«Depuis 2013, Macky Sall s’inscrit, par le dire et le faire, dans la dynamique d’un musèlement de toute forme d’opposition qui pourrait se dresser sur le chemin d’un second mandat, en 2019 », constate les cadres du Grand Parti de Malick Gackou.
Le GP note que Karim Wade, candidat du Parti Démocratique Sénégalais fut la première victime d’une instrumentalisation de la justice à travers la Crei.
«Les responsables de l’ancien régime qui ont transhumé à l’Apr ont été épargnés par les poursuites. S’en est suivi une cascade de démissions et de limogeages, symptomatique d’une ferme volonté du régime de Macky Sall de mettre des œillères à la justice afin de mieux l’instrumentaliser pour régler des comptes politiques. À moult reprises des magistrats sont montés au créneau pour réclamer une indépendance dont l’exécutif et son chef Macky Sall ont frustré la justice », ajoute les responsables de cette formation politique qui disent refuser toute compromission avec un régime à l’antipode de la bonne gouvernance et de l’État de droit.
« Le GP ne peut évidemment pas cautionner cette instrumentalisation de notre justice. Combien de dossiers épinglant des partisans de ce régime croulent sous le faix du coude de Macky Sall ? Lui-même avouait avec cynisme en août 2014 aux États-Unis : « Vous seriez surpris par le nombre de dossiers auxquels je n'ai pas donné suite», soutient le texte.
La Convention nationale des cadres du Grand parti, annonce être pour la reddition des comptes et s’insurge contre l’instrumentalisation manifeste de la justice dans l’affaire Khalifa Sall qu’elle considère comme une affaire politique, comme ce fut le cas dans l’affaire Karim Wade, et non comme une affaire judiciaire comme le régime liberticide en place voudrait le faire croire à l’opinion.
La convention dénonce « aussi énergiquement l’instrumentalisation des forces de sécurité par le frère de Macky Sall et ses affidés, pour affaiblir l’opposition à Guédiawaye incarnée par le Grand parti ».