Escroquerie : Momath Ba s’en lave les mains et charge Jamal Hassan, PDG Polyéthylène Plastique

JUSTICE
Jeudi 27 Septembre 2018

Dans cette affaire de nébuleuse foncière paru dans Libération, la cellule de communication de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI) a apporté des précisions sur la question et qualifie M. Jamal Hassan d’«escroc qui crie à l’escroquerie».


 
Jamal Hassan, PDG Polyéthylène Plastique : «L’escroc qui crie à l’escroquerie»


Suite à l’article paru dans le journal Libération de ce mercredi 26 septembre faisant état d’une nébuleuse foncière qui impliquerait le Directeur général de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI), Momath Ba.  La cellule de communication de l’APROSI tient à apporter les précisions que nous reproduisons in extenso :

Monsieur Jamal Hassan, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en complicité avec l’ancien Directeur général M. Fara Ndiaye avait entamé entre 2008 à 2013 un processus d’acquisition de plusieurs terrains à des prix, très faibles, et très différents  pour une superficie totale de  55 599 repartis en 4lots :
  (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); 12 473 m2 à raison de 10 000 FCFA/m2 15940 m2 à raison de 2500FCFA /m2   971 m2 à raison de 5000 FCFA /m2 26215 m2 à raison de 3500 FCFA /m2  
Contrairement à la délibération du Conseil de surveillance qui l’avait fixé à 15 000 FCFA/ m à l’époque.
 
Dés sa prise de fonction en octobre 2014, le Directeur général Momath Ba, a constaté plusieurs irrégularités sur les transactions foncières  avec des supposés encaissements en espèces non traçables à la comptabilité et épinglés par les rapports de l’IGE.

Ainsi, conformément aux instructions de la tutelle et du Conseil de surveillance, il a entrepris un redressement de tous les cas litigieux au niveau du domaine industriel. C’est à ce titre que M. Jamal Hassan contrairement aux autres industriels qui avaient accepté de se régulariser, a opté pour une radicalisation. Sur un montant global de 833 000 000 FCFA, M. Jamal Hassan n’a versé à la comptabilité de l’agence que 82 430 000 FCFA (valeur en 2008) soit moins de 1/10 du montant global. M. Jamal Hassan n’a fourni jusqu’ici aucun projet conformément à l ‘esprit de la zone industrielle. Toute la période de grâce accordée aux industriels pour l’installation a largement été dépassée. De deux ans  de délai maximum, M. Jamal Hassan est passé à dix ans, sans régulariser sa situation, ni présenter un projet. 
 
Pire, M. Jamal Hassan a choisi de saisir les tribunaux. A l’issue du procès, il a été débouté de sa requête par les juges de première instance.
 
La Direction générale et le Conseil de surveillance de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels ont développé de 2015 à nos jours le site en question qui aujourd’hui compte plusieurs entreprises en activité. Ils veilleront toujours à la sauvegarde des réserves foncières mises à leur disposition par l’Etat du Sénégal. Ces terres exclusivement destinées à l’usage industriel sont allouées sur des critères de sélection bien définis et en conformité avec les lois et règlements en vigueur au Sénégal.