Le député Farba Ngom n'en finit pas de faire parler de lui. Après l'affaire des coups de feu à Matam, son accrochage avec le préfet de Kanel, ses insultes devant le président Sall au palais de la République, pour ne citer que ces incartades, il se signale, cette fois, hors des frontières sénégalaises, pour infraction à la législation douanière. Une affaire qui, selon le quotidien L'as, met à nu la responsabilité de la Douane sénégalaise qui a laissé le parlementaire filer avec plus de 38 000 euros, alors que la loi l'interdit.
L'histoire qui remonte au dimanche dernier était au centre de tous les débats. Avec son épouse et sa maman "souffrante", l'honorable député s'était rendu en France, dit-il, pour un rendez-vous médical. Par devers lui, il détenait la rondelette somme de 38 600 euros, soit environ 25 millions de FCFA. Rien de grave au regard de la législation française qui dispose explicitement : "L'argent liquide peut être librement transféré de l'étranger vers la France, quel que soit le pays, sans l'intermédiaire d'un établissement bancaire. Toutefois, à partir d'une certaine somme, une déclaration à la douane est obligatoire. Toute fausse déclaration ou toute absence de déclaration est punissable par la loi".
Il ressort de ce texte qu'en principe, il n'est pas un délit d'entrer en France avec autant de liquidités. Toutefois, la loi oblige le voyageur à faire une déclaration à la douane, si le montant transféré excède un certain seuil. Plus loin avec la douane française, on apprend que le seuil prévu est de 10 000 euros. A partir de cette somme, le voyageur est tenu obligatoirement de procéder à une déclaration.
De ce fait, pensent nos confrères d'EnQuête, Fraba Ngom devait inévitablement passer devant la douane. L'a-t-il fait volontairement ou non ? Le mis en cause tente de s'expliquer, mais s'y prend maladroitement. Dans un premier temps, il fait savoir que l'argent en question appartenait à quatre membres de sa famille, dont lui-même, à raison de 9 500 euros chacun. Auquel cas, renchérit-il, il n'avait pas besoin de faire la déclaration. Ce qui est vrai.
Mais, le même Farba Ngom revient nous dire qu'il s'est "volontairement présenté à la douane française pour procéder à la déclaration". La question que se pose alors EnQuête est de savoir pourquoi diantre le député a-t-il senti le besoin de se soumettre "volontairement" à une déclaration à laquelle il n'est pas assujetti ? De deux choses l'une : soit "l'ami" du président s'est trompé de bonne foi, pensant que seuls les 9 500 euros lui appartenaient, il n'a pas jugé utile de faire la déclaration.
Et, interpellé, il est passé par la caisse. Soit-et c'est encore plus grave-il est de mauvaise foi et que toute cette manne financière lui appartenait. Dans tous les cas, déduit le journal, si la déclaration avait été faite volontairement, les services douaniers français n'auraient pas à saisir l'argent, comme l'a révélé hier le journal "Le Quotidien", non sans préciser que le maire des Agnam était particulièrement attendu à cause d'un précédent.
Avec Dakarmatin
L'histoire qui remonte au dimanche dernier était au centre de tous les débats. Avec son épouse et sa maman "souffrante", l'honorable député s'était rendu en France, dit-il, pour un rendez-vous médical. Par devers lui, il détenait la rondelette somme de 38 600 euros, soit environ 25 millions de FCFA. Rien de grave au regard de la législation française qui dispose explicitement : "L'argent liquide peut être librement transféré de l'étranger vers la France, quel que soit le pays, sans l'intermédiaire d'un établissement bancaire. Toutefois, à partir d'une certaine somme, une déclaration à la douane est obligatoire. Toute fausse déclaration ou toute absence de déclaration est punissable par la loi".
Il ressort de ce texte qu'en principe, il n'est pas un délit d'entrer en France avec autant de liquidités. Toutefois, la loi oblige le voyageur à faire une déclaration à la douane, si le montant transféré excède un certain seuil. Plus loin avec la douane française, on apprend que le seuil prévu est de 10 000 euros. A partir de cette somme, le voyageur est tenu obligatoirement de procéder à une déclaration.
De ce fait, pensent nos confrères d'EnQuête, Fraba Ngom devait inévitablement passer devant la douane. L'a-t-il fait volontairement ou non ? Le mis en cause tente de s'expliquer, mais s'y prend maladroitement. Dans un premier temps, il fait savoir que l'argent en question appartenait à quatre membres de sa famille, dont lui-même, à raison de 9 500 euros chacun. Auquel cas, renchérit-il, il n'avait pas besoin de faire la déclaration. Ce qui est vrai.
Mais, le même Farba Ngom revient nous dire qu'il s'est "volontairement présenté à la douane française pour procéder à la déclaration". La question que se pose alors EnQuête est de savoir pourquoi diantre le député a-t-il senti le besoin de se soumettre "volontairement" à une déclaration à laquelle il n'est pas assujetti ? De deux choses l'une : soit "l'ami" du président s'est trompé de bonne foi, pensant que seuls les 9 500 euros lui appartenaient, il n'a pas jugé utile de faire la déclaration.
Et, interpellé, il est passé par la caisse. Soit-et c'est encore plus grave-il est de mauvaise foi et que toute cette manne financière lui appartenait. Dans tous les cas, déduit le journal, si la déclaration avait été faite volontairement, les services douaniers français n'auraient pas à saisir l'argent, comme l'a révélé hier le journal "Le Quotidien", non sans préciser que le maire des Agnam était particulièrement attendu à cause d'un précédent.
Avec Dakarmatin