"Je voterai pour Emmanuel Macron (...) Je prends mes responsabilités", "parce que je pense qu'il ne faut prendre aucun risque pour la République", a-t-il affirmé sur BFMTV, alors que les sondages prédisent un face-à-face entre Emmanuel Macron et la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen au second
tour de la présidentielle, le 7 mai.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); M. Valls, Premier ministre de 2014 à 2016 du président François Hollande, a décidé de tourner le dos à son propre camp "face à la crise de la gauche et la marginalisation de notre candidat à la primaire Benoît Hamon" et "face à l'effondrement moral de la candidature de François Fillon", le candidat de la droite empêtré dans les affaires judiciaires.
Après le ralliement du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, c'est un nouveau soutien de poids pour Emmanuel Macron, dont la candidature attire des soutiens à gauche comme à droite de l'échiquier poltique.
Interrogé en parallèle sur la radio Europe 1, M. Macron, ex-ministre de l'Economie du quinquennat Hollande, a "remercié" M. Valls de son soutien, tout en assurant qu'il serait "le garant du renouvellement des visage, du renouvellement des pratiques".
Benoît Hamon, vainqueur haut la main fin janvier de la primaire socialiste face à Manuel Valls, apparaît en nette baisse ces derniers jours dans les sondages, avec environ 10% d'intentions de vote au premier tour du scrutin dans certains cas.
Emmanuel Macron ressort dans les sondages récents en tête des intentions de vote, autour de 25%, proche, voire parfois légèrement devant la candidate du Front national Marine Le Pen.
Parti favori dans la campagne, le candidat de la droite François Fillon a chuté à la troisième place dans les sondages après des révélations fin janvier sur des emplois fictifs présumés attribués à son épouse Penelope et de deux de ses enfants et financés par des milliers d'euros d'argent public. Lui et sa
femme ont tous deux été inculpés en mars dans cette affaire.