Rima Khalaf, secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO)
Israël et les conditions de vie imposées aux Palestiniens sont au cœur d'une vive polémique au sein des Nations Unies. Rima Khalaf, une responsable de l'organisation internationale a présenté vendredi sa démission après que le patron de l'ONU lui a demandé de retirer un rapport accusant Israël d'imposer aux Palestiniens des conditions pouvant s'apparenter au régime d'apartheid.
De nationalité jordanienne, la secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO) avait dévoilé son rapport mercredi 15 mars à Beyrouth. Selon le rapport, dont l'un des auteurs est Richard Falk, un ex-Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme dans les Territoires palestiniens, «Israël est coupable d'imposer un régime d'apartheid au peuple palestinien (ce qui constitue) un crime contre l'humanité».
La colère d'Israël et des Etats-Unis
La publication du rapport et l'emploi du terme d'apartheid avait immédiatement suscité la colère d'Israël et des Etats-Unis. Ces derniers, principaux alliés d'Israël avaient réclamé le retrait du rapport, se disant «outrés», «le secrétariat des Nations unies a eu raison de prendre ses distances à son propos, mais il devrait aller plus loin en retirant complètement le rapport», avait déclaré l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a accepté la démission de Rima Khalaf mais démenti qu'elle soit le résultat de pressions américaines, a indiqué aux journalistes son porte-parole Stéphane Dujarric, en précisant que le rapport avait été retiré du site internet de la CESAO.
Le patron de l'ONU «ne peut pas accepter qu'un secrétaire général adjoint ou tout autre responsable de l'ONU (...) autorise une publication sous le logo de l'ONU sans consulter les départements concernés et lui-même», a-t-il dit. Plus tôt cette semaine, Stéphane Dujarric avait indiqué que le rapport avait été rédigé sans consultations avec le secrétariat de l'ONU, estimant que le texte «ne reflète pas les positions» d'Antonio Guterres.
«Il est normal que le criminel s'attaque à ceux qui défendent la cause de ses victimes»
«Le secrétaire général de l'ONU (Antonio Guterres) m'a demandé hier matin de retirer (le rapport), je lui ai demandé de repenser sa décision mais il a insisté», a confirmé vendredi Rhima Khalaf lors d'une conférence de presse. «Sur ce, je lui ai présenté ma démission de l'ONU».
«On s'attendait bien sûr à ce qu'Israël et ses alliés exercent des pressions énormes sur le secrétaire général de l'ONU pour qu'il désavoue le rapport et qu'ils lui demandent de le retirer», a-t-elle également regretté. «Il est normal que le criminel s'attaque à ceux qui défendent la cause de ses victimes mais je ne peux accepter d'être soumise à ces pressions», a-t-elle dit en lisant sa lettre de démission.
Cette démission a été saluée par les Etats-Unis et Israël. «Quand quelqu'un publie un rapport (...) diffamatoire au nom de l'ONU, il est pertinent que cette personne démissionne», a réagi Nikki Haley. L'ambassadeur israélien à l'ONU, Danny Danon, s'est également félicité de cette démission. «Au fil des années, Khalaf a oeuvré pour porter préjudice à Israël (...) sa mise à l'écart par l'ONU aurait dû intervenir il y a longtemps».
De nationalité jordanienne, la secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO) avait dévoilé son rapport mercredi 15 mars à Beyrouth. Selon le rapport, dont l'un des auteurs est Richard Falk, un ex-Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme dans les Territoires palestiniens, «Israël est coupable d'imposer un régime d'apartheid au peuple palestinien (ce qui constitue) un crime contre l'humanité».
La colère d'Israël et des Etats-Unis
La publication du rapport et l'emploi du terme d'apartheid avait immédiatement suscité la colère d'Israël et des Etats-Unis. Ces derniers, principaux alliés d'Israël avaient réclamé le retrait du rapport, se disant «outrés», «le secrétariat des Nations unies a eu raison de prendre ses distances à son propos, mais il devrait aller plus loin en retirant complètement le rapport», avait déclaré l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a accepté la démission de Rima Khalaf mais démenti qu'elle soit le résultat de pressions américaines, a indiqué aux journalistes son porte-parole Stéphane Dujarric, en précisant que le rapport avait été retiré du site internet de la CESAO.
Le patron de l'ONU «ne peut pas accepter qu'un secrétaire général adjoint ou tout autre responsable de l'ONU (...) autorise une publication sous le logo de l'ONU sans consulter les départements concernés et lui-même», a-t-il dit. Plus tôt cette semaine, Stéphane Dujarric avait indiqué que le rapport avait été rédigé sans consultations avec le secrétariat de l'ONU, estimant que le texte «ne reflète pas les positions» d'Antonio Guterres.
«Il est normal que le criminel s'attaque à ceux qui défendent la cause de ses victimes»
«Le secrétaire général de l'ONU (Antonio Guterres) m'a demandé hier matin de retirer (le rapport), je lui ai demandé de repenser sa décision mais il a insisté», a confirmé vendredi Rhima Khalaf lors d'une conférence de presse. «Sur ce, je lui ai présenté ma démission de l'ONU».
«On s'attendait bien sûr à ce qu'Israël et ses alliés exercent des pressions énormes sur le secrétaire général de l'ONU pour qu'il désavoue le rapport et qu'ils lui demandent de le retirer», a-t-elle également regretté. «Il est normal que le criminel s'attaque à ceux qui défendent la cause de ses victimes mais je ne peux accepter d'être soumise à ces pressions», a-t-elle dit en lisant sa lettre de démission.
Cette démission a été saluée par les Etats-Unis et Israël. «Quand quelqu'un publie un rapport (...) diffamatoire au nom de l'ONU, il est pertinent que cette personne démissionne», a réagi Nikki Haley. L'ambassadeur israélien à l'ONU, Danny Danon, s'est également félicité de cette démission. «Au fil des années, Khalaf a oeuvré pour porter préjudice à Israël (...) sa mise à l'écart par l'ONU aurait dû intervenir il y a longtemps».