Evénements de Mars : Les organisations de droit de l’homme demandent justice pour les victimes

JUSTICE
Jeudi 3 Mars 2022

Au Sénégal, pour reparler des évènements du mois de mars on peut bien reprendre l’expression de Victor Hugo : «Quand septembre en larmes revenait». Seulement, à la place de septembre les Sénégalais mettront mars. Un an déjà depuis que quatorze personnes ont perdu la vie dans des manifestations. Les organisations de droit de l’homme font bloc pour demander justice pour les victimes de la répression violente des manifestations.


 
Justice pour les quatorze victimes tel est le plaidoyer des droits de l’hommistes, si on se fie à un communiqué dont Tribune a reçu copie. Amnesty International, la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) font bloc pour appeler à la justice, à la vérité à l’occasion de l’an I des manifestations de mars 2021.
 
Ces manifestations qui se sont étalées sur 5 jours (3-8 mars 2021) ont occasionné la mort de 14 personnes, dont 12 par balles. À en croire ces défenseurs des droits de l’homme trois parmi ces victimes étaient des enfants.
 
Dans ce sillage, ces organisations de préciser : «Jusqu’ici aucune responsabilité n’a été établie, et les victimes et leurs familles n’ont toujours pas eu droit à la justice, ni à la vérité. Ce communiqué s’inscrit dans le cadre de la campagne ‘’Ensemble, demandons justice pour les victimes de la répression violente des manifestations au Sénégal’’».
 
Les droits de l’hommistes tiennent à rappeler que le 4 février dernier, la sœur jumelle de Cheikh Wade, l’une des victimes, avait publié une tribune le jour de leur anniversaire, appelant à la justice, et que cette tribune a été publiée par Jeune Afrique et plusieurs quotidiens sénégalais en l’occurrence Tribune et Walf-Quotidien.