"Malgré la démonstration du peuple sénégalais de sa maturité et le bon déroulement global du cérémonial électoral le 24 février 2014 dans le calme, le caractère frauduleux du processus électoral n’échappe à personne.
Avant le jour du scrutin, tout a été fait par le régime pour démanteler le dispositif électoral trouvé sur place et ayant permis deux alternances politiques sans contestation en 2000 et 2012. Rien n’a été laissé au hasard : fusion des cartes d’identité et d’électeur, transferts d’électeurs, création planifiée de bureaux de vote, retour d’un ministre de l’intérieur partisan avec sous ses ordres la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF) et la Direction générale des Élections (DGE), manipulation et rétention du fichier électoral, instauration d’un système de parrainage inique pour l’élimination de candidats.
Le jour du scrutin, plusieurs bureaux de vote ont été créés en violation des dispositions du Code électoral. Le lendemain du vote, le pouvoir n’a lésiné sur aucun moyen pour préparer l’opinion à se résigner devant l’incroyable « victoire » au premier tour avec un score de 58,26 % : accaparement des média publics, menaces contre la presse indépendante, répression contre les militants de l’opposition, campagne internationale, etc.
Les quatre candidats de l’opposition ont constaté les résultats, refusé de féliciter le vainqueur sans gloire qui, à cause de l’ensemble de son œuvre marquée par une ingénierie de la fraude électorale sans précédent, ne mérite pas l’onction de l’opposition. Les candidats face à cette forfaiture, n’ont même pas jugé utile d’introduire un recours devant le Conseil constitutionnel.
L’opposition a observé une réserve républicaine qui a permis de préserver la paix sociale, aspiration légitime du peuple sénégalais. Cette attitude de l’opposition sénégalaise, doublée d’un silence pesant, a installé un malaise que Macky Sall tente de désamorcer en appelant au « dialogue politique » dès la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, cherchant ainsi à se donner bonne conscience après la forfaiture du 24 février 2019.
Dans le contexte actuel marqué par un Président illégitime qui entame son dernier mandat, le FRN qui s’est renforcé avec l’adhésion de REWMI et Madické Niang réaffirme sa pleine conscience de son devoir de mener sans faille sa mission de se mobiliser pour la prise en charge des revendications politiques, sociales et économiques du peuple sénégalais frustré par des conditions de vie difficiles, dans l’insécurité et sans défense.
L’opposition politique est particulièrement attachée au retour à un dispositif électoral consensuel, stable et transparent en vigueur en 2012 et reste ouverte à des améliorations consensuelles après un audit complet.
L’opposition politique est très préoccupée par les violations des droits et libertés des citoyens. L’opposition politique est très engagée pour des mesures urgentes pour améliorer le pouvoir d’achat des sénégalais et pour le renforcement du sort des entreprises nationales, des femmes et des jeunes.
L’opposition politique est soucieuse de la prise en charge de la santé et de l’éducation du peuple sénégalais. L’opposition politique est particulièrement attentive à la gouvernance économique et des conditions de gestion et d’aliénation des ressources naturelles.
L’opposition politique considère comme des exigences vitales l’indépendance de la justice et la neutralité de l’administration publique.
Dotée d’une riche expérience et d’une crédibilité jamais démentie, l’opposition saura prendre ses responsabilités pour l’avenir."
Avant le jour du scrutin, tout a été fait par le régime pour démanteler le dispositif électoral trouvé sur place et ayant permis deux alternances politiques sans contestation en 2000 et 2012. Rien n’a été laissé au hasard : fusion des cartes d’identité et d’électeur, transferts d’électeurs, création planifiée de bureaux de vote, retour d’un ministre de l’intérieur partisan avec sous ses ordres la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF) et la Direction générale des Élections (DGE), manipulation et rétention du fichier électoral, instauration d’un système de parrainage inique pour l’élimination de candidats.
Le jour du scrutin, plusieurs bureaux de vote ont été créés en violation des dispositions du Code électoral. Le lendemain du vote, le pouvoir n’a lésiné sur aucun moyen pour préparer l’opinion à se résigner devant l’incroyable « victoire » au premier tour avec un score de 58,26 % : accaparement des média publics, menaces contre la presse indépendante, répression contre les militants de l’opposition, campagne internationale, etc.
Les quatre candidats de l’opposition ont constaté les résultats, refusé de féliciter le vainqueur sans gloire qui, à cause de l’ensemble de son œuvre marquée par une ingénierie de la fraude électorale sans précédent, ne mérite pas l’onction de l’opposition. Les candidats face à cette forfaiture, n’ont même pas jugé utile d’introduire un recours devant le Conseil constitutionnel.
L’opposition a observé une réserve républicaine qui a permis de préserver la paix sociale, aspiration légitime du peuple sénégalais. Cette attitude de l’opposition sénégalaise, doublée d’un silence pesant, a installé un malaise que Macky Sall tente de désamorcer en appelant au « dialogue politique » dès la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, cherchant ainsi à se donner bonne conscience après la forfaiture du 24 février 2019.
Dans le contexte actuel marqué par un Président illégitime qui entame son dernier mandat, le FRN qui s’est renforcé avec l’adhésion de REWMI et Madické Niang réaffirme sa pleine conscience de son devoir de mener sans faille sa mission de se mobiliser pour la prise en charge des revendications politiques, sociales et économiques du peuple sénégalais frustré par des conditions de vie difficiles, dans l’insécurité et sans défense.
L’opposition politique est particulièrement attachée au retour à un dispositif électoral consensuel, stable et transparent en vigueur en 2012 et reste ouverte à des améliorations consensuelles après un audit complet.
L’opposition politique est très préoccupée par les violations des droits et libertés des citoyens. L’opposition politique est très engagée pour des mesures urgentes pour améliorer le pouvoir d’achat des sénégalais et pour le renforcement du sort des entreprises nationales, des femmes et des jeunes.
L’opposition politique est soucieuse de la prise en charge de la santé et de l’éducation du peuple sénégalais. L’opposition politique est particulièrement attentive à la gouvernance économique et des conditions de gestion et d’aliénation des ressources naturelles.
L’opposition politique considère comme des exigences vitales l’indépendance de la justice et la neutralité de l’administration publique.
Dotée d’une riche expérience et d’une crédibilité jamais démentie, l’opposition saura prendre ses responsabilités pour l’avenir."