Suite à la tuerie de plusieurs jeunes perpétrée ce samedi 6 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa, le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC condamne fermement cet acte inacceptable et odieux. Il s’incline devant la mémoire des victimes et présente ses sincères condoléances aux familles éplorées.
Nous ne nous reconnaitrons jamais dans la tuerie de personnes non armées : Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC ne se reconnait pas dans cet acte ; se désolidarise de ce type de méthode et de ses auteurs, de quelque bord qu’ils viennent.
Le responsable, c’est le statu quo entretenu à dessein en Casamance : Mais considère que cette tragédie, au-delà de l’émotion légitime qu’elle suscite, se nourrit, entre autres du statu quo sécuritaire et politique qui règne en Casamance, donnant une atmosphère de pourrissement de la situation.
Nous estimons que l’Etat du Sénégal, par sa méthode de diviser pour mieux régner, ses discussions opaques, les machinations visant à infecter les structures vivantes et militantes du mouvement, doit tirer les conséquences de ce massacre.
De la nécessité d´établir une ligne transversale entre fils et filles de la Casamance pour que la lutte ne se termine pas en queue de poisson : La fin du conflit en Casamance, ne peut advenir que lorsque, l’ensemble des forces vives de ce peuple et de ce territoire, au-delà du MFDC (qui a besoin de terminer sa réunification), identifiant la problématique consistant en mise en crise de la Nation sénégalaise, exigera puis arrachera un accord politique susceptible de fournir le cadre dans lequel un vrai processus de paix s´enclencherait.
Par ailleurs, nous appelons à la retenue, face aux passions allant, pour l’ancien PM, jusqu’ à demander que le MFDC et l’armée s’allient pour traquer les auteurs de ce crime. De quel MFDC parle-t-il ?
Nous appelons Attika à garder son calme et á prendre toutes les dispositions requises pour défendre les populations, dans le cas où l’armée engagerait une opération de représailles, dont on peut imaginer les possibles effets collatéraux.
Fait en Europe le 07-01-2018
Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC
Nous ne nous reconnaitrons jamais dans la tuerie de personnes non armées : Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC ne se reconnait pas dans cet acte ; se désolidarise de ce type de méthode et de ses auteurs, de quelque bord qu’ils viennent.
Le responsable, c’est le statu quo entretenu à dessein en Casamance : Mais considère que cette tragédie, au-delà de l’émotion légitime qu’elle suscite, se nourrit, entre autres du statu quo sécuritaire et politique qui règne en Casamance, donnant une atmosphère de pourrissement de la situation.
Nous estimons que l’Etat du Sénégal, par sa méthode de diviser pour mieux régner, ses discussions opaques, les machinations visant à infecter les structures vivantes et militantes du mouvement, doit tirer les conséquences de ce massacre.
De la nécessité d´établir une ligne transversale entre fils et filles de la Casamance pour que la lutte ne se termine pas en queue de poisson : La fin du conflit en Casamance, ne peut advenir que lorsque, l’ensemble des forces vives de ce peuple et de ce territoire, au-delà du MFDC (qui a besoin de terminer sa réunification), identifiant la problématique consistant en mise en crise de la Nation sénégalaise, exigera puis arrachera un accord politique susceptible de fournir le cadre dans lequel un vrai processus de paix s´enclencherait.
Par ailleurs, nous appelons à la retenue, face aux passions allant, pour l’ancien PM, jusqu’ à demander que le MFDC et l’armée s’allient pour traquer les auteurs de ce crime. De quel MFDC parle-t-il ?
Nous appelons Attika à garder son calme et á prendre toutes les dispositions requises pour défendre les populations, dans le cas où l’armée engagerait une opération de représailles, dont on peut imaginer les possibles effets collatéraux.
Fait en Europe le 07-01-2018
Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC