L’Assemblée nationale française a adopté, ce mercredi 20 décembre, la loi immigration. Le texte durcit les conditions d’entrée et de séjour en France des étrangers hors Union européenne. Il sonne par exemple l’instauration de quotas migratoires et de restrictions sur l’aide médicale d’État pour les sans-papiers, et le durcissement des conditions du regroupement familial, entre autres. La nouvelle loi immigration française comporte un chapitre sur les étudiants étrangers issus de pays non-membres de l’Union européenne. Pour obtenir leur première carte de séjour, ils devront auparavant verser une caution.
«Cela consiste à déposer sur un compte bloqué une somme visant à couvrir d’éventuels frais d’éloignement et qui pourra être restituée lors d’un retour volontaire», détaille L’Observateur qui s’est intéressé au sujet dans son édition de ce jeudi. Le journal du Groupe futurs médias signale dans L’Obs que le montant de la caution sera fixé par décret. Chercheur à l’université OsloMet en Norvège, le journaliste Samba Dialimpa Badji croit savoir que cette disposition ne va pas «changer les attitudes des gens». Il ajoute : «Je ne pense pas que mettre plus de difficultés aux gens qui veulent aller étudier en France, soit une solution aux problèmes qu’on cherche à régler.»
«Cela consiste à déposer sur un compte bloqué une somme visant à couvrir d’éventuels frais d’éloignement et qui pourra être restituée lors d’un retour volontaire», détaille L’Observateur qui s’est intéressé au sujet dans son édition de ce jeudi. Le journal du Groupe futurs médias signale dans L’Obs que le montant de la caution sera fixé par décret. Chercheur à l’université OsloMet en Norvège, le journaliste Samba Dialimpa Badji croit savoir que cette disposition ne va pas «changer les attitudes des gens». Il ajoute : «Je ne pense pas que mettre plus de difficultés aux gens qui veulent aller étudier en France, soit une solution aux problèmes qu’on cherche à régler.»