«Le mois passé, on a failli ne pas percevoir nos salaires, signale, dans Wal fadjri, Aliou Bâ, le secrétaire général de la section locale de l’Usas. Nous produisons 20 mille tonnes par mois et nous ne vendons pas un kilogramme.
Avec une telle situation, les 85 mille tonnes de la Css qui sont stockées dehors vont fondre sur place avant l’hivernage.
Et là, ce sera la véritable fin de la compagnie.»
Moussa Bâ de la Csa de préciser: «On avait bloqué les Dipa (Déclaration d’importation de produits alimentaires) sur le sucre, mais il y a la Satrec qui est en train de faire entrer du sucre dans le pays. Cela, nous ne le comprenons pas.»
De plus, il semblerait que les banques et autres fournisseurs sont de plus en plus réticents à octroyer du crédit à l’entreprise.