Sa mort a accentué les tensions déjà fortes entre Washington et Pyongyang, sur fond de course à l'armement nucléaire du régime communiste.
Côté Pyongyang, le message officiel est que l'on ne se soucie pas de l'interdiction.
«Si le gouvernement américain dit que les Américains ne peuvent pas venir dans ce pays, nous nous en fichons», avait déclaré Han Chol-Su, un haut responsable nord-coréen, la semaine dernière à l'AFP à Pyongyang.
Cette interdiction souffre quelques exceptions si elles sont «dans l'intérêt national», répondent à des critères humanitaires ou encore si le demandeur est un représentant de la Croix-Rouge.
Environ 5000 touristes occidentaux, dont un millier d'Américains, se rendent chaque année en Corée du Nord, selon les agences de voyage qui organisent ces visites totalement encadrées par le régime.
Le circuit standard de sept jours coûte environ 2000 dollars.