Chef de file du mouvement Taxawu Senegaal, Khalifa veut rester dans le jeu politique. Resté «très sage» depuis son élargissement de prison dans le cadre de la gestion de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, l’ancien édile de la capitale sénégalaise a sonné la révolte en déclarant sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Une stratégie bien structurée avec un discours de plus en plus musclé pour jouer la carte de la survie politique. Car, il est toujours sur le coup de la loi qui l'empêche de briguer le suffrage des Sénégalais. Pour le moment.
Longtemps resté intermittent dans le jeu politique après sa libération, Khalifa Ababacar Sall est sorti subitement de sa bulle, nanti d’un discours musclé à la faveur d’interviews simultanées qu’il a accordées à Rfi et France24, à la Rfm et Jeune Afrique. Chose rare. L’ancien maire de Dakar, convaincu de son innocence par rapport aux accusations sur la gestion de la caisse d’avance qui lui ont valu la prison, a déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle. « Je serai candidat à la présidentielle de 2024», a-t-il répondu aux journalistes de France24 et de Rfi.
Pour lui, rien ne peut donc l’empêcher de briguer le suffrage des Sénégalais en février 2024. En musclant son discours, l’ancien maire de Dakar veut régler ses problèmes politiques : il ne veut pas être enterré politiquement. Car il est de plus en plus vu comme l’adjoint de Sonko au sein de la coalition Yewwi askan wi. Empêché de se présenter aux élections territoriales à cause de la sanction pénale, il est aujourd’hui en train d’accompagner Ousmane Sonko, sûr et certain, pour le moment, d’être sur la ligne de départ pour l’élection de 2024. Macky Sall dont l’adversaire le plus redouté reste le leader de Pastef, va certainement faciliter la remise en selle Karim et Khalifa, sortis du jeu électoral par leur condamnation respective.
Par ailleurs, Khalifa Sall affiche également à travers sa sortie un optimisme béat quant au prochain règlement de sa situation politique. Cette question de son inéligibilité n’a pas pu être réglée lors du dialogue politique nationale. Compte tenu de sa relation « personnelle» avec Macky, il est certainement sûr que la question sera vidée pour lui permettre de se lancer en février 2024 dans la course à la présidentielle.
Estampillé moins radical que le leader du Pastef, le pouvoir va certainement miser sur ce règlement pour lui permettre de briguer le suffrage des Sénégalais. Cela lui permettra d’éparpiller les voix de l’opposition. Surtout au cas où Macky Sall ne briguerait pas un troisième mandat.
Walf
+Le titre est de L'Essentiel
Une stratégie bien structurée avec un discours de plus en plus musclé pour jouer la carte de la survie politique. Car, il est toujours sur le coup de la loi qui l'empêche de briguer le suffrage des Sénégalais. Pour le moment.
Longtemps resté intermittent dans le jeu politique après sa libération, Khalifa Ababacar Sall est sorti subitement de sa bulle, nanti d’un discours musclé à la faveur d’interviews simultanées qu’il a accordées à Rfi et France24, à la Rfm et Jeune Afrique. Chose rare. L’ancien maire de Dakar, convaincu de son innocence par rapport aux accusations sur la gestion de la caisse d’avance qui lui ont valu la prison, a déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle. « Je serai candidat à la présidentielle de 2024», a-t-il répondu aux journalistes de France24 et de Rfi.
Pour lui, rien ne peut donc l’empêcher de briguer le suffrage des Sénégalais en février 2024. En musclant son discours, l’ancien maire de Dakar veut régler ses problèmes politiques : il ne veut pas être enterré politiquement. Car il est de plus en plus vu comme l’adjoint de Sonko au sein de la coalition Yewwi askan wi. Empêché de se présenter aux élections territoriales à cause de la sanction pénale, il est aujourd’hui en train d’accompagner Ousmane Sonko, sûr et certain, pour le moment, d’être sur la ligne de départ pour l’élection de 2024. Macky Sall dont l’adversaire le plus redouté reste le leader de Pastef, va certainement faciliter la remise en selle Karim et Khalifa, sortis du jeu électoral par leur condamnation respective.
Par ailleurs, Khalifa Sall affiche également à travers sa sortie un optimisme béat quant au prochain règlement de sa situation politique. Cette question de son inéligibilité n’a pas pu être réglée lors du dialogue politique nationale. Compte tenu de sa relation « personnelle» avec Macky, il est certainement sûr que la question sera vidée pour lui permettre de se lancer en février 2024 dans la course à la présidentielle.
Estampillé moins radical que le leader du Pastef, le pouvoir va certainement miser sur ce règlement pour lui permettre de briguer le suffrage des Sénégalais. Cela lui permettra d’éparpiller les voix de l’opposition. Surtout au cas où Macky Sall ne briguerait pas un troisième mandat.
Walf
+Le titre est de L'Essentiel