(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall n'approuve pas les sorties de certains magistrats dans la presse. Il l'a fait savoir ce samedi, lors de la cérémonie d'ouverture de l'Assemblée générale de l'Union des magistrats du Sénégal. «Il est en effet avéré que certaines valeurs considérées comme cardinales pour les institutions sont de plus en plus malmenées. Il s'agit notamment du devoir de réserve qui est le corollaire du principe de neutralité», a d'emblée déclaré le ministre de la Justice. Qui rappelle que ce principe interdit au magistrat de faire de sa fonction l'instrument d'une propagande quelconque.
«Il est ainsi astreint au strict respect du secret professionnel qui, conséquemment, lui interdit de divulguer des informations dont sa position privilégiée lui a permis d'avoir connaissance», a indiqué le ministre.
Il ajoute : «Dans une société surmédiatisée, la tentation peut être grande de céder à l'appel des sirènes mais la Magistrature ne saurait, sans perdre son identité voire son âme, suivre la mode et tourner au gré des vents dominants. La Magistrature n'est point une girouette mais plutôt une boussole, indiquant obstinément, malgré tous les vents contraires, la direction de la légalité et de la justice.»
Ainsi, Ismaïla Madior Fall invite les magistrats à continuer et à approfondir cette démarche qui, selon lui, consolide la confiance du justiciable en l'institution judiciaire. De même, il les exhorte à persévérer dans leur attitude de serviteur de la loi. «J'insiste sur la nécessité de cultiver le culte du droit parce que quoi que le magistrat en général et le juge en particulier fasse, il sera damné notamment par ceux à qui le verdict ne donne pas satisfaction», a-t-il soutenu. Le ministre a profité de la tribune qui lui est offerte pour répondre aux objecteurs des juges en leur rappelant que «ceux qui jugent seront jugés».
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«Il est ainsi astreint au strict respect du secret professionnel qui, conséquemment, lui interdit de divulguer des informations dont sa position privilégiée lui a permis d'avoir connaissance», a indiqué le ministre.
Il ajoute : «Dans une société surmédiatisée, la tentation peut être grande de céder à l'appel des sirènes mais la Magistrature ne saurait, sans perdre son identité voire son âme, suivre la mode et tourner au gré des vents dominants. La Magistrature n'est point une girouette mais plutôt une boussole, indiquant obstinément, malgré tous les vents contraires, la direction de la légalité et de la justice.»
Ainsi, Ismaïla Madior Fall invite les magistrats à continuer et à approfondir cette démarche qui, selon lui, consolide la confiance du justiciable en l'institution judiciaire. De même, il les exhorte à persévérer dans leur attitude de serviteur de la loi. «J'insiste sur la nécessité de cultiver le culte du droit parce que quoi que le magistrat en général et le juge en particulier fasse, il sera damné notamment par ceux à qui le verdict ne donne pas satisfaction», a-t-il soutenu. Le ministre a profité de la tribune qui lui est offerte pour répondre aux objecteurs des juges en leur rappelant que «ceux qui jugent seront jugés».
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