La présidente de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Oulimata Sarr, a souligné, lundi, à Dakar, l’importance de la souveraineté énergétique dans un contexte de tension au Moyen-Orient qui devrait se traduire par une augmentation des cours du pétrole.
“Nous interpellons tous les pays qui n’ont pas encore atteint leur souveraineté énergétique. Nous voyons que la guerre qui s’est déclarée ce week-end au Moyen-Orient aura comme conséquence directe l’augmentation des cours du pétrole”, a-t-elle déclaré.
Oulimata Sarr présidait la cérémonie d’ouverture d’une formation sur “les exigences de la norme ITIE en matière de divulgation des émissions de gaz à effet de serre”. Selon la présidente de l’ITIE, le continent africain “risque de supporter de façon disproportionnée les conséquences du changement climatique, même si elle ne contribue qu’à hauteur de 3% voire 4% des émissions de gaz à effet de serre”.
Le président de la commission de l’énergie et des ressources minérales de l’Assemblée nationale, Abass Fall, a relevé que “l’urgence de limiter les émissions à effet de serre est au cœur de la lutte contre le changement climatique”.
Il a appelé à “un juste équilibre sur la prévention du changement climatique et la lutte contre la pauvreté énergétique et l’accès à l’énergie pour tous”. Dans cette perspective, a-t-il ajouté, les conclusions de cet atelier sur la norme ITIE en matière de divulgation des émissions de gaz à effet de serre, “serviront dans la prise en compte des prochaines décisions dans un domaine aussi vaste que les mines et ressources naturelles”.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la prochaine évaluation du Sénégal en janvier 2025 par l’instance internationale sur la base des exigences de la norme 2023. Il vise à renforcer la compréhension des membres du Groupe multipartite de l’ITIE “sur la manière dont ils peuvent soutenir la divulgation publique, la déclaration des émissions et de participer à un débat qui nous interpelle”.
Le Groupe multipartite (GMP) de l’ITIE est une structure regroupant des membres du gouvernement, des entreprises extractives publiques et privées et des organisations de la société civile. Il a pour mission de mettre en œuvre les principes et critères de l’ITIE et de se conformer à ses exigences. “Cette formation permettra d’utiliser des données de l’ITIE dans la formulation des politiques publiques et des questions de transition énergétique et de changement climatique”, selon Oulimata Sarr.
APS
“Nous interpellons tous les pays qui n’ont pas encore atteint leur souveraineté énergétique. Nous voyons que la guerre qui s’est déclarée ce week-end au Moyen-Orient aura comme conséquence directe l’augmentation des cours du pétrole”, a-t-elle déclaré.
Oulimata Sarr présidait la cérémonie d’ouverture d’une formation sur “les exigences de la norme ITIE en matière de divulgation des émissions de gaz à effet de serre”. Selon la présidente de l’ITIE, le continent africain “risque de supporter de façon disproportionnée les conséquences du changement climatique, même si elle ne contribue qu’à hauteur de 3% voire 4% des émissions de gaz à effet de serre”.
Le président de la commission de l’énergie et des ressources minérales de l’Assemblée nationale, Abass Fall, a relevé que “l’urgence de limiter les émissions à effet de serre est au cœur de la lutte contre le changement climatique”.
Il a appelé à “un juste équilibre sur la prévention du changement climatique et la lutte contre la pauvreté énergétique et l’accès à l’énergie pour tous”. Dans cette perspective, a-t-il ajouté, les conclusions de cet atelier sur la norme ITIE en matière de divulgation des émissions de gaz à effet de serre, “serviront dans la prise en compte des prochaines décisions dans un domaine aussi vaste que les mines et ressources naturelles”.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la prochaine évaluation du Sénégal en janvier 2025 par l’instance internationale sur la base des exigences de la norme 2023. Il vise à renforcer la compréhension des membres du Groupe multipartite de l’ITIE “sur la manière dont ils peuvent soutenir la divulgation publique, la déclaration des émissions et de participer à un débat qui nous interpelle”.
Le Groupe multipartite (GMP) de l’ITIE est une structure regroupant des membres du gouvernement, des entreprises extractives publiques et privées et des organisations de la société civile. Il a pour mission de mettre en œuvre les principes et critères de l’ITIE et de se conformer à ses exigences. “Cette formation permettra d’utiliser des données de l’ITIE dans la formulation des politiques publiques et des questions de transition énergétique et de changement climatique”, selon Oulimata Sarr.
APS