Le gouverneur de la Banque centrale de Gambie, Amadou Colley, a été limogé et remplacé ce mardi soir par Bakary Jammeh, un autre cadre de la même institution. Le limogeage de M. Colley survient trois mois après de graves accusations formulés à son encontre par l'actuel ministre des Finances de Gambie. Le ministre reprochait à Amadou Colley de n'avoir rien fait pour empêcher l'ancien Président, Yahya Jammeh de piller certains comptes logés à la Banque centrale et dotés en dizaines de millions de dollars américains.
Les jours du gouverneur de la Banque centrale de Gambie à la tête de cette institution étaient comptés depuis le 20 février dernier. Ce jour-là, le tout nouveau ministre des Finances et des Affaires économiques désigné par le Président Adama Barrow révélait aux médias que l'ancien président Yahya Jammeh a retiré plus de 80 millions de dollars en espèces, entre 2014 et les dernières heures ayant précédé son départ en exil.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Ce montant représentait, selon le ministre, la somme cumulée de trois comptes bancaires ouverts à la banque centrale de Gambie par la société nationale gambienne de télécommunications, Gamtel, la caisse d'habitat et de sécurité sociale de Gambie et un fonds de garantie de la société Carnegies Mining qui exploite du zircon en Gambie.
Après ces révélations du ministre gambien des Finances, le gouverneur de la banque centrale s'est muré dans un silence. Seuls quelques-uns de ces collaborateurs ont répondu que le gouverneur ne pouvait rien faire pour empêcher Yahya Jammeh de retirer de l'argent quand il le souhaitait. Parmi ces collaborateurs, il y a Basiru Njie, un adjoint d'Amadou Colley qui a lui aussi été limogé et remplacé ce mardi.
Le Président Adama Barrow a désormais promu le responsable chargé de la recherche, Bakary Jammeh, au poste de nouveau gouverneur de la Banque centrale de Gambie. Il sera épaulé par Saikou Jabbi et Essa Drammeh, deux fonctionnaires de l'institution qui devront aider Bakary Jammeh à redéfinir une nouvelle politique monétaire et financière d'un pays dont le Dalasi, la monnaie nationale, s'est complètement effondré face aux devises étrangères comme le dollar, l'euro ou le franc CFA.
Mais ce qui est le plus attendu de la nouvelle équipe dirigeante de la Banque centrale gambienne, c'est surtout l'assainissement de l'espace monétaire et des finances publiques. La dernière mission du FMI à Banjul, conclue le 12 avril dernier, s'est par exemple inquiétée de ce qu'elle a qualifié de "situation aggravée par la mauvaise gestion et des détournements de fonds importants par l'ancien régime".
Les jours du gouverneur de la Banque centrale de Gambie à la tête de cette institution étaient comptés depuis le 20 février dernier. Ce jour-là, le tout nouveau ministre des Finances et des Affaires économiques désigné par le Président Adama Barrow révélait aux médias que l'ancien président Yahya Jammeh a retiré plus de 80 millions de dollars en espèces, entre 2014 et les dernières heures ayant précédé son départ en exil.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Ce montant représentait, selon le ministre, la somme cumulée de trois comptes bancaires ouverts à la banque centrale de Gambie par la société nationale gambienne de télécommunications, Gamtel, la caisse d'habitat et de sécurité sociale de Gambie et un fonds de garantie de la société Carnegies Mining qui exploite du zircon en Gambie.
Après ces révélations du ministre gambien des Finances, le gouverneur de la banque centrale s'est muré dans un silence. Seuls quelques-uns de ces collaborateurs ont répondu que le gouverneur ne pouvait rien faire pour empêcher Yahya Jammeh de retirer de l'argent quand il le souhaitait. Parmi ces collaborateurs, il y a Basiru Njie, un adjoint d'Amadou Colley qui a lui aussi été limogé et remplacé ce mardi.
Le Président Adama Barrow a désormais promu le responsable chargé de la recherche, Bakary Jammeh, au poste de nouveau gouverneur de la Banque centrale de Gambie. Il sera épaulé par Saikou Jabbi et Essa Drammeh, deux fonctionnaires de l'institution qui devront aider Bakary Jammeh à redéfinir une nouvelle politique monétaire et financière d'un pays dont le Dalasi, la monnaie nationale, s'est complètement effondré face aux devises étrangères comme le dollar, l'euro ou le franc CFA.
Mais ce qui est le plus attendu de la nouvelle équipe dirigeante de la Banque centrale gambienne, c'est surtout l'assainissement de l'espace monétaire et des finances publiques. La dernière mission du FMI à Banjul, conclue le 12 avril dernier, s'est par exemple inquiétée de ce qu'elle a qualifié de "situation aggravée par la mauvaise gestion et des détournements de fonds importants par l'ancien régime".