Dr Souleymane Diallo, Salif Tevette et Abdoulaye Ba du mouvement "Fini Weti"
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); «Ce n'est pas le lieu, et ce n'est pas le moment, on ne peut pas dévoiler pour le moment ce qu'on va faire. On va voir d'abord observer ce qu'il va se passer, si Demba Sow est capable de rassembler tant mieux, s'il n'en est pas capable tant pis pour lui.» Dr Souleymane Diallo, candidat malheureux, qui a mené une longue et intense pré-campagne et campagne pour être investi, ne veut pas se mouiller directement quand les journalistes lui ont demandé s'il allait appeler à un vote- sanction contre la liste de Benno Bokk Yakaar en Europe du nord, du centre et de l'ouest dirigée par Demba Sow. C'était lors d'une conférence de presse tenue samedi à Gennevilliers, en compagnie de ses fidèles soutiens.
Mais, si Souleymane Diallo a joué sur les mots, la posture de ses soutiens laisse entrevoir une radicalisation dans les prochains jours. Pour preuve, ils ont carrément fait comprendre à leur ami le député Djimo Souaré, venu en sapeur-pompier en demandant de «continuer à soutenir le Président», qu'ils ne sont pas emballés par sa démarche.
Dans son texte liminaire, Dr Souleymane Diallo avait campé annoncé la teneur des interventions de ses soutiens qui allaient suivre.
«Le président de la République a choisi M. Demba Sow et Mme Niba Sène pour porter les couleurs de la coalition BBY aux élections législatives du 30 juillet dans la circonscription Europe de l'Ouest. Ce choix fait fi des différentes remarques émises ces dernières années sur le fonctionnement du parti en France et sur la ségrégation qui y règne à tous les étages », a-t-il déclaré à l'entame de son propos.
«Doit-on continuer à accepter que l'A.P.R France soit paramétrée à une localité géographique au grand mépris des autres ? La démocratie dont nous évoquons est réduite à un théâtre d'ombres.»
Avant de dérouler : «C'est un choix qui confirme toutes nos appréhensions et qui en dit long sur la façon dont la direction du parti nous considère, nous autres du Sénégal Oriental et du Sud Est. Sans convoquer l'histoire, nous soulignerons que l'A.P.R a été mise sur pied par des sénégalaises et des sénégalais venus de différents horizons et qui avaient un idéal commun. Mais l'exercice du pouvoir a presque cramé tout ce que nous avions de commun. Le parti est profondément malade et n'a qu'une vision court-termiste de la société et de la politique. Doit-on continuer à accepter que l'A.P.R France soit paramétrée à une localité géographique au grand mépris des autres? La démocratie dont nous évoquons est réduite à un théâtre d'ombres.
Aujourd’hui, le parti est sclérosé, communautarisé, miné par des clans entre différents chefs, qui ne cherchent pas à cheffer dans l'esprit démocratique et la clarté, mais à défendre leurs intérêts matériels dans la violence. Comme on le dit ici et là, c'est toujours les mêmes, les mêmes individus, cités quasiment dans toutes les affaires, qui bénéficient des actifs du parti en France, tout en faisant miroiter au chef que tout va bien dans le meilleur des mondes. Pourtant rien ne va. Le nombre de départ quotidien dans les rangs de l'A.P.R France est impressionnant sans que cela ne suscite leur curiosité.
Maintenant la question qui vaille est celle-là : est-ce que tous ceux qui sont partis pour des raisons personnelles ou qui qui ont quitté un quotidien sans perspectives pour venir se faire un destin ici, pour aider la famille restée au pays et faire développer notre économie, peuvent se faire représenter fidèlement et dignement par ces individus choisis, sachant qu'ils n'ont ni projet de société ni programme et peu outillés ?
Dans la foulée, Salif Tevette (APR- Persan- Beaumont) ne dira pas abondera dans le même sens : « Il y a plus d'une cinquantaine de nominations en France, mais le président a oublié les ressortissants du Sénégal oriental. Pourtant, nous aussi nous sommes des militants et responsables très actifs dans le parti. Nous ne le suivons pas pour de l'argent, nous demandons juste de la considération. C'est toujours le même groupe qui bénéficie des nominations aux postes de l'administration.
S'il y a de l'argent à partager aussi c'est eux qui en bénéficient. Pareil pour les billets de la Mecque. Chaque année le président de la République offre cinq billets pour le parti en France, nous n'en avons jamais bénéficié. Je pense donc qu'il est temps que le président sache que les fils du Sénégal oriental le soutiennent pour le Sénégal mais aussi pour le Sénégal oriental. Nous n'avons pas obtenu ce que nous attendions de lui. Il est temps qu'il pense à nous avant qu'il ne soit trop tard.»
Tous les soutiens qui ont pris la parole ont vanté le dossier de candidature de Dr Souleymane Diallo, qui à leurs yeux, méritaient plus d'attention de la part de Macky Sall. Frustrés, déçus, ils sont d'avoir dit leur dernier mot dans une campagne qui promet chaude et mouvementée à l'APR- France.
Avec AfriqueConnection
Mais, si Souleymane Diallo a joué sur les mots, la posture de ses soutiens laisse entrevoir une radicalisation dans les prochains jours. Pour preuve, ils ont carrément fait comprendre à leur ami le député Djimo Souaré, venu en sapeur-pompier en demandant de «continuer à soutenir le Président», qu'ils ne sont pas emballés par sa démarche.
Dans son texte liminaire, Dr Souleymane Diallo avait campé annoncé la teneur des interventions de ses soutiens qui allaient suivre.
«Le président de la République a choisi M. Demba Sow et Mme Niba Sène pour porter les couleurs de la coalition BBY aux élections législatives du 30 juillet dans la circonscription Europe de l'Ouest. Ce choix fait fi des différentes remarques émises ces dernières années sur le fonctionnement du parti en France et sur la ségrégation qui y règne à tous les étages », a-t-il déclaré à l'entame de son propos.
«Doit-on continuer à accepter que l'A.P.R France soit paramétrée à une localité géographique au grand mépris des autres ? La démocratie dont nous évoquons est réduite à un théâtre d'ombres.»
Avant de dérouler : «C'est un choix qui confirme toutes nos appréhensions et qui en dit long sur la façon dont la direction du parti nous considère, nous autres du Sénégal Oriental et du Sud Est. Sans convoquer l'histoire, nous soulignerons que l'A.P.R a été mise sur pied par des sénégalaises et des sénégalais venus de différents horizons et qui avaient un idéal commun. Mais l'exercice du pouvoir a presque cramé tout ce que nous avions de commun. Le parti est profondément malade et n'a qu'une vision court-termiste de la société et de la politique. Doit-on continuer à accepter que l'A.P.R France soit paramétrée à une localité géographique au grand mépris des autres? La démocratie dont nous évoquons est réduite à un théâtre d'ombres.
Aujourd’hui, le parti est sclérosé, communautarisé, miné par des clans entre différents chefs, qui ne cherchent pas à cheffer dans l'esprit démocratique et la clarté, mais à défendre leurs intérêts matériels dans la violence. Comme on le dit ici et là, c'est toujours les mêmes, les mêmes individus, cités quasiment dans toutes les affaires, qui bénéficient des actifs du parti en France, tout en faisant miroiter au chef que tout va bien dans le meilleur des mondes. Pourtant rien ne va. Le nombre de départ quotidien dans les rangs de l'A.P.R France est impressionnant sans que cela ne suscite leur curiosité.
Maintenant la question qui vaille est celle-là : est-ce que tous ceux qui sont partis pour des raisons personnelles ou qui qui ont quitté un quotidien sans perspectives pour venir se faire un destin ici, pour aider la famille restée au pays et faire développer notre économie, peuvent se faire représenter fidèlement et dignement par ces individus choisis, sachant qu'ils n'ont ni projet de société ni programme et peu outillés ?
Dans la foulée, Salif Tevette (APR- Persan- Beaumont) ne dira pas abondera dans le même sens : « Il y a plus d'une cinquantaine de nominations en France, mais le président a oublié les ressortissants du Sénégal oriental. Pourtant, nous aussi nous sommes des militants et responsables très actifs dans le parti. Nous ne le suivons pas pour de l'argent, nous demandons juste de la considération. C'est toujours le même groupe qui bénéficie des nominations aux postes de l'administration.
S'il y a de l'argent à partager aussi c'est eux qui en bénéficient. Pareil pour les billets de la Mecque. Chaque année le président de la République offre cinq billets pour le parti en France, nous n'en avons jamais bénéficié. Je pense donc qu'il est temps que le président sache que les fils du Sénégal oriental le soutiennent pour le Sénégal mais aussi pour le Sénégal oriental. Nous n'avons pas obtenu ce que nous attendions de lui. Il est temps qu'il pense à nous avant qu'il ne soit trop tard.»
Tous les soutiens qui ont pris la parole ont vanté le dossier de candidature de Dr Souleymane Diallo, qui à leurs yeux, méritaient plus d'attention de la part de Macky Sall. Frustrés, déçus, ils sont d'avoir dit leur dernier mot dans une campagne qui promet chaude et mouvementée à l'APR- France.
Avec AfriqueConnection