L'Etat a refoulé vendredi soir de Nouakchott des militants antiesclavagistes Américains.
Il leur est reproché d'avoir voulu agir "contre les lois mauritaniennes".
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});"Nous avons informé l'ambassade américaine, qui nous a transmis le programme de cette délégation, qu'il ne lui sera pas accordé le visa d'entrée", a affirmé Mohamed Lemine Ould Cheikh, le ministre de la Culture.
Selon le ministre, par ailleurs porte-parole du gouvernement, "ce programme n'a pas été concerté avec les autorités comme cela est de coutume ".
La délégation américaine devait rencontrer "des parties bien ciblées qui travaillent selon un agenda particulier".
Ce qui n'est pas du goût des autorités qui estiment que ce sont tous les Mauritaniens qui doivent être associés au débat sur l'esclavage.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});Larry Andrew, l'ambassadeur des Etats-Unis en Mauritanie, s'est dit étonné par l'interdiction d'entrée des militants antiesclavagistes américains.
La pratique a officiellement été abolie en 1981 en Mauritanie, mais certain cas d'asservissement perdurent encore dans ce pays.
Une nouvelle loi adoptée en août 2015 fait de l'esclavage un "crime contre l'humanité" réprimé par des peines allant jusqu'à 20 ans de prison.
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