Ibrahima Datt est candidat à la Présidentielle de 2024. L’égérie de « la nouvelle voie » n’est pas un inconnu dans le milieu de la Finance africaine et même mondiale. Ancien Envoyé Spécial du Président du Sierra Léone, l’homme d’affaires avait été en 2018 nommé dans ce pays conseiller du Vice-Président puis Envoyé Spécial chargé de l’investissement et du commerce et pour le développement des stratégies économiques et sociales, poste qu’il occupe jusqu’en fin 2022. Natif de Dakar dont la famille est originaire de Ndioum Halwar, il se définit avant tout comme le témoin d’une société sénégalaise en pleine mutation : une nation exemplaire longtemps citée comme référence démocratique en Afrique et celle d’un Sénégal au futur politique plus incertain.
Ibrahima DATT a fait tout son parcours au Sénégal avant de décidé en 1998, de poursuivre ses études supérieures aux Pays-Bas, où il étudie la Finance d’entreprises et l’ingénierie. À cette époque, il cumule plusieurs emplois qui lui ouvriront les portes de grandes entreprises internationales comme Hewlett Packard et Global Knowledge, Bentley Systems avant d’occuper le poste de Directeur Régional pour le Financial Times en Afrique de l’Ouest pendant 4 ans. Il revient au bercail en 2014 où il s’associe avec quelques amis, et ensemble ils montent un cabinet d’affaires et de conseil, spécialisé dans des investissements en Afrique, puis collabore alors avec plusieurs pays africains.
Aujourd’hui candidat à la présidentielle, encore jeune mais fort d’une expérience forte acquise dans ses nombreux déplacements à l’International, DATT veut surtout remettre le Sénégal sur les rampes de l’émergence.
Plus de 200 candidats sont pour le moment pressentis pour cette élection. Comment jugez-vous cela ?
Par principe, je reconnais à chaque femme ou homme une légitime ambition de s’engager pour la chose publique. Vouloir contribuer au développement de son pays, en se hissant au plus haut niveau de décision, est un objectif louable. Au-delà des contraintes légales (nationalité, Age, niveau d’éducation…), l’importance de la fonction nécessite une prise de conscience, un programme et une capacité de rassemblement. Déclarer sa candidature ne doit pas être fondé sur un désir de « faire le buzz » ou de procéder à un marchandage politique.
Le filtre du parrainage commence à faire grincer des dents, surtout concernant le parrainage externe. Avez-vous des inquiétudes ?
Enchaînant sur votre 2ème question, je dis qu’heureusement, le parrainage servira de filtre à certaines candidatures qui n’auraient eu aucune chance de prospérer en dehors d’un cercle restreint d’amis ou de relations. L’expression qui décrit l’élection présidentielle comme la rencontre entre un homme et son peuple traduit la solennité de ce moment. Je pense que le parrainage est nécessaire est que l’assouplissement de sa forme lors du dialogue national a accru les possibilités de participation des candidats. S’agissant du parrainage externe (une personne ou un élu désigné qui parraine plus d’une personne), le parrainage est attribué au premier ayant déposé ses listes. Le remplacement est autorisé au(x) suivant(s).
Un candidat de l’opposition semble être recalé pour le moment. Est-ce une bonne chose pour la vitalité de notre démocratie ?
Je ne veux pas rentrer dans un débat juridique sur un processus en cours au sujet du candidat Ousmane Sonko. Cependant, je pense qu’au niveau du parrainage, l’administration devait lui remettre ses fiches et laisser le conseil constitutionnel statuer sur la viabilité de sa candidature lors de l’étape de validation.
Que proposez-vous comme programme aux sénégalais et pourquoi estimez-vous qu’il faut voter pour vous ?
Durant la campagne j’irai à la rencontre des sénégalais et je leur exposerai chaque partie de mon programme. Je présenterai la nouvelle voie que nous devons tracer ensemble. Ma décision a été mûrement réfléchie et j’ai été à la rencontre de mes compatriotes d’ici et de la diaspora. Dès à présent je les invite à aller visiter ma plateforme et de retenir mon slogan : jub – juboo – jubël.
Propos recueillis par Marck DIOUF
Ibrahima DATT a fait tout son parcours au Sénégal avant de décidé en 1998, de poursuivre ses études supérieures aux Pays-Bas, où il étudie la Finance d’entreprises et l’ingénierie. À cette époque, il cumule plusieurs emplois qui lui ouvriront les portes de grandes entreprises internationales comme Hewlett Packard et Global Knowledge, Bentley Systems avant d’occuper le poste de Directeur Régional pour le Financial Times en Afrique de l’Ouest pendant 4 ans. Il revient au bercail en 2014 où il s’associe avec quelques amis, et ensemble ils montent un cabinet d’affaires et de conseil, spécialisé dans des investissements en Afrique, puis collabore alors avec plusieurs pays africains.
Aujourd’hui candidat à la présidentielle, encore jeune mais fort d’une expérience forte acquise dans ses nombreux déplacements à l’International, DATT veut surtout remettre le Sénégal sur les rampes de l’émergence.
Plus de 200 candidats sont pour le moment pressentis pour cette élection. Comment jugez-vous cela ?
Par principe, je reconnais à chaque femme ou homme une légitime ambition de s’engager pour la chose publique. Vouloir contribuer au développement de son pays, en se hissant au plus haut niveau de décision, est un objectif louable. Au-delà des contraintes légales (nationalité, Age, niveau d’éducation…), l’importance de la fonction nécessite une prise de conscience, un programme et une capacité de rassemblement. Déclarer sa candidature ne doit pas être fondé sur un désir de « faire le buzz » ou de procéder à un marchandage politique.
Le filtre du parrainage commence à faire grincer des dents, surtout concernant le parrainage externe. Avez-vous des inquiétudes ?
Enchaînant sur votre 2ème question, je dis qu’heureusement, le parrainage servira de filtre à certaines candidatures qui n’auraient eu aucune chance de prospérer en dehors d’un cercle restreint d’amis ou de relations. L’expression qui décrit l’élection présidentielle comme la rencontre entre un homme et son peuple traduit la solennité de ce moment. Je pense que le parrainage est nécessaire est que l’assouplissement de sa forme lors du dialogue national a accru les possibilités de participation des candidats. S’agissant du parrainage externe (une personne ou un élu désigné qui parraine plus d’une personne), le parrainage est attribué au premier ayant déposé ses listes. Le remplacement est autorisé au(x) suivant(s).
Un candidat de l’opposition semble être recalé pour le moment. Est-ce une bonne chose pour la vitalité de notre démocratie ?
Je ne veux pas rentrer dans un débat juridique sur un processus en cours au sujet du candidat Ousmane Sonko. Cependant, je pense qu’au niveau du parrainage, l’administration devait lui remettre ses fiches et laisser le conseil constitutionnel statuer sur la viabilité de sa candidature lors de l’étape de validation.
Que proposez-vous comme programme aux sénégalais et pourquoi estimez-vous qu’il faut voter pour vous ?
Durant la campagne j’irai à la rencontre des sénégalais et je leur exposerai chaque partie de mon programme. Je présenterai la nouvelle voie que nous devons tracer ensemble. Ma décision a été mûrement réfléchie et j’ai été à la rencontre de mes compatriotes d’ici et de la diaspora. Dès à présent je les invite à aller visiter ma plateforme et de retenir mon slogan : jub – juboo – jubël.
Propos recueillis par Marck DIOUF