Au début du cycle électoral, le dialogue est instauré pour la définition d'un cadre juridique consensuel. La tradition de dialogue sénégalaise, connue de tous, a déjà permis de modifier la Constitution et le code électoral...
A présent, il est demandé au Président de la République de respecter le droit fondamental de suffrage, réaffirmé par le Conseil constitutionnel.
Le calendrier électoral a été proposé, comme par le passé, par ses services compétents (DGE) dans le respect des délais constitutionnels et légaux en tenant compte d'autres paramètres qu'il invoque à la fin du monologue.
Il devient subitement metteur en scène :
Scène 1 :
Deux journalistes militants, chefs de médias officiels régentent une interview à la stalinienne avec une méprise de la communauté internationale.
Scène 2 :
Deux ministres, juristes et militants pour contourner la décision du Conseil constitutionnel qui s'impose à tous.
L'incohérence de ses actes inquiète sérieusement !
Par delà la démission envisagée puis l'amnistie qui vise à légitimer une volonté de rebattre les cartes, il y a lieu de se demander s'il n'est pas venu le temps de faire constater l'empêchement...
Cela serait peut-être dû à la psychose de la fin du pouvoir ou de fortes pressions.
Il faut donc sauver notre grand-frère qui était pourtant attaché au respect du calendrier électoral !