Supporters maliens
Les bureaux de la Fédération malienne de football (Femafoot) sont cadenassés. Il y a quelques jours, c'est la police qui est venue expulser les occupants du bâtiment, après l'annonce de la dissolution du bureau par le ministre des Sports. Une dissolution qui va à l'encontre des règles de la Fifa, qui estime qu'il s'agit d'une ingérence politique.
Le Mali est donc exclu de toutes les compétitions internationales à venir. Mais pour certains dirigeants du football malien, comme Ahmadou Nimaga, président de l'AS Bamako, club de première division, c'est un mal pour un bien.
« Au départ c’était une guerre interne, explique-t-il. Et puis ça s’est étendu au fil du temps et ce qui nous amène aujourd’hui à trois ans et demi de conflit. Nous, les acteurs du football, nous souffrons de cette situation. Réellement ça ne nous fait pas plaisir que l’Etat s’immisce dans le football mais c’était nécessaire et vraiment salutaire pour nous qu’une décision soit vraiment prise. Qu’on remette tout à plat afin que nous puissions repartir sur des bases réelles. »
Une guerre interne entre les dirigeants, des accusations de détournement de fonds et un conflit sans fin. En annonçant la dissolution du bureau, le ministre des Sports connaissait les conséquences, mais a voulu faire avancer les choses coûte que coûte.
Source : RFI
Le Mali est donc exclu de toutes les compétitions internationales à venir. Mais pour certains dirigeants du football malien, comme Ahmadou Nimaga, président de l'AS Bamako, club de première division, c'est un mal pour un bien.
« Au départ c’était une guerre interne, explique-t-il. Et puis ça s’est étendu au fil du temps et ce qui nous amène aujourd’hui à trois ans et demi de conflit. Nous, les acteurs du football, nous souffrons de cette situation. Réellement ça ne nous fait pas plaisir que l’Etat s’immisce dans le football mais c’était nécessaire et vraiment salutaire pour nous qu’une décision soit vraiment prise. Qu’on remette tout à plat afin que nous puissions repartir sur des bases réelles. »
Une guerre interne entre les dirigeants, des accusations de détournement de fonds et un conflit sans fin. En annonçant la dissolution du bureau, le ministre des Sports connaissait les conséquences, mais a voulu faire avancer les choses coûte que coûte.
Source : RFI