Le Président en exercice de l’Union Africaine Macky Sall, et le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat qui suivent de près l’évolution de la situation en Ukraine, sont particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité.
Alors que, selon l’ONU, 500 000 réfugiés en provenance d’Ukraine ont déjà trouvé refuge dans les pays limitrophes, les Africains résidant en Ukraine cherchent, eux aussi, à fuir la guerre en rejoignant les États voisins, avant d’être rapatriés.
Les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale.
Les rapports selon lesquels les Africains sont l’objet d’un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international. A cet égard, les Présidents exhortent tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale.
Macky Sall et Faki saluent l’extraordinaire mobilisation des Etats membres de l’UA et de leurs Ambassades dans les pays voisins pour accueillir et orienter les citoyens Africains et leurs familles qui tentent de traverser la frontière de l’Ukraine pour se mettre en sécurité.
Parmi les difficultés logistiques inhérentes aux procédures de rapatriement suite à l’invasion russe sur le territoire ukrainien débutée le 24 février, les États africains doivent en affronter une supplémentaire.
Seuls une dizaine de pays africains disposent d’une ambassade en Ukraine (l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Nigeria et le Soudan) et/ou d’un consulat (l’Afrique du Sud, le Bénin, le Kenya, les Seychelles, la Sierra Leone, la Tunisie), et la prise en charge des ressortissants du continent restés en Ukraine s’avère particulièrement complexe.
Alors que, selon l’ONU, 500 000 réfugiés en provenance d’Ukraine ont déjà trouvé refuge dans les pays limitrophes, les Africains résidant en Ukraine cherchent, eux aussi, à fuir la guerre en rejoignant les États voisins, avant d’être rapatriés.
Les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale.
Les rapports selon lesquels les Africains sont l’objet d’un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international. A cet égard, les Présidents exhortent tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale.
Macky Sall et Faki saluent l’extraordinaire mobilisation des Etats membres de l’UA et de leurs Ambassades dans les pays voisins pour accueillir et orienter les citoyens Africains et leurs familles qui tentent de traverser la frontière de l’Ukraine pour se mettre en sécurité.
Parmi les difficultés logistiques inhérentes aux procédures de rapatriement suite à l’invasion russe sur le territoire ukrainien débutée le 24 février, les États africains doivent en affronter une supplémentaire.
Seuls une dizaine de pays africains disposent d’une ambassade en Ukraine (l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Nigeria et le Soudan) et/ou d’un consulat (l’Afrique du Sud, le Bénin, le Kenya, les Seychelles, la Sierra Leone, la Tunisie), et la prise en charge des ressortissants du continent restés en Ukraine s’avère particulièrement complexe.