Comme on s’y attendait, les députés godillots, bénis oui-oui ou moutons de Panurge de Sa Majesté avec à leur tête le très obséquieux Moustapha Niasse ont enfreint ce 2 novembre 2017 le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en voulant ratifier la Commission ad-hoc des 11 députés chargés d’entendre le maire-parlementaire Khalifa Sall avant de procéder à la levée de son immunité parlementaire. Pour ne pas avaliser une telle forfaiture, ceux de l’opposition, dans leur position rétive et protestataire, ont claqué la porte de l’Hémicycle non sans avoir traité Moustapha Niasse de tous les noms d’oiseau. Et les 116 godillots de Bennoo, comme un club de courtisans entièrement affidés à sa Majesté et contraints de rester au sein de l’Hémicycle, ont finalement ratifié la composition de la Commission ad-hoc avec une seule abstention. Ainsi l’étau des godillots de Bennoo se resserre autour de Khalifa Sall.
Eh oui, ça démarre bien avec la 13e législature de rupture. Il faut applaudir les applaudisseurs professionnels de Bennoo qui sont au service exclusif du Prince. Et les Sénégalais naïfs qui croyaient ces godillots chevillés au Palais allaient rompre avec la précédente se sont littéralement gourés. La soumission totale et aveugle au suzerain étant de mise, et ce au mépris des dispositions règlementaires de l’Assemblée, voici la nouvelle feuille des pitres inconditionnels du monarque de la République.
Mais ces sujets du Prince, aux rotules très résistants à la génuflexion, ne peuvent pas faire autrement. Eux, qui constituent l’avant-dernier maillon de la chaine pour enterrer politiquement le maire de Dakar, n’ont pas le choix.
Si le ministre des Finances Amadou Ba a fermé d’abord tous les robinets d’emprunts financiers pour compromettre les chantiers du maire de la capitale, si les services de l’IGE ont déclenché, par la suite, la procédure pour éclabousser le premier magistrat de la ville de Dakar, si le couple procureur de la République-Doyen des juges lui a grandement ouvert les portes de Rebeuss, si la Cour suprême a répétitivement rejeté les multiples recours des conseils de Khalifa Sall, l’avant-dernier maillon de la chaine de liquidation que constituent les godillots de Bennoo ne peut que lui baliser le chemin qui mène vers la potence.
Certainement que le dernier coup de hache fatal que sa Majesté attend implacablement pour enterrer politiquement le maire de Dakar sera bientôt donné par le dernier maillon de la chaîne de liquidation.
Baay Zaal
Eh oui, ça démarre bien avec la 13e législature de rupture. Il faut applaudir les applaudisseurs professionnels de Bennoo qui sont au service exclusif du Prince. Et les Sénégalais naïfs qui croyaient ces godillots chevillés au Palais allaient rompre avec la précédente se sont littéralement gourés. La soumission totale et aveugle au suzerain étant de mise, et ce au mépris des dispositions règlementaires de l’Assemblée, voici la nouvelle feuille des pitres inconditionnels du monarque de la République.
Mais ces sujets du Prince, aux rotules très résistants à la génuflexion, ne peuvent pas faire autrement. Eux, qui constituent l’avant-dernier maillon de la chaine pour enterrer politiquement le maire de Dakar, n’ont pas le choix.
Si le ministre des Finances Amadou Ba a fermé d’abord tous les robinets d’emprunts financiers pour compromettre les chantiers du maire de la capitale, si les services de l’IGE ont déclenché, par la suite, la procédure pour éclabousser le premier magistrat de la ville de Dakar, si le couple procureur de la République-Doyen des juges lui a grandement ouvert les portes de Rebeuss, si la Cour suprême a répétitivement rejeté les multiples recours des conseils de Khalifa Sall, l’avant-dernier maillon de la chaine de liquidation que constituent les godillots de Bennoo ne peut que lui baliser le chemin qui mène vers la potence.
Certainement que le dernier coup de hache fatal que sa Majesté attend implacablement pour enterrer politiquement le maire de Dakar sera bientôt donné par le dernier maillon de la chaîne de liquidation.
Baay Zaal