Les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi testent leur popularité dans le département de Dakar. En conférence de presse hier, jeudi 9 mars, l’ancien ministre d’Etat sous le régime libéral du président Wade, Habib Sy, président de la conférence des leaders de cette coalition de partis d’opposition et ses camarades ont annoncé un méga meeting le 14 mars prochain à Dakar. Prenant la parole, l’ancien maire de Dakar et leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, a invité toute la population de Dakar à se mobiliser pour la réussite de cette manifestation, « pour montrer au régime en place que nous exigeons un scrutin transparent, inclusif et qui se déroulera dans la paix. » « Le 14 mars sera le premier rendez-vous après que la date de la présidentielle a été fixée. Je tends la main à toute l’opposition ainsi qu’à toute la société civile. On n’acceptera pas que le président élimine des candidats et que la présidentielle ne se déroule pas normalement », a martelé l’ex-maire de Dakar.
Abondant dans le même sens, le président du Prp, Déthié Fall, a annoncé qu’ils ont prévu de tenir ce rassemblement au terrain de Khar Yalla à Grand Yoff ou celui de l’Acapes dans la commune des Parcelles assainies. « Ils ont tout fait pour que la place de l’Obélisque ne soit plus disponible. C’est pourquoi nous avons proposé deux lieux au préfet de Dakar pour la tenue du méga meeting. Nous vous donnerons le lieu entre le terrain de Khar Yalla et de l’Acapes où sera tenu ce méga meeting. Nous les connaissons, car ils sont capables du pire », a-t-il estimé. Prenant la parole à son tour, le leader de Pastef, Ousmane Sonko soulignant au sujet de l’objectif de ce méga meeting que c’est pour « dénoncer les arrestations abusives, l’instrumentalisation de la justice et barrer la route à ce pouvoir véreux », a invité toute la population acquise à la cause de Yewwi à se mobiliser. Poursuivant son propos, l’ancien candidat arrivé 3ème à l’issue de la présidentielle de 2019 a également appelé leurs partisans à organiser une marche le 15 mars, dans les 46 départements du pays pour « dénoncer l’instrumentation de la justice et les arrestations arbitraires ».
Sud quotidien