Déjà, en octobre 2013, un violent incendie a ravagé le marché Sandaga, laissant un bilan sinistre encore gravé dans les mémoires. Le 1er mars 2017, un autre incendie endommage Touba Tawfekh, dans le département de Mbacké, au même moment où se déclarait un autre braisier dans la même zone. Récemment, le marché des HLM a été abîmé par un incendie qui a consumé des dizaines de cantines avec des dégats incommensurables. Le samedi 08 avril, alors que la Nation s’interroge sur ces incendies qui se multiplient au Sénégal, le marché Zinc de Kaolack explose en fumée.
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D’immenses biens matériels et commerciaux sont emportés par les flammes. Le lendemain, 09 avril, le Ranch de Dolly est envahi par un incendie d’une rare violence. Soixante hectares de terre herbacée ont été ravagés et les soldats du feu n’ont rien pu faire. Et voilà qu’en ce mercredi 12 Avril 2017, à Médina Gounass, cité de réclusion et de prière, un désastre dévaste, en feu et en sang, le dévot retranchement de citoyens musulmans avec plus de 20 personnes tragiquement calcinées. Mais au-delà de l’esprit cartésien et du raisonnement géométrique, que se passe-t-il vraiment dans ce Sénégal qui valse entre Lumière et Ténèbres ?
Si Mame Dabakh était en vie….
Le message du sang qui coule, des accidents qui tuent et des incendies qui envahissent beaucoup de cités du Sénégal aurait bien été compris et expliqué par le Mystique Seydi Abdou Aziz Sy Dabakh, l’Illuminé qui savait unir sans confondre et distinguer sans séparer. Le Saint Homme pouvait lire les messages et prédire les sacrifices ainsi que les bienfaisances appropriées pour endiguer un sort qui s’annonce. Quand le Sénégal était envahi par des criquets pèlerins qui ravageaient la production agricole nationale, il comprit le message et prodigua des orientations de sagesse qui endiguèrent le mal.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); La recrudescence des violences meurtrières, les sinistres accidents et les incendies qui déciment des cités et annihilent des âmes dans des conditions tragiques, peuvent bien être conçus comme un signal aux citoyens et aux personnalités influentes du Sénégal. Ce sont des messages et des présages destinés à être interprétés. Il y a trop de dérapages, de haine, de désinvolture, d’arbitraire et de fausseté dans ce pays. Un retour à un esprit de dépassement, de solidarité, de foi et de fraternité, est nécessaire. L’humanisme doit se substituer à la barbarie qui se manifeste par la malveillance et la méchanceté. Ce n’est point de la superstition que de dire que le Sénégal, dans tous les domaines, a besoin d’un retour aux valeurs qui ont toujours été les piloris de sa stabilité sociale.
Un bilan alarmant et interpellateur
La Foi oblige d’agréer que Dieu Seul est Souverain. Devant Lui, nul n’est fort et tous sont périssables. Devant Sa Volonté et Sa Puissance, tout dispositif humain et matériel est infime et infirme. Le bilan de l’incendie de Médina Gounass et des autres précédents brasiers qui ont eu lieu ailleurs, interpellent les citoyens sur leur comportement et surtout l’Etat sur ses responsabilités. Depuis le 19ème siècle, Girardin a enseigné que «Gouverner, c’est prévoir». Ce n’est pas par des paroles, des sentences, des visites démagogiques de courtoisie et des promesses qu’on tient la barque d’une Nation. Gouverner, ce n’est pas administrer en organisant le présent avec les moyens de l’Etat jusqu’à user du monopole de la violence légitime. C’est scruter le futur, imaginer l’avenir pour l’orienter et agir sans se soucier démesurément d’un mandat futur, ne serait-ce que pour le bien commun.
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Avec les accidents constants qui se soldent par des morts, avec le règne de la criminalité meurtrière et avec ces incendies qui font des ravages, l’Etat doit savoir utiliser à temps cette pléthore de services pour endiguer les dangers et déceler l’hypothétique. Macky Sall n’a aucune responsabilité directe dans cette situation qui le meurtrit. Mais «ses» services doivent se hausser au rang d’instruments d’avant-garde et d’anticipation.
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Le sang qui coule, les âmes qui s’éteignent sur les routes nationales et les nombreux incendies meurtriers interpellent les citoyens, les Guides religieux, la Société civile, la classe politique et le Pouvoir. Chacun, dans son intimité, devrait prendre ses responsabilités et dans cette prise de responsabilité, il faut surtout «taper les cœurs», comme l’enseignait Mame Dabakh.
Le Piroguier Rewmi quotidien
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D’immenses biens matériels et commerciaux sont emportés par les flammes. Le lendemain, 09 avril, le Ranch de Dolly est envahi par un incendie d’une rare violence. Soixante hectares de terre herbacée ont été ravagés et les soldats du feu n’ont rien pu faire. Et voilà qu’en ce mercredi 12 Avril 2017, à Médina Gounass, cité de réclusion et de prière, un désastre dévaste, en feu et en sang, le dévot retranchement de citoyens musulmans avec plus de 20 personnes tragiquement calcinées. Mais au-delà de l’esprit cartésien et du raisonnement géométrique, que se passe-t-il vraiment dans ce Sénégal qui valse entre Lumière et Ténèbres ?
Si Mame Dabakh était en vie….
Le message du sang qui coule, des accidents qui tuent et des incendies qui envahissent beaucoup de cités du Sénégal aurait bien été compris et expliqué par le Mystique Seydi Abdou Aziz Sy Dabakh, l’Illuminé qui savait unir sans confondre et distinguer sans séparer. Le Saint Homme pouvait lire les messages et prédire les sacrifices ainsi que les bienfaisances appropriées pour endiguer un sort qui s’annonce. Quand le Sénégal était envahi par des criquets pèlerins qui ravageaient la production agricole nationale, il comprit le message et prodigua des orientations de sagesse qui endiguèrent le mal.
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Un bilan alarmant et interpellateur
La Foi oblige d’agréer que Dieu Seul est Souverain. Devant Lui, nul n’est fort et tous sont périssables. Devant Sa Volonté et Sa Puissance, tout dispositif humain et matériel est infime et infirme. Le bilan de l’incendie de Médina Gounass et des autres précédents brasiers qui ont eu lieu ailleurs, interpellent les citoyens sur leur comportement et surtout l’Etat sur ses responsabilités. Depuis le 19ème siècle, Girardin a enseigné que «Gouverner, c’est prévoir». Ce n’est pas par des paroles, des sentences, des visites démagogiques de courtoisie et des promesses qu’on tient la barque d’une Nation. Gouverner, ce n’est pas administrer en organisant le présent avec les moyens de l’Etat jusqu’à user du monopole de la violence légitime. C’est scruter le futur, imaginer l’avenir pour l’orienter et agir sans se soucier démesurément d’un mandat futur, ne serait-ce que pour le bien commun.
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Le Piroguier Rewmi quotidien