La Commission cellulaire du dialogue politique a clôturé sa rencontre d’hier, vendredi 4 septembre sur un nouveau désaccord sur le statut de l’opposition. Après plusieurs heures d’échanges, les acteurs ont encore décidé de retourner cette question au président de la République comme ils l’avaient fait la veille avec le point relatif au statut du chef de l’opposition. Ce qui constitue un véritable camouflet. Un aveu d’échec de la classe politique sénégalaise.
Faut-il arrêter le dialogue national et renvoyer les plénipotentiaires ? La question mérite d’être posée. Et pour cause, les acteurs qui n’arrivent plus à s’entendre, ont décidé de tout refiler au Chef de l’Etat, Macky Sall. Après l’achoppement sur les critères du chef de l’opposition, la commission cellulaire du dialogue politique n’a pas encore pu trouver un accord sur le statut de l’opposition.
Au finish, l’équipe du général Mamadou Niang a décidé de faire du Président de la République le libre arbitre du dialogue qu’il a initié, faute de consensus. Jeudi dernier déjà, à l’unanimité, la commission cellulaire avait retourné la question du statut du chef de l’opposition au Président en dépit de la proposition de la majorité qui a jeté son dévolu sur le candidat sorti deuxième à l’élection présidentielle (Idrissa Seck) pour incarner ce rôle, ils ont tout simplement réitéré le même coup. Réunis hier, vendredi 4 septembre pour débattre sur la question du statut de l’opposition, ils ont finalement décidé, faute de consensus, de retourner, encore une fois, cette question au président de la République.
Désormais, il incombe au chef de l’Etat, Macky Sall de donner suite à ces deux points, inscrits dans la Constitution depuis… 2001. Pour se faire, plusieurs possibilités s’offre à lui. D’abord pour ce qui concerne le statut du chef de l’opposition, le Président Sall pourrait entériner la proposition des plénipotentiaires de la majorité en désignant, le candidat classé deuxième lors de la dernière élection présidentielle. Le cas échéant, ce sera le candidat de la coalition Idy2019 et président du parti Rewmi, Idrissa Seck.
L’intérêt de cette option pour le chef de l’Etat est qu’elle s’inscrit en droite ligne du contexte actuel de la gouvernance du pays marqué par la suppression du poste de Premier ministre. Toujours, concernant cette question, le Président Sall pourrait également décider de laisser cette question au cabinet d’experts qui se chargera d’auditer le processus électoral, conformément au consensus obtenu par les acteurs dans le cadre de ces concertations politiques.
L’autre possibilité qui s’offre au chef de l’Etat, en ce qui concerne cette fois-ci, le point relatif au statut de l’opposition, est la mise sur pied d’un comité technique regroupant des spécialistes en matière électorale indépendants, chargés de mener la réflexion sur cette question.
Avec Sud Quotidien
Faut-il arrêter le dialogue national et renvoyer les plénipotentiaires ? La question mérite d’être posée. Et pour cause, les acteurs qui n’arrivent plus à s’entendre, ont décidé de tout refiler au Chef de l’Etat, Macky Sall. Après l’achoppement sur les critères du chef de l’opposition, la commission cellulaire du dialogue politique n’a pas encore pu trouver un accord sur le statut de l’opposition.
Au finish, l’équipe du général Mamadou Niang a décidé de faire du Président de la République le libre arbitre du dialogue qu’il a initié, faute de consensus. Jeudi dernier déjà, à l’unanimité, la commission cellulaire avait retourné la question du statut du chef de l’opposition au Président en dépit de la proposition de la majorité qui a jeté son dévolu sur le candidat sorti deuxième à l’élection présidentielle (Idrissa Seck) pour incarner ce rôle, ils ont tout simplement réitéré le même coup. Réunis hier, vendredi 4 septembre pour débattre sur la question du statut de l’opposition, ils ont finalement décidé, faute de consensus, de retourner, encore une fois, cette question au président de la République.
Désormais, il incombe au chef de l’Etat, Macky Sall de donner suite à ces deux points, inscrits dans la Constitution depuis… 2001. Pour se faire, plusieurs possibilités s’offre à lui. D’abord pour ce qui concerne le statut du chef de l’opposition, le Président Sall pourrait entériner la proposition des plénipotentiaires de la majorité en désignant, le candidat classé deuxième lors de la dernière élection présidentielle. Le cas échéant, ce sera le candidat de la coalition Idy2019 et président du parti Rewmi, Idrissa Seck.
L’intérêt de cette option pour le chef de l’Etat est qu’elle s’inscrit en droite ligne du contexte actuel de la gouvernance du pays marqué par la suppression du poste de Premier ministre. Toujours, concernant cette question, le Président Sall pourrait également décider de laisser cette question au cabinet d’experts qui se chargera d’auditer le processus électoral, conformément au consensus obtenu par les acteurs dans le cadre de ces concertations politiques.
L’autre possibilité qui s’offre au chef de l’Etat, en ce qui concerne cette fois-ci, le point relatif au statut de l’opposition, est la mise sur pied d’un comité technique regroupant des spécialistes en matière électorale indépendants, chargés de mener la réflexion sur cette question.
Avec Sud Quotidien