Une petite enquête de voisinage a permis de savoir que la famille Diaz vit assaillie par les difficultés. En effet, le père des 5 enfants morts est présentement en détention préventive à la prison de Thiès pour trafic de chanvre indien, depuis plus d’un an. La maman a déserté la maison depuis longtemps. D’ailleurs, s’il y a eu cet incendie, c’est parce que l’électricité a été coupée depuis bientôt un an, faute de moyens financiers. Depuis un bout de temps, ils achètent des bougies pour éclairer. C’est une triste fin pour les enfants qui vivaient le fardeau de parents aux abonnés absents. En plus, la maison qui date de très longtemps, ne répond plus aux normes de sécurité. Les occupants auraient dû être relogés depuis longtemps. Mais il a fallu que l’irréparable se produise pour qu’on parle de relogement. Une vraie histoire de médecin après la mort, comme il est de coutume dans ce pays, a confié un voisin de la famille Diaz, sous l’effet de la colère, la mine triste. La mairie des Parcelles assainies a promis de reloger le restant de la famille. Ensuite, ce fut le traditionnel ballet des politiciens, de l’opposition comme du pouvoir.
Enquête