démocratique, de telles allégations auraient motivé une auto-saisine du Procureur afin de faire toute la lumière sur ces actes graves de supposée corruption.
Car, jusqu’ici, Farba Ngom n’a pas dit qu’elle est la personnalité qui leur a remis l’argent et à quelle fin. Qui plus est, on n’en connait pas le montant exact. Or, ces informations sont capitales.
Car, tout indique que si ces déclarations sont exactes, il s’agissait de questions liées à la gestion des affaires publiques, et donc de collusion d’intérêt. Donc, ce que Farba Ngom a voulu ignorer, c’est que de nombreuses personnalités sont impliquées dans une opération de corruption qui sera tôt ou tard éclaircie.
Nous interpellons ainsi le Procureur de la République qui a là une bonne raison d’ouvrir une enquête pour éclairer la lanterne des Sénégalais. Car l’aveu de corruption est comme l’aveu de vol, d’escroquerie ou de recel. Cela signifie que la personne qui s’auto-accuse soit veut aller en prison, soit pense être intouchable. Et c’est le cas pour Farba qui croit être au-dessus de la loi au point de reconnaitre avoir reçu des pots-de-vin, ce que personne n’ose avouer.
Malheureusement, sa communication a mis tout le Palais mal à l’aise.
Et ce n’est pas nouveau. La majorité souffre d’un problème grave de communication qui oblitère tous les efforts du Président Sall. Et ce dernier est le premier commettre des erreurs à ce niveau. N’importe qui ne peut pas aller dans les médias pour dire n’importe quoi qui engage le Président de la République et les institutions.
Malheureusement, lorsqu’il y a un problème, tout le monde s’empresse de réagir dans la presse pour, parfois, enfoncer le clou. Bien sûr, il est important que Thierno Alassane Sall, ainsi incriminé, puisse également réagir pour éclairer la lanterne des Sénégalais.
Car, nous sommes en train de montrer à l’opinion et à nos partenaires que nous sommes loin d’être faibles en partenariat et en affaires où la loyauté est requise.
C’est l’image que renvoient les hautes autorités face à des aveux qui viennent banaliser des faits graves de concussion ou de trafic d’influence.
Assane Samb