(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Les problèmes de la justice soulevés par le président de l’Ums ne sont pas spécifiques au contexte actuel du Sénégal, a répondu Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Dans son discours à l’ouverture de l’Assemblée générale de l’Union des magistrats du sénégalais (Ums), il a estimé que c’est un discours qui sied aux années précédentes. Les nombreux griefs portés par le président de l’Ums ne sont pas seulement spécifiques au contexte actuel, a jugé le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall. «Votre discours est pertinent, mais il devrait être prononcé il y a de cela 10 ans. Il aurait pu être prononcé en 2008. Il aurait pu être prononcé en 1988, en 1978. Il aurait pu être prononcé dans tous les pays du monde» a-t-il dit. A son avis, les critiques formulées par le président de l’Ums ne sont pas spécifiques au Sénégal. «Elles sont des critiques qui peuvent répliquer dans d’autres contextes et dans d’autres temps» a jugé le Garde des Sceaux. Ismaïla Madior Fall a trouvé, toutefois, que même si la critique de la justice est fréquente, elle doit se faire dans le respect des institutions et dans la dignité des personnes qui animent la justice. «J’entends souvent des personnes dire que ceux qui jugent sachent qu’ils seront jugés. Je voudrai leur rappeler que ceux qui jugent ceux qui jugent, eux aussi, seront jugées», a-t-affirmé. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Revenant aux mesures prises par l’Etat pour répondre aux doléances des magistrats, le ministre de la Justice a annoncé l’octroi de 18.000 ha pour la construction de l’école de la magistrature à Diamniadio. Mieux, il a réaffirmé sa volonté de renforcer la transparence dans le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature car, dit-il, «les mesures de nomination et d’avancement, doivent nécessairement faire l’objet de discussions entre les membres dudit conseil, ce que ne permettait visiblement pas l’ancien format des consultations à domicile». Ismaïla Madior Fall a relevé que la nouvelle formule qu’il a initiée permet de renforcer l’objectivation des nominations. Une grande mobilité des magistrats est nécessaire afin d’éviter que ce soient toujours les mêmes qui servent dans les juridictions les plus éloignées, a souligné le ministre de la Justice. Le déclassement de plus de 4 ha du périmètre de reboisement et de restauration des Niayes sont aussi entre autres mesures prises par le gouvernement pour loger les magistrats. S’agissant de l’inamovibilité, le ministre de la Justice indique qu’il s’engage à l’élimination progressive des nominations aux postes par intérim, pour se conformer à la rigueur du principe constitutionnel.