10h 35 : Khalifa Sall plaide non coupable : Attrait à la barre, le maire de Dakar plaide non-coupable. Le maire de Dakar considère que c’est une cabale politique contre sa personne qui lui a valu d’être poursuivie dans des faits qui n’ont rien à voir avec lui.
Khalifa Ababacar Sall
«Ces messieurs et dames ici présents n'ont rien fait, ils n'ont qu'un seul tort : être mes collaborateurs. Libérez-les et jugez-moi, j'assume tout…»
Ibrahima Yatma Diaw
«Je ne reconnais pas les faits car tout ce que j’ai fait c’est dans le cadre des fonds politiques de la Ville de Dakar, j’ai signé les documents après avoir vu la signature du maire.»
Le juge Lamotte sort des documents (les PV de réceptions) et Ibrahima Yatma Diaw reconnait les avoir signés un à un pour dans le cadre du décaissement des fonds politiques.
Mbaye Touré
«C’est en 1992 que j’ai été recruté à la Ville de Dakar et affecté comme cadre à la DAF. A mon arrivée, mon directeur traitait déjà les fonds politiques autrement appelés caisse d’avance.
Quand j’ai été nommé, j’ai fait des recherches déjà en 1983, j’ai trouvé des documents de traitement de la caisse d’avance.
Les trois acteurs sont le maire, le percepteur et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur chargé de la décentralisation et ce dernier validait tous les mandats.
Et il sort au mandat de 50 millions au profit du maire Mamadou Diop de 1987, tiré de la caisse d’avance signé par le maire et approuvé par le ministre délégué chargé de la décentralisation. Car avant 1983 le maire n’était pas ordonnateur, il était juste le président du conseil municipal, l’ordonnateur des dépenses était un administrateur nommé par décret.