En conférence de presse ce jeudi, les souteneurs de Kémi Seba ont déploré les circonstances dans lesquelles le président du mouvement Urgences Panafricanistes a été expulsé du Sénégal.
Une occasion saisie par Guy Marius Sagna pour raconter le film de son calvaire avec les forces de l’ordre.
« On m’a asséné un violent coup de poing sur la mâchoire. Un violent « Dakar-Touba ». Ils nous ont demandé de nous déshabiller et nous ont laissés avec nos caleçons dans les grilles. C’est après que des ordres ont été donnés d’en haut qu’on a été transféré dans une autre chambre. Il y avait des gendarmes qui étaient à l’intérieur et qui plaisantaient sur les événements en utilisant des mots que la décence refuse de reprendre. Allez jusqu’à se moquer de nous en disant qu’ils nous ont bastonné et qu’on a n…leurs mères…C’est tout simplement scandaleux. Nous n’avons fait que dire non à cette oppression. C’est pourquoi, j’ai refusé de leur donner mes filiations. Je leur ai dit qu’il n’est pas question que je donne le nom de ma mère à des gens qui plaisantent et qui disent qu’ils vont n…ma mère. Nous n’allons pas laisser ces tortures sans suite. Nous sommes en train de consulter des avocats. Nous allons faire face à des gendarmes et à des policiers. La torture ne nous ébranle pas. Nous ne sommes pas des trafiquants de drogue ou des trafiquants de faux-billets », déclare-t-il.
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