L'Imam Alioune Ndao a le sens de la répartie. L'accusé dont l'interrogatoire se poursuit devant la chambre criminelle à formation spéciale l'a démontré en répondant aux questions de son avocat Me Basse au 16e jour de son procès.
Quand la robe noire lui a posé la question à savoir si ses champs constituaient des gites d'endoctrinement pour jihadistes, comme le prétend l'accusation, l'accusé Imam Ndao a répondu: "Peut être mes champs sont des centres d'endoctrinement pour futurs agriculteurs".
L'Imam est également revenu sur ses rapports avec les religieux et les pouvoirs publics. Dans ce sens, l'accusé a confié à la chambre qu'il entretient d'excellentes relations avec les marabouts. Il a ajouté avoir mis à la disposition de l'Etat du Sénégal un terrain pour l'implantation d'une école française couplée à son daara. Et de poursuivre: "L'école porte le nom de mon défunt père El Hadji Ousmane Ndao".
Quand la robe noire lui a posé la question à savoir si ses champs constituaient des gites d'endoctrinement pour jihadistes, comme le prétend l'accusation, l'accusé Imam Ndao a répondu: "Peut être mes champs sont des centres d'endoctrinement pour futurs agriculteurs".
L'Imam est également revenu sur ses rapports avec les religieux et les pouvoirs publics. Dans ce sens, l'accusé a confié à la chambre qu'il entretient d'excellentes relations avec les marabouts. Il a ajouté avoir mis à la disposition de l'Etat du Sénégal un terrain pour l'implantation d'une école française couplée à son daara. Et de poursuivre: "L'école porte le nom de mon défunt père El Hadji Ousmane Ndao".