On en sait un peu plus, sur les raisons de cette précipitation à juger le maire de Dakar, sur les chefs d’accusation taillés sur mesure par les tenants de cette affaire dite de la caisse d’avance. A la surprise générale, Khalifa Sall sera jugé le 14 décembre prochain. Et condamné ? Tous les signaux décryptés annoncent déjà une condamnation déjà scellée, comme le maire de Dakar le défend devant ses partisans «qu’il sera jugé et lourdement condamné».
Une telle certitude de sa part renvoie aux bruits de bottes dans les couloirs d’une certaine Allée de décision étatique. Il ne s’agit ni plus ni moins que de faire condamner Khalifa Sall pour deux raisons évidentes.
La première vise à plomber sa carrière politique et l’écarter définitivement de la course à la présidentielle. Ce qui est un secret de polichinelle. Ce qui est déroutant et inquiétant dans la morale de la politique et dangereux pour notre démocratie, c’est le projet «macabre» de destitution qui guette le maire de Dakar pour lui faire perdre son poste acquis démocratiquement, et de haute lutte avec une génération ambitieuse et porteuse d’espoir.
Que de rêves brisés ! D’intenses lobbies ont déjà fini de colorer en marron l’essentiel des conseillers municipaux de la coalition du maire de Dakar. Et tous les observateurs s’attendent à une condamnation et ce cas de figure ferait perdre à Khalifa Sall son poste de maire. Et la loi prévoit, dès lors, une nouvelle élection du maire par les conseillers municipaux qui élisent en leur sein un maire sachant lire et écrire.
C’est que la mayonnaise qui tardait à prendre a un peu ralenti la cadence pour expédier pour un bon quinquennat celui qui a refusé de cirer les bottes présidentielles. Maintenant qu’ils sont sûrs d’avoir la majorité, voilà ce qui expliquerait cette subite expédition d’un dossier qui n’en finit pas de circuler dans les arcanes offertes par le droit.
Alors, dans cette perspective, le futur maire de Dakar ne serait personne d’autre que le Ministre de la Santé et non moins maire de la petite commune de Yoff. Le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr est fortement soutenu par sa direction politique et les affidés du pouvoir. Tous s’accordent à dire que le poste lui est taillé sur «mesure».
Cependant, les conseillers municipaux qui ont accepté de tourner le dos à Khalifa Sall, en ces moments difficiles, entrent dans l’histoire et se taillent une place de déshonneur sur l’échelle des attitudes et habitudes politiques.
Pape Amadou Gaye
Une telle certitude de sa part renvoie aux bruits de bottes dans les couloirs d’une certaine Allée de décision étatique. Il ne s’agit ni plus ni moins que de faire condamner Khalifa Sall pour deux raisons évidentes.
La première vise à plomber sa carrière politique et l’écarter définitivement de la course à la présidentielle. Ce qui est un secret de polichinelle. Ce qui est déroutant et inquiétant dans la morale de la politique et dangereux pour notre démocratie, c’est le projet «macabre» de destitution qui guette le maire de Dakar pour lui faire perdre son poste acquis démocratiquement, et de haute lutte avec une génération ambitieuse et porteuse d’espoir.
Que de rêves brisés ! D’intenses lobbies ont déjà fini de colorer en marron l’essentiel des conseillers municipaux de la coalition du maire de Dakar. Et tous les observateurs s’attendent à une condamnation et ce cas de figure ferait perdre à Khalifa Sall son poste de maire. Et la loi prévoit, dès lors, une nouvelle élection du maire par les conseillers municipaux qui élisent en leur sein un maire sachant lire et écrire.
C’est que la mayonnaise qui tardait à prendre a un peu ralenti la cadence pour expédier pour un bon quinquennat celui qui a refusé de cirer les bottes présidentielles. Maintenant qu’ils sont sûrs d’avoir la majorité, voilà ce qui expliquerait cette subite expédition d’un dossier qui n’en finit pas de circuler dans les arcanes offertes par le droit.
Alors, dans cette perspective, le futur maire de Dakar ne serait personne d’autre que le Ministre de la Santé et non moins maire de la petite commune de Yoff. Le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr est fortement soutenu par sa direction politique et les affidés du pouvoir. Tous s’accordent à dire que le poste lui est taillé sur «mesure».
Cependant, les conseillers municipaux qui ont accepté de tourner le dos à Khalifa Sall, en ces moments difficiles, entrent dans l’histoire et se taillent une place de déshonneur sur l’échelle des attitudes et habitudes politiques.
Pape Amadou Gaye